C'est une nouvelle hausse des prix à la pompe qui était attendue. Après trois hausses en l'espace d'un mois, voici que le mois de juin termine en beauté avec le prix du gasoil qui a atteint ce mercredi 15,97 dirhams le litre contre 17.70 dirhams le litre d'essence. Des experts ont même prédit que les prix à la pompe de l'essence atteindront les 20 dhs/l prochainement. Dans le détail, la hausse concerne spécialement le prix du diesel, avec des variations autour de 36 centimes le litre. Le prix de l'essence est resté inchangé sauf quelques variations minimes selon le distributeurs. Si en Europe, des pays comme l'Allemagne, ont dans le viseur les géants pétroliers, qu'ils soupçonnent de profiter de la hausse des prix et la baisse des taxes pour se remplir les poches, on continue pour notre part d'essayer de se convaincre que la relance économique, et la guerre en Ukraine sont les principales raisons derrière cette hausse des prix à la pompe et que la marge bénéficiaire des sociétés n'a pas changé depuis des décennies, alors que tout montre le contraire. La seule mesure concrète a été le soutien financier accordé par l'Etat les professionnels de transport routier pour préserver les prix du transport de marchandises et des citoyens. « Pour ceux qui ont choisi de circuler dans leur voiture, ils n'ont qu'à assumer les coûts », avait clairement déclaré le porte-parole du gouvernement, Mustapa Baitas, il y a deux mois. Cela dit, ce soutien accordé aux professionnels du transport routier n'a eu aucun impact sur le prix des marchandises et produits de première nécessité qui continuent de grimper. Les professionnels du transport routier, eux mêmes, semblent ne pas être convaincus que cette subvention soit la solution, et brandissent sérieusement la menace d'une grève après l'Aid Al-Adha.
