Délégation générale à l'administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR) a réagi, ce lundi, aux articles parus dans la presse française ces derniers jours, autour des conditions de la détention du comédien franco-algérien Brahim Bouhlel. Dans un communiqué relayé par la MAP, la DGAPR a ainsi dénoncé une «campagne enragée dirigée par certaines parties en France contre le Royaume». «Ces actes successifs de harcèlement médiatique ne sont en fait que des tentatives de chantage qui, sous couvert de protection des droits de l'Homme, visent à réaliser des objectifs inavouables», souligne-t-elle. «Contrairement aux allégations apocryphes» d'un avocat français dans certains sites d'information français, «selon lesquelles le détenu en question serait placé dans une cellule abritant 15 prisonniers et qui pointent l'insuffisance de la fréquence et la durée des communications téléphoniques qui lui sont accordées, il est logé avec 9 autres codétenus dans une cellule qui comporte 12 lits et bénéficie de tous les droits reconnus par la loi en vigueur à tous les prisonniers», précise-t-elle. Enfants mineurs utilisés, insultes et obscénités sur les Marocaines, les ingrédients d'une vidéo polémique de Bouhlel, Hedi Bouchenafa et Zbarbooking La DGAPR ajoute que le détenu «a droit comme tout autre codétenu dans cet établissement à passer des coups de téléphone trois fois par semaine et chaque fois pour une durée de 10 minutes». Elle précise que le comédien franco-algérien «a fait montre de volonté de participation aux activités de préparation à la réinsertion» et «a participé tout récemment à la "Caravane nationale du Sahara marocain dans les établissements pénitentiaires" en se produisant dans un sketch devant les détenus et les invités». Marrakech : De la prison ferme pour Brahim Bouhlel et Zbarbooking «Il est bien curieux que des sites d'information français diffusent des allégations mensongères et tendancieuses sur les conditions de détention dans la prison locale susnommé et vont jusqu'à les généraliser aux autres pénitenciers du Royaume, cherchant par là même à tromper l'opinion publique», fustige la DGPR. Celle-ci accuse les mêmes médias de «passer sous silence les mauvaises conditions de détention et le traitement dégradant dans les établissements pénitentiaires français qui ont été reprochés à ce pays par la Cour européenne des droits de l'Homme dans son rapport rendu public en date du 30 janvier 2020».