Accusé de » diffusion d'une vidéo d'une personne sans son consentement » et de « détournement de mineur « , l'humoriste franco-algérien, Brahim Bouhlel a été condamné en avril 2021, à 8 mois de prison ferme conformément aux lois marocaines. Une décision qui n'a pas été du goût de ses « avocats » qui mènent une campagne « enragée » contre le Royaume. Pour tirer les choses au clair, la Délégation générale à l'administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR), a répondu en cinq points aux allégations « diffusées par un avocat français dans certains sites d'information de l'Hexagone concernant un détenu franco-algérien (M. B. B.) incarcéré à la prison locale d'Oudaya à Marrakech et condamné à huit mois de prison ferme pour enregistrement et diffusion de photos et vidéos pour des personnes sans leur accord préalable et diffamation contre elles ainsi que contre des mineurs ». Ainsi, et « contrairement aux allégations apocryphes de l'avocat concerné selon lesquelles le détenu en question serait logé dans une cellule abritant 15 prisonniers et qui pointent l'insuffisance de la fréquence et la durée des communications téléphoniques qui lui sont accordées », la DGAPR indique que le détenu en question « est logé avec 9 autres codétenus dans une cellule qui comporte 12 lits et bénéficie de tous les droits reconnus par la loi en vigueur à tous les prisonniers ». « En outre, précise la délégation, il a droit comme tout autre détenu dans cet établissement à passer des coups de téléphone trois fois par semaine et chaque fois pour une durée de 10 minutes ». De plus, la DGAPR souligne que « le détenu a fait montre de volonté de participation aux activités de préparation à la réinsertion. Il a participé tout récemment à la Caravane nationale du Sahara marocain dans les établissements pénitentiaires en se produisant dans un sketch devant les détenus et les invités ». Le caractère « mensonger» des allégations de l'avocat, poursuit la DGAPR, « est établi par la communication téléphonique d'une responsable consulaire avec la direction du pénitencier, datée du 27 septembre 2021 et dans laquelle elle l'a remerciée pour le bon traitement qu'elle réserve à ce détenu ainsi qu'aux autres prisonniers de nationalité française incarcérés dans cette prison et que des agents consulaires français ont bien constaté lors de leurs visites à ces détenus ». Selon la même source, « il est bien curieux que des sites d'information français diffusent des allégations mensongères et tendancieuses sur les conditions de détention dans la prison locale susnommée et vont jusqu'à les généraliser aux autres pénitenciers du Royaume, cherchant par là même à tromper l'opinion publique, tandis qu'ils passent sous silence les mauvaises conditions de détention et le traitement dégradant dans les établissements pénitentiaires français qui ont été reprochés à ce pays par la Cour européenne des droits de l'homme dans son rapport rendu public en date du 30 janvier 2020 ». Force est de conclure, souligne la DGAPR, que « la diffusion de ces allégations tendancieuses par des organes de presse français et sur des pages de réseaux sociaux s'inscrit dans une campagne enragée dirigée par certaines parties en France contre le Royaume ». Sinon, s'interroge-t-elle, « comment expliquer les accusations d'espionnage moyennant des programmes informatiques dirigés de façon totalement infondée contre celui-ci et l'appui que certains responsables français dans certaines ONGs apportent à des détenus condamnés dans des affaires de droit commun ? Ces actes successifs de harcèlement médiatique ne sont en fait que des tentatives de chantage qui, sous couvert de protection des droits de l'homme, visent à réaliser des objectifs inavouables ».