On croyait les prix du carburant à la pompe à une tendance baissière, mais que nenni, les distributeurs et autres acteurs en activité sur l'orbite des hydrocarbures voient l'affaire autrement. C'est ainsi que le prix du diesel va repartir à la hausse en principe de 0,90 à 1,02 dirham dès demain jeudi 1er septembre et non de 0.30 dirham comme murmuré auparavant, pour au moins une bonne quinzaine de jours, tandis que celui de l'essence devrait connaitre une sensible baisse de 0.12 dirham. Il se dit même que pour l'heure les entreprises de distribution de carburant n'ont pas encore informé les propriétaires de stations-service des nouveaux prix qui seront adoptés à partir du 1er septembre. Par contre elles promeuvent, l'approbation d'une augmentation du prix du litre du gasoil et une baisse du prix du litre d'essence. Des enseignes ont déjà affiché leurs prix et les autres devraient les suivre dans la foulée au fur et mesure que minuit approche. Ainsi le prix du litre du diesel devrait osciller entre 14,90 dirhams et 14,97 dirhams dès demain, du côté des stations les moins chères (Afriquia et Shell pour ne pas les nommer) au départ de la ville référence Mohammedia. Les prix des carburants dans les stations-service des autres villes du Royaume afficheront un niveau légèrement plus élevé. Le prix de l'essence devrait quant à lui baisser pour ne pas dire stagner dans les stations-services. L'augmentation du gasoil après trois baisses successives, ramènera inévitablement les protestations des professionnels sur le devant de la scène, malgré le soutien gouvernemental. L'Exécutif pour sa rentrée aura à faire à d'énormes défis socio-économiques dont l'inflation qui a vu le pouvoir d'achat des Marocains partir en fumée. Certes, bien des phénomènes y ont contribué comme la sécheresse qui affecte le monde agricole ou contexte international ce qui fait que l'inflation des prix n'est pas particulière au Royaume, mais elle est généralisée à plusieurs autres pays à travers le monde. Pour l'heure en cette rentrée, ce sont plutôt la hausse des prix des fruits et légumes et les prix du carburant qui restent élevés qui défrayent les chroniques et certains ménages ont du mal à suivre. Le contexte politico-social de la rentrée est tendu et d'aucuns s'attendent sans grandes convictions à des mesures gouvernementales pour une relance économique, afin de se rentrer dans leurs frais car ni le soutien à l'agriculture et encore moins celui du transport n'ont eu les effets escomptés à savoir en premier lieu empêcher la hausse des prix.