Le bureau de la Chambre de conseillers a décidé de convoquer le Chef du gouvernement le mardi 18 décembre prochain pour une discussion plénière au sujet de « la paix sociale » . Des échanges houleux en perspective. Le boycott des centrales syndicales des réunions tenues dans le cadre du « dialogue social » creusant l'écart entre les revendications et les propositions du gouvernement. Dans un communiqué, le bureau souligne que ce choix intervient « à la lumière des discussions des syndicats (les quatre plus représentatifs ayant leur conseillers dans la deuxième Chambre, NDLR) sur l'échec du dialogue social après le retrait de trois d'entre eux de la réunion du Comité technique pour le dialogue social en début du mois« . Les quatre centrales ont en effet décidé de boycotter les sessions de dialogue social avec le gouvernement El Othmani. Après l'UGTM (affiliée à l'Istiqlal), l'UMT (la plus représentative) et la CDT (ex voie syndicaliste de l'USFP), l'annonce de retrait de l'UNTM, pourtant inféodée au PJD, et dont l'ex patron n'est autre que l'actuel ministre de l'Emploi Mohamed Yatim), le dialogue social est en point mort. En réalité, Gouvernement et syndicats ne se sont mis d'accord sur aucune mesure commune, depuis le premier rendez-vous, début septembre dernier. Jettou avant El Othmani Dans son communiqué, le bureau de la Chambre des conseillers explique que la session plénière mensuelle de ce mardi, consacrée donc aux questions de « la paix sociale« , des « impératifs du décollage économique » et des « défis de la réhabilitation du capital humain » sera précédée d'un autre débat, également publique. Le président de la Cour des comptes se présentera à l'Hémicycle pour exposer un rapport « sur le travail des tribunaux financiers » indique le communiqué.