Après l'UMT, l'UGTM et la CDT, c'est autour de l'UNTM de déclarer forfait aux prochaines réunions inscrites dans le cadre du dialogue social avec le gouvernement. Son affiliation au PJD Dans un communiqué, paru ce mardi 4 décembre, le secrétaire général de l'Union nationale du travail au Maroc (UNTM) Abdelilah El Halouti a déclaré que son syndicat a décidé de ne plus prendre part aux réunions du dialogue social en raison du « maintien du gouvernement de son offre antérieure sans l'améliorer, à la suite des demandes formulées par le syndicat dans ses précédents communiqués ». Le dirigeant syndical a souligné que « l'offre du représentant du gouvernement lors de la réunion de lundi dans le cadre du comité technique mixte n'a connu aucun de changement ». Il ajoute aussi avoir a été « le premier à soumettre des propositions alternatives ouvertes à la négociation en vue de les porter à la Commission nationale du dialogue social pour acceptation ». L'objectif, selon Abdelilah El Halouti, était de « s'accorder sur une nouvelle offre avant l'approbation par le parlement du projet de loi de finances 2019 ». Ni l'affiliation au PJD ni la présence d'un interlocuteur de choix, en l'occurrence Mohamed Yatim (le ministre de l'Emploi est un ancien patron de l'UNTM) n'ont donc empêché la centrale syndicale de rejoindre le rang des boycotteurs des réunions de du dialogue social. À ce propos, Abdelilah El Halouti a réaffirmé que « la réussite du dialogue social était une responsabilité partagée dans laquelle le gouvernement assumait une plus grande responsabilité du fait de ses vastes pouvoirs, ce qui nécessitait de répondre aux demandes justes et légitimes que nous avions formulées dans un mémorandum complet concernant les secteurs public et privé et d'autres dossiers liés à la législation et aux libertés syndicales ». Lire aussi : Dialogue social : El Othmani compte sur le comité technique pour sortir du blocage