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Le Conseil de la ville de Rabat, entre soupçons de fraude, détournement de fonds et manque de leadership
Publié dans Hespress le 26 - 10 - 2018

Depuis quelque temps, les partis de l'opposition montent au créneau pour dénoncer les pratiques du Conseil de la ville de Rabat. Mehdi Bensaid, élu communal de la ville de Rabat, ancien parlementaire et président de la Commission des Affaires étrangères, et l'un des membres fondateurs du Parti Authenticité et Modernité (PAM) a expliqué à Hespress FR certains manquements du Conseil de la ville de Rabat. Les soupçons de fraude et de corruption et tout ce qui reste à faire pour améliorer le quotidien des citoyens Rbatis, tout y est. Interview.
En tant qu'élu, en quoi consiste votre travail exactement ?
Je fais partie de l'opposition dans la ville de Rabat, j'ai mis en place un groupement d'associations qui travaillent au niveau local pour rester en contact avec les citoyens au quotidien par rapport à leurs problématiques. En tant que membre d'un parti de l'opposition, je me charge du contrôle de ce qui se passe au niveau de la capitale. Malheureusement, on a un grand problème de leadership dans la ville de Rabat.
Justement Hamid Chabat a publié une tribune dernièrement où il dénonce les pratiques du Conseil de la ville de Rabat, en accusant, notamment, le bureau de faire des détournements de fonds, d'organiser des voyages onéreux sans impact pour la ville…
Il y a un problème de gestion dans certains arrondissements, notamment à Youssoufia où clairement une enquête a été faite au niveau du GAF et du ministère de l'Intérieur. Il y a des soupçons de fraude, voire de corruption.
La pire chose pour une ville c'est l'absence de stratégie, c'est le cas à Rabat, et pourtant c'est la capitale. Il y a un manque de leadership, mauvaise gestion, utilisation de l'argent pour des voyages qui ne sont pas forcément nécessaires. Je ne dis pas que le maire ne doit pas se déplacer, ça doit se mettre en place dans le cadre d'une stratégie globale. L'impact du voyage n'est pas prouvé aujourd'hui.
Il y a aussi le fait que la ville de Rabat ne soutient plus les associations sportives, culturelles.
Une ville où il n'y a pas de culture ni de sport ne survivra pas. Il y aura une pression sociale telle, que demain il y aura des crimes. La culture et le sport c'est des cadres pour permettre à une certaine jeunesse de respirer.
La ville est là pour soutenir certaines associations sportives et culturelles pour leur permettre d'exister, pour aider la ville et le Conseil de la ville à créer une certaine envie de vivre ensemble dans cette ville, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui.
Ph. DR
Les problématiques de sécurité on n'en parle même pas. Effectivement, il y a les prérogatives du Wali, je pense qu'il faut qu'il y ait un travail en commun. Sans parler des problématiques de transport. On parle de régionalisation et de déconcentration, ça implique aussi les villes. Dans certains pays, les villes sont concernées par les maternelles et les écoles. À ce rythme-là, on en est très loin. Alors que Rabat aurait pu être un exemple.
Il y a un manque flagrant de maternelles et de crèches, notamment dans les quartiers populaires. Si on avait un bon leadership et une bonne gouvernance, on aurait pu traiter ce problème-là et permettre aux femmes de se libérer. C'est aussi une question de sécurité avec une femme dans un 15/20 m2 qui reçoit des enfants sans autorisation, sans respect des consignes de sécurité. Pour les femmes qui travaillent, elles s'arrangent entre elles, une autre femme a une sorte de garderie où elle garde jusqu'à 10 enfants parfois plus. On ne peut pas leur en vouloir à ces femmes-là. Cela démontre l'absence du Conseil de la ville dans ce genre de problématique.
Qu'est-ce qui a été fait de positif pour la ville de Rabat ?
Tout ce qui a été fait de positif sont les projets royaux déterminés par le Wali, mais aussi les travaux effectués par les sociétés de développement local (SDL) comme les terrains de proximité. C'est des choses qui dépassent la ville de Rabat. Heureusement qu'il y a ces SDL qui ont gagné en place à l'époque de Oualaalou et qui fonctionnent d'une manière autonome sinon même le tramway n'aurait jamais vu le jour.
Et d'un autre côté, avec les terrains de foot, les jeunes peuvent respirer, jouer au foot, etc.
Comment faites-vous pour vous différencier des autres élus ?
On essaie au maximum au PAM d'avoir une génération d'hommes politiques qui ne se sont jamais présentés, Fatim Zahra Mansouri est un exemple probant. Bioui à Oujda aussi. On essaie d'avoir un leadership nouveau, une nouvelle génération de politique.
Il y a un travail tout au long de l'année, où là il y a un contact direct avec le citoyen. Il y a une relation de confiance qui s'installe et donc les citoyens se retrouvent dans l'élu et dans le parti avec lequel ils communiquent. Il y a la campagne électorale qui dure 15 jours avant la date de l'élection. Sincèrement on essaie de convaincre les 20, 30 jusqu'à 35 % de personnes dans les villes qui n'ont pas encore fait leur choix.
Le gros du travail se fait tout au long de l'année, ce n'est pas 15 jours avant. Si on n'a pas des élus communaux, si on n'a pas des relais dans les quartiers qui sont forts, qui sont respectés, qui sont honnêtes, c'est très difficile de venir faire campagne en 15 jours. Si aujourd'hui on parle du PJD, c'est qu'il y a 30 ans de travail derrière.
Les personnes qui votent le font parfois pour les personnes qui représentent ce programme.


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