La première réponse est la suivante: C'est le résultat de la politique internationale du Maroc caractérisée par trois principes fondamentaux, le respect des peuples, la constance et la solidarité. Question respect des peuples. On l'a vu avec certains pays qui reconnaissent les séparatistes du Polisario et que le Maroc continue à fréquenter économiquement, sportivement, culturellement. La politique marocaine pense que quelques soient les problèmes politiques entre les pays, les peuples, eux, continueront à vouloir échanger. Question Constance: On en a la parfaite illustration avec la Syrie et la Libye. Le Maroc s'est positionné de manière claire et pleinement assumée vis-à-vis des questions qui empoisonnent la vie de ces pays. Il a soutenu la révolution contre des régimes sanguinaires dès les débuts des crises et il s'est maintenu, ferme et inébranlable. Même politique vis-à-vis des pays du Sahel. Il y a eu putsch militaire? Le Maroc s'interdit de juger, il a en face de lui des gouvernants nouveaux, décidés à aller de l'avant dans l'intérêt de leurs populations. Question solidarité: Les exemples sont nombreux. Le Maroc a toujours mis ses moyens à la disposition d'autres pays en cas de besoin. Ses hôpitaux de campagnes sont peut-être ceux qui se déploient le plus et le plus vite à travers le monde, il essaie toujours de répondre à des besoins humanitaires là où il se manifestent. Ces principes ont donné à la politique internationale du Maroc une grande crédibilité, renforcée par la crédibilité du Roi Mohammed VI auprès de ses pairs à travers le monde. Artisan de cette politique, le Souverain, en est la locomotive. Elle fonctionne sous sa signature. Et sa signature est l'une des plus crédibles auprès des dirigeants politiques, des organisations, organismes, des bailleurs de fonds et des investisseurs internationaux...etc. Le charisme personnel a un grand impact, il est vrai, mais il y a aussi les réalisations sur le terrain. La réussite de toute politique n'est cependant jamais garantie. Elle dépend du choix des hommes qui vont l'exécuter sur le terrain. Sur cet aspect, que ce soit en politique interne ou internationale, les hommes en charge ont démontré leurs capacités et partant les choix du Souverain qui, après les avoir nommés, les soutient et en fait des vedettes populaires. Ainsi, Nasser Bourita, Abdellatif Hammouchi, Yacine Mansouri et Fouzi Lakjaa sont devenus des personnages publics, très suivis sur les réseaux sociaux. Les affaires de l'Etat sont devenues les affaires de toutes les Marocaines et tous les Marocains. Tout ceci explique pourquoi ça marche. Et donc aussi pourquoi cela ne marche pas chez les adversaires, qu'ils soient de l'extérieur ou de l'intérieur. Pour expliquer leur échec, rien de plus simple. Les trois principes dont nous avons parlé plus haut, ils les ont en négatif. L'Algérie perd chaque jour contre le Maroc, les islamistes se discréditent à chaque réussite marocaine. C'est une véritable guerre, il ne faut pas l'oublier, et de tous les instants. Mais c'est une guerre à la manière du Roi Mohammed VI. Sans fer, sans feu, sans sang. Un exemple? Allons-y. Il y a sept ans, un ancien ministre algérien des Affaires étrangères accusait la Royal Air Maroc de transporter « autre chose que des passagers ». Entendez, produits illicite, drogue....Et « ça tout le monde le sait » disait-il, avec l'assurance de celui qui a tout compris. Eh bien, nous voilà en 2025 et la RAM a signé un contrat de partenariat avec la Confédération Africaine de Football. Et donc, le logo de la compagnie doit être présent dans tous les matchs de la CAF, y compris en Algérie. Tous les arbitres le porteront aussi. C'était la réponse du Maroc. Elle peut prendre le temps qu'elle veut, elle finit par tomber. Et ça tout le monde le sait.