Pour la prochaine reprise des discussions au sein de la Commission de la Justice, législation et droits de l'Homme à la Chambre des représentants au sujet de la révision du Code pénal, les groupes parlementaires refusent de participer au débat sur le droit l'avortement. Vraisemblablement, les amendements qui émaneront la Commission royale chargée de mener des consultations en ce sens seront les seuls propositions sur la table. Après en avoir repoussé la date limite au 20 septembre dernier, le Bureau de la Commission de la Justice, législation et droits de l'Homme de la première Chambre a fixé un nouveau deadline pour la soumission des amendements au sujet de la révision du Code pénal. Ce sera pour la dernière semaine de novembre, en réponse à la demande du groupe socialiste (USFP) et du groupe de rassemblement constitutionnel (RNI et UC). Une source au sein du Bureau de ladite Commission parlementaire a affirmé à Hespress FR que les groupes parlementaires de la première Chambre « ont décidé par consensus de ne pas soumettre de propositions au sujet du droit d'avortement, et d'attendre les conclusions de la Commission royale chargée de présenter des amendements au sujet du droit de l'avortement ». En conséquence, il semble que les propositions des élus au sujet du droit de l'avortement seront réduites à celles formulées par le député FGD Omar Balafrej, Mais ce dernier est membre de la Commission des finances et du développement économique, et non de la Commission de la Justice, législation et droits de l'Homme.