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Résolution du Parlement arabe: Quand l'Algérie ne cache plus sa haine du Maroc
Publié dans Hespress le 30 - 06 - 2021

Face à la réaction du Parlement arabe qui a dénoncé l'instrumentalisation de la crise bilatérale entre le Maroc et l'Espagne, un pays, qui voue une haine sans pareil au Maroc, l'a encore une fois manifesté. L'Algérie, avec à sa tête le président Abdelmadjid Tebboune, ne se cache plus d'appeler le Maroc son ennemi et de chercher les hostilités.
Le Parlement arabe s'est réuni en session d'urgence samedi 26 juin au Caire et a rejeté la résolution du Parlement européen datant 10 juin sur l'instrumentalisation de la crise diplomatique entre Madrid et Rabat qui trouve sa naissance avec l'accueil de Brahim Ghali, le chef des milices séparatistes du polisario dont le siège se trouve en Algérie.
Depuis la résolution du Parlement européen -qui a été vivement critiquée par des eurodéputés eux-mêmes dénonçant une ingérence dans une affaire d'ordre bilatéral et une tentative de faire pression sur un pays du sud de la méditerranée-, le Parlement arabe, les Unions parlementaires arabe et panafricaine, la Ligue des Etats arabes, les Secrétariats généraux de l'Organisation de la coopération islamique et le Conseil de Coopération du Golfe, le Conseil bahreïni de la Choura et la Chambre des représentants du Yémen, et plusieurs Etats arabes, avaient exprimé leur soutien au Maroc.
Mais seul un pays, qui plus est le voisin direct de Maroc, s'est opposé à la résolution du Parlement arabe. Et il est triste de voir que le plus grand détracteur du Maroc se trouve à ses frontières. L'Algérie a une fois de plus témoigné sa haine envers le Maroc. Sa réaction était attendue et n'était pas une surprise tant Alger cultive et développe en son profond intérieur une haine, une jalousie vis à vis Maroc qui date de l'indépendance et qui s'est intensifiée avec le temps.
Dans un communiqué, le Conseil de la nation, le Sénat algérien, qui a représenté l'Algérie à la réunion d'urgence, a affirmé avoir « émis des réserves sur des paragraphes du projet de résolution concernant le différend maroco-espagnol ». Evidemment, puisque l'instigateur de la crise entre l'Espagne et le Maroc était le président algérien Abdelmadjid Tebboune, qui a fait des mains et des pieds pour faire admettre son protégé en cachette en Espagne, après avoir essuyé le refus d'autres pays européens.
Le Sénat algérien a ajouté qu'il était nécessaire « de mettre les institutions d'action arabe commune à l'écart des questions qui peuvent être résolues dans un cadre bilatéral et de promouvoir le rôle du PA dans la défense des questions et espoirs arabes ».
Pourtant le pays aux mains des généraux était bien heureux de voir la réaction en sa faveur, de ce même Parlement arabe, lorsque le Parlement européen a violemment critiqué la gestion des droits de l'Homme en Algérie depuis le mouvement du Hirak.
Et si Alger a critiqué l'intervention du Parlement arabe dans la crise, pourtant, sa réaction ne s'est faite qu'après celle du PE. Elle est venue en réaction à une ingérence malgré que le PA avait alerté le PE de ne pas interférer dans la crise maroco-espagnole.
Avant l'adoption de la résolution du PE, le PA avait demandé à son pendant européen de ne pas intervenir dans la crise entre le Maroc et l'Espagne, estimant qu'elle doit être résolue dans un cadre bilatéral. Et c'est à cause de cette position qu'une action arabe a été déclenchée.
Dans un communiqué, le parlement arabe avait en effet critiqué « la position du parlement européen et son obstination à s'immiscer dans une crise bilatérale qui peut être résolue par des moyens diplomatiques et des négociations bilatérales directes entre le Royaume du Maroc et l'Espagne, passant outre la voix de la raison et de la sagesse, y compris celle du parlement arabe qui lui a pourtant demandé de s'abstenir de toute ingérence injustifiée dans cette crise bilatérale ».
La réponse du Maroc au Parlement européen
Alors que la crise entre l'Espagne et le Maroc est de nature totalement bilatérale, l'ingérence du Parlement européen a été plus contreproductive qu'autre chose, étant donné que Rabat est le plus grand partenaire de l'Europe dans la région.
« Le Maroc est satisfait de sa relation avec l'Union européenne, autant il considère que le problème demeure avec l'Espagne, tant que les raisons de son déclenchement n'ont pas été résolues », avait réagi le ministère des Affaires Etrangères à la résolution européenne.
Mais le Maroc a regretté le fait que le PE ait fermé les yeux sur le rôle reconnu et apprécié du Maroc par la communauté internationale et africaine dans la gestion responsable et humaine du phénomène migratoire.
Le Parlement européen a ouvertement ignoré que c'est le Maroc qui avorté plus de 14.000 tentatives de migrations irrégulières, a réussi à démanteler plus de 5.000 réseaux de trafic, et porté secours à plus de 80.500 migrants en mer, sans parler des tentatives d'assaut mises en échec.
« L'instrumentalisation du parlement européen dans cette crise est contreproductive. Loin de contribuer à la solution, elle s'inscrit dans une logique de surenchère politique à courte vue », a écrit le ministère dans un communiqué, ajoutant que cette manœuvre, qui vise à contourner le débat des raisons profondes de la crise, ne trompe personne.
En effet, cette crise bilatérale qui a été européanisée, trouve son essence même dans la question du Sahara. L'Espagne a choisi d'instrumentaliser le PE pour fuir ses responsabilités et éviter de répondre à des questions qui fâchent, mais surtout qui demandent des réponses honnêtes.
« Le Maroc n'a, du reste, pas besoin de caution dans sa gestion de la migration. La posture du professeur et de l'élève ne fonctionne plus. Le paternalisme est une impasse. Ce n'est pas la punition ou la récompense qui induit des comportements, mais la conviction d'une responsabilité partagée », a encore signé le département de Nasser Bourita.
Et de critiquer le fait que la résolution européenne est en réalité en déphasage avec le registre exemplaire du Maroc en matière de coopération migratoire avec l'Union européenne. « Ce sont ceux-là mêmes qui tentent de critiquer le Maroc dans ce domaine qui tirent en réalité profit des résultats concrets et quotidiens de la coopération sur le terrain », a-t-il indiqué.
L'instrumentalisation de la crise entre le Maroc et l'Espagne n'aura provoqué in fine qu'une exacerbation des tensions entre les deux pays en crise. Malgré les discours se voulant apaisés de Madrid, les actions ont plus de valeur que les mots.
Dans cette affaire, un seul gagnant existe pour le moment, et c'est l'Algérie qui a conspiré pour faire accueillir Brahim Ghali en Espagne, qui a réussi à détourner un allié du Maroc pour des raisons encore dissimulées pour le moment. Car il faut le rappeler, rien n'est gratuit, d'autant plus que Madrid n'avait pas intérêt à sacrifier une relation si importante avec le Maroc pour un Brahim Ghali ou même pour l'Algérie.


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