Le coronavirus a causé 166 décès supplémentaires en 24 heures en France, soit un total de 24.760 décès depuis le 1er mars, a indiqué samedi le ministère de la Santé. La pression sur les services de réanimation continue à s'amoindrir, avec 51 patients Covid-19 en moins, mais le nombre total de malades hospitalisés dans ces services reste supérieur aux capacités initiales, selon un communiqué. Dans le détail, 15.487 décès ont été enregistrés en milieu hospitalier (+118) et 9.273 (+ 48) dans les établissements médico-sociaux, notamment en Ehpad, a détaillé la DGS dans un communiqué. Depuis plusieurs jours, le bilan quotidien des décès est en baisse en France comparé au pic de l'épidémie connu en avril. S'agissant du nombre de patients en réanimation, il a diminué également, avec un total de 3.827 personnes dans un état grave, et un solde négatif de 51. Selon la DGS, 25.827 personnes sont toujours hospitalisées des suites d'une contamination au coronavirus. La Direction a souligné à cette occasion la nécessité, à l'approche du 11 mai date d'entrer en vigueur de la levée progressive du confinement, de ne pas relâcher l'effort collectif de confinement « qui porte ses fruits et freine l'épidémie ». La DGS a enfin annoncé qu'au moins 50.562 personnes ont quitté l'hôpital guéries. Par ailleurs, La Direction générale de la Santé a dévoilé une nouvelle carte évaluant la tension hospitalière dans chaque département ainsi que le taux de circulation du virus. Actualisée tous les jours, cette carte qui sert à organiser le pré-déconfinement montre que « quatre régions (Ile de France, Grand Est, Auvergne Rhône Alpes, Hauts de France) regroupent à elles seules 72 % des cas hospitalisés ». Le gouvernement français a décidé ce samedi de prolonger de deux mois, jusqu'au 24 juillet, l'état d'urgence sanitaire en vigueur pour lutter contre l'épidémie de Covid-19. Effectif depuis le 24 mars, l'état d'urgence sanitaire est prorogé car sa levée le 23 mai « serait prématurée », « les risques de reprise épidémique » étant « avérés en cas d'interruption soudaine des mesures en cours », selon le projet de loi qui a été examiné en conseil des ministres et qui doit être soumis à partir de lundi au Parlement.