Le binôme Chakib Alj et Mehdi Tazi a déposé ce vendredi 13 décembre son dossier de candidature aux postes de président et vice-président de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM). La course pour la présidence de la CGEM ne promet donc aucun suspense en proposant une candidature unique, pour succéder au président sortant, Salaheddine Mezouar. Dépôt de candidature à la présidence et vice-presidence de la CGEM avec Chakib pour CGEM unie, sereine, et apaisée. pic.twitter.com/noHLNybPqv — Mehdi Tazi (@Mehditaz) December 13, 2019 Samedi 7 décembre, Youssef Mouhyi, président de la CGEM Marrakech-Safi, avait annoncé son retrait de la course pour la présidence, en envoyant un message aux dirigeants de l'instance patronale : "Mesdames et messieurs les administrateurs et chers amis. (…) Je veux que vous soyez les premiers informés. J'ai tenu plusieurs réunions avec les membres qui me soutiennent et eu diverses discussions avec des membres respectables de notre institution. Conscient de la nécessité pour la CGEM de resserrer ses rangs et de parler d'une seule voix, au moment où Sa Majesté a nommé le président de la commission spéciale en charge de l'étude de notre nouveau modèle de développement pour lequel la CGEM est très attendue, au moment où nous avons besoin d'un nouveau modèle pour permettre aux CGEM régions d'être en phase avec les nécessités de la régionalisation avancée, au moment où on doit plus intégrer dans notre organisation les intérêts de la petite entreprise et des start-up, etc ... et dans l'objectif de travailler sur ces dossiers dans un cadre consensuel et apaisé, j'ai décidé de renoncer à présenter un dossier de candidature à la présidence de la confédération", avait-il exprimé, décidant ainsi de baliser le chemin pour le duo, Chakib El Alj et Mehdi Tazi. Pour rappel, le 13 octobre dernier, un communiqué gouvernemental dénonçait les propos de l'ancien président de la CGEM Salaheddine Mezouar au sujet de la situation en Algérie, l'ex-ministre des Finances avait dans la foulée jeté l'éponge annonçant sa démission de la présidence du plus grand organisme représentatif du patronat marocain. Sans faire le lien avec le communiqué émanant du Ministère des Affaire étrangères, Mezouar, ancien ministre du même département, a évoqué des "raisons personnelles majeures".