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En rétention administrative en Algérie, des migrants marocains demandent leur rapatriement
Publié dans Hespress le 16 - 08 - 2021

Nombreux sont les jeunes migrants marocains dont le rêve européen, qu'ils voulaient réaliser via le corridor libyen, s'est brisé dans des centres de « rétention administrative » en Algérie. Aujourd'hui, ils attendent avec impatience leur rapatriement en endurant un véritable calvaire...
Il s'agit de dizaines de jeunes hommes de différentes régions du royaume qui ont réussi à franchir les frontières entre le Maroc et l'Algérie, mais qui n'ont pas pu faire pareil entre celle-ci et la Libye.
Arrêtés sur les frontières libyennes, ces jeunes hommes ont vu soudainement leur rêve se transformer en un cauchemar qui perdure en attendant l'application des procédures de leur expulsion vers le Maroc.
L'un de ces détenus a confié que « ceux bloqués ici souffrent avec tous les sens du terme, notamment en ce qui concerne la nutrition faite essentiellement d'un « bouillon » avec du pain rassis. Ce qui rend plus difficile l'attente de la déportation au Maroc ».
Le même interlocuteur soutient dans une déclaration à Hespress, que « les problèmes de disponibilité d'eau potable et de manque d'hygiène inquiètent les bloqués en rétention administrative algérienne ». Et d'ajouter : « L'eau n'étant pas disponibles aux robinets, les autorités algériennes en met à notre disposition via des châteaux d'eau. Ceux d'entre nous qui ont encore de l'argent sont contraints d'acheter l'eau ».
La rétention administrative
Le jeune homme a ensuite évoqué les problèmes que connaissent les migrants Marocains à l'intérieur du centre de rétention algérien, notant que le manque d'hygiène a transformé les toilettes en installations malodorantes insupportables, sans compter la médiocrité des infrastructures qui ont causé des fuites dans les canaux d'égouts, transformant l'espace dans un endroit impropre à l'habitation humaine.
Face à ce calvaire, les jeunes Marocains ont manifesté leur ras-le-bol en criant et en cassant les fenêtres du centre de rétention sans pour autant convaincre les autorités algériennes d'accéder à leur demande et d'accélérer la procédure d'expulsion vers le Maroc.
Le détenu marocain en Algérie voisine a confirmé que ce qui alimentait la colère des détenus, outre les conditions déplorables, c'était l'infiltration d'informations indiquant que la date de fermeture des frontières approchait, et les listes de Marocains qui seraient bientôt expulsés n'incluent pas les noms d'un grand groupe de détenus ayant passé beaucoup de temps en rétention sur les terres algériennes.
Les originaires de Khouribga exclus !
S'agissant des procédures d'expulsion, notre source précise que des détenus marocains qui ont passé une courte période en rétention administrative ont été expulsés dans un délai d'environ un mois, tandis que 12 jeunes originaires de Khouribga ont été exclus pour des raisons inconnues, malgré le fait qu'ils avaient signé les documents d'expulsion depuis plus d'un mois.
Selon lui, ces « Khourribguis » sont étonnement écartés des procédures d'expulsion malgré qu'ils aient passé 4 mois en rétention administrative et malgré le fait qu'ils ont reçu une visite de la part d'un responsable du consulat d'Oran, il y a un mois, afin d'entreprendre les démarches nécessaires à l'expulsion.
Le jeune homme a déclaré à Hespress Ar que : « les services consulaires dans la capitale Alger et la wilaya de Sidi Bel Abbas répondent aux demandes et aux questions des Marocains détenus sur le territoire algérien, mais la détention administrative dans laquelle se trouvent les jeunes originaires de Khouribga relève de la Wilaya de Tiaret, relevant du consulat d'Oran ». Ce dernier, « en manque de réactivité ne répond pas aux demandes des Marocains bloqués là-bas », insiste-t-il.
Ce jeune bloqué en Algérie a souligné que les parents et proches de détenus dans les prisons algériennes avaient auparavant organisé des sit-in devant les administrations concernées par le sujet au Maroc, afin de demander aux autorités d'intervenir et d'accélérer le processus de rapatriement de leurs enfants, mais en vain tout le monde attend que les autorités marocaines réagissent au plus vite.


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