La Cop22 est réellement celle de l'action. Hier à Bab Ighli, une importante délégation d'hommes d'affaires émiratis, des officiels de l'ONU, des institutions financières et des acteurs de la société civile, ont acté le lancement mondial de l'Organisation International de l'économie verte. L'annonce a été faite en grande pompe hier, en présence de Helen Clark, Administratrice du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), de Son Excellence Sheikh Sultan bin Hamdan Al Nahyan, conseiller du président émirati, de Son Excellence Suhail bin Mohamed Al Mazrouei, Ministre de l'Energie des Emirats arabes Unis ainsi que de Son Excellence Thani Bin Ahmed Al Zeyoudi, Ministre du Changement Climatique et de l'Environnement des Emirats Arabes Unis. « Etant donné la situation climatique actuelle, et conformément au programme de développement durable à l'horizon 2030 de Nations Unies sur le développement durable, cette initiative a vu le jour afin d'adopter des mesures pour réduire le changement climatique, de créer de nouvelles solutions dans le domaine des énergies durables, de l'eau ainsi que d'autres défis environnementaux » a déclaré Saeed Mohammed Al Tayer, président du Dubai Electricity and Water Authority. L'Organisation Internationale de l'économie verte ambitionne ainsi de réduire les risques d'investissements dans l'économie verte, et de renforcer la coopération internationale dans les domaines de l'innovation, de la technologie et de la finance. En effet, Dubaï a établi un programme à l'horizon 2050. Ce dernier prévoit que 7 % de la production totale d'énergie de la ville sera d'origine verte d'ici à 2020, et passera ensuite à 25 % en 2030 puis à 75 % à l'horizon 2050. La stratégie prévoit ainsi un investissement de 13 milliards de dollars ( près de 130 milliards de dirhams) dans le parc solaire de Mohammed bin Rashid Al Maktoum doté d'une capacité énergétique prévue de 5.000 mégawatts d'ici à 2030. L'organisation a donc pour objectif de créer de nouvelles solutions pour lutter contre le changement climatique, trouver de nouvelles sources d'énergie durable, diminuer le problème d'eau et répondre aux autres défis auxquels est confrontée la planète. Elle comblera également l'écart entre les pays en termes d'innovation, de technologie et de finance, et apportera l'assistance technique nécessaire aux nations pouvant bénéficier du modèle d'économie verte de Dubaï ainsi que de ceux de pays avec des stratégies de développement économique.