Le festival Nuits d'Orient de Dijon met le cap, cette année, sur la ville de Chefchaouen dont sont mis en valeur les patrimoines architecturaux et naturels, dans une dynamique passionnée d'échange interculturel. Les villes de Dijon et Chefchaouen, toutes deux inscrites au patrimoine mondial de l'UNESCO, offrent un terrain idéal pour une mise en lumière croisée de leurs richesses, qui nourrissent le dialogue entre les cultures. C'est dans cet esprit que cette manifestation propose l'exposition photographique «Regards sur deux villes: Dijon et Chefchaouen», un dialogue visuel entre deux modes d'architecture, de paysages et de symboles propres aux deux cités. «Il s'agit d'un travail de transmission culturelle à l'adresse de la communauté marocaine, mais aussi aux Français, pour qu'ils disposent des clés leur permettant de comprendre le Maroc en dehors des sentiers battus», confie à la MAP le photographe Mohamed Chadli. Pour Christine Martin, l'adjointe de la maire de Dijon, les Nuits d'Orient offrent une opportunité d'échange et d'ouverture aux autres sous le sceau de la découverte culturelle. «C'est un grand moment culturel de débats, de rencontres, et d'interactions qui se renouvellent et s'enrichissent depuis les débuts de ce festival il y a plus de deux décennies», a-t-elle indiqué dans une déclaration à la presse. Placée sous le signe du dialogue des cultures, l'édition 2025 du festival de Dijon propose 145 rendez-vous culturels, expositions, concerts, conférences, pièces de théâtre et projections de films, dans 46 lieux d'accueil répartis sur l'agglomération. À travers les arts visuels, la gastronomie ou le théâtre, cette 25e édition du festival illustre plus que jamais la vitalité des échanges entre les deux rives de la Méditerranée et la place essentielle qu'y occupe le Maroc.