Samir: une question de souveraineté, envolée des prix des carburants : le spectre de la grève plane de nouveau sur le secteur du transport routier ou encore la Russie qui propose le troc au Maroc…, voici les principaux titres de la presse nationale parue ce mardi 5 avril 2022: L'Economiste Samir: une question de souveraineté Le contexte actuel plaide pour la réouverture de la raffinerie Samir. «C'est aujourd'hui une question de souveraineté nationale et d'intérêt général qui transcende une affaire de liquidation judiciaire d'une entreprise», insiste Omar El Fetouaki, expert en énergie. La réactivation de la raffinerie va de pair avec la consolidation des capacités de stockage, des réserves, ou encore l'optimisation des capacités liées au stock stratégique. «Il va falloir absolument augmenter les stocks pour éviter les scénarios pessimistes en cas de pénuries du gasoil sur le marché international ou des perturbations liées à la forte demande et aux chaînes d'approvisionnement», recommande-t-il, préconisant également le retour au système d'indexation. Selon ce consultant, avant l'indexation, c'était l'Etat qui fixait les marges des distributeurs et des stations-service. Or, depuis la libéralisation, la logique veut que l'Etat fasse plus de contrôle liés à la qualité des produits, les ententes de toutes sortes, les concentrations, les dérives commerciales…etc. Le Matin Envolée des prix des carburants : le spectre de la grève plane de nouveau sur le secteur du transport routier L'envolée sans précédent des prix des carburants est venue bouleverser la fragile accalmie observée dans le secteur des transports. La décision du gouvernement d'accorder une aide aux professionnels de la route a été quasiment annihilée par la montée en flèche du prix du gasoil qui a atteint 15 dirhams dans certaines villes. De plus, le retard enregistré dans la distribution de cette aide et les difficultés que rencontrent certains professionnels pour y accéder ont fini par rompre la «trêve» conclue il y a près de deux semaines. À cet égard, la date de ce mercredi 6 avril s'annonce décisive. Certains syndicats ont annoncé à partir de ce jour une cessation à durée indéterminée des activités de leurs adhérents. Aujourd'hui Le Maroc La Russie propose le troc au Maroc La Russie semble veiller à ses échanges commerciaux avec le Maroc. Dans ce sens, l'ambassadeur russe au Royaume, Valerian Shuvaev, propose le recours à des solutions alternatives (recours au troc, devises autres que le dollar et l'euro, monnaies nationales) alors que son pays fait face à des sanctions économiques depuis l'éclatement des violences avec l'Ukraine. Dans une interview accordée à l'agence de presse espagnole EFE, le diplomate russe a déclaré que le commerce entre les deux pays souffrait des «difficultés» de paiement du fait de l'exclusion de plusieurs banques russes du système de transactions financières Swift. La même source a souligné que les exportations russes vers le Maroc ont connu une «croissance record», et qu'à fin 2021 elles ont augmenté de 58,5% par rapport à l'année précédente, dépassant les 1.200 millions de dollars, ce qui représente le meilleur chiffre parmi tous les pays africains. Les Inspirations Eco Dispositif anti-sécheresse: où en sommes-nous? Non, ceci n'est pas un poisson d'avril! La Mutuelle agricole marocaine d'assurances (MAMDA) a démarré les opérations d'indemnisation des agriculteurs victimes de la sécheresse dévastatrice qui a sévi cette année. Une véritable prouesse quand on sait que les paiements constituent une avance de trois mois sur le calendrier usuel, estime la MAMDA qui dit avoir pris toutes les dispositions pour que le démarrage des indemnisations de ces zones intervienne avant le début du mois de ramadan, et ce au regard de la particularité de la campagne agricole 2021-2022. Pour payer si précocement les ayants droit, elle a démarré dès le mois de février 2022. Par ailleurs, la MAMDA, «dans un esprit de solidarité» avec les agriculteurs touchés par la sécheresse actuelle, a également décidé de leur accorder des facilités de paiement afin de leur permettre d'aborder en toute sérénité la campagne prochaine. Maroc Le Jour Les barrages à moitié remplis dans la région de Tanger Les retenues des barrages situés dans la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima ont atteint plus de 884 millions m3, indique, la Direction générale de l'Eau, relevant du ministère de l'Equipement et de l'eau. Les retenues de ces barrages, dont la capacité dépasse 1,721 milliard m3, se sont établies, jusqu'à ce jour, à 884,94 millions m3, soit un taux de remplissage de 51,36%, contre environ 1,21 milliard m3 durant la même période de l'année précédente, précise un rapport de la Direction. Au niveau de la zone de Loukkos, les retenues du barrage Oued El Makhazine (province de Larache), le plus grand barrage de la région, ont atteint 449,4 millions m3, soit un taux de remplissage d'environ 66,8%, contre 632,2 millions m3 durant la même période une année auparavant, tandis que les retenues du barrage Dar Khrofa se sont établies à 179,6 millions m3 (37,4%). L'Opinion Secteur automobile: Redémarrage sur les chapeaux de roue L'industrie automobile marocaine continue à se hisser à des niveaux de croissance soutenus grâce à une stratégie et une vision poussées, ou la formation des professionnels, le développement des infrastructures et la promotion des investissements sont la pierre angulaire. C'est ainsi que l'export automobile a pu générer un chiffre d'affaires de 72 milliards de dirhams durant cette année, soit une valeur ajoutée de 31,7 milliards de dirhams. Des chiffres qui positionnent le Maroc à la seconde place du podium des exportateurs de voiture vers l'Union Européenne. Jouissant de la confiance des plus grands leaders automobiles, le Royaume peut, aujourd'hui, prétendre à devenir le hub le plus compétitif au monde. En effet, « le Maroc est le troisième pays le plus compétitif dans le secteur automobile après l'Inde et la Chine», avait annoncé le ministre de l'Industrie et du commerce, Ryad Mezzour. Ce classement n'est pas dû au hasard puisqu'il est basé sur un critère bien défini, à savoir le coût de production. Al Ahdath Al Maghribia Des hommes d'affaires israéliens à Marrakech pour le premier forum des acteurs économiques des deux pays Des préparatifs sont en cours pour que Marrakech accueille le premier forum des hommes d'affaires marocains et israéliens, prévu mi-mai. Les organisateurs de cette rencontre visent à promouvoir les relations maroco-israéliennes et à signer davantage d'accords de partenariat entre les deux pays. La rencontre prévue pour le mois prochain a été décidée lors d'une visite de travail il y a quelques jours d'une délégation d'hommes d'affaires marocains en Israël, qui comprenait 80 chefs d'entreprises leaders dans les secteurs de l'automobile, de l'aéronautique, de l'agroalimentaire et de boissons. La CGEM et Israeli Business and employers association (IEBO) ont conclu un accord de partenariat stratégique, en marge du Forum économique Israël-Maroc. L'accord, signé par Chakib Alj, président de la CGEM, Ron Tomer, président de IEBO et de Manufactures Association of Israël et Uriel Lynn, président de la Fédération des Chambres de commerce d'Israël, portait notamment sur le développement des relations commerciales entre les deux pays. Bayane Al Yaoum Hausse des prix du carburant: la Fédération des droits du consommateur met en garde contre une « crise sociale étouffante » La Fédération marocaine des droits du consommateur a tiré la sonnette d'alarme sur les hausses répétées du prix du carburant, qui pour la première fois dans l'histoire du Maroc a bondi à plus de 14 dirhams le litre. Elle a souligné dans un communiqué que ces augmentations répétées, devenues quasi hebdomadaires, pourraient porter un coup dur au pouvoir d'achat des citoyens et provoquer une crise sociale asphyxiante. La Fédération a noté que les augmentations répétées et régulières des prix du carburant, sous prétexte de la hausse des cours mondiaux, et le renchérissement des prix de tous les produits de première nécessité affaiblissent gravement le pouvoir d'achat des Marocains. Tout en dénonçant les augmentations des produits de consommation qui ont accompagné la hausse dramatique des prix des carburants, la Fédération a appelé le gouvernement à trouver des solutions urgentes pour protéger le pouvoir d'achat des citoyens afin de préserver la paix sociale. Al Massae Le régime fiscal local, un « important » déterminant du modèle de décentralisation Le régime fiscal local constitue un déterminant « important » du modèle de décentralisation, au regard de sa capacité de conditionner, « dans une certaine mesure », l'autonomie de gestion de la collectivité territoriale, a affirmé le Trésorier Général du Royaume, Noureddine Bensouda. « Le régime fiscal local reste un important déterminant du modèle de décentralisation, puisqu'il conditionne, dans une certaine mesure, l'autonomie de gestion de la collectivité, ainsi que le niveau et la qualité des services qu'elle peut offrir aux citoyens. J'ai bien dit 'dans une certaine mesure', car l'autonomie fiscale et l'autonomie financière, quoique intimement liées, ne sont pas, pour autant, consubstantielles », a expliqué Bensouda dans son allocution à l'ouverture d'un colloque-webinaire sur « Autonomie fiscale locale et développement territorial: diagnostic et état des lieux », tenu à l'initiative de la TGR, en collaboration avec l'Association pour la Fondation Internationale de Finances publiques (FONDAFIP) et la Revue Française de Finances Publiques (RFFP).