Le 17 juin 2024 a marqué la célébration du trentième anniversaire de la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification (CNULD), une des trois grandes conventions adoptées lors du Sommet de la Terre à Rio en 1992, aux côtés de celles sur le changement climatique et la biodiversité. Cette date est un rappel poignant de l'urgence de la situation environnementale mondiale et particulièrement au Maroc où les effets du changement climatique se font sentir de manière aiguë. Les ONG écologistes, épaulées par le secteur scientifique et les institutions gouvernementales, redoublent d'efforts pour combattre ce fléau et préserver l'avenir écologique du pays, d'où la nécessité d'une action concertée pour combattre la dégradation des terres et les effets du changement climatique. En 1994, l'Assemblée générale des Nations Unies a officiellement lancé cette initiative pour sensibiliser le public aux problèmes de désertification, de dégradation des terres et de sécheresse. L'objectif est de promouvoir des solutions dirigées par l'homme pour inverser la tendance alarmante de ces phénomènes environnementaux. En cet exercice, la Journée mondiale de lutte contre la désertification et la sécheresse met un accent particulier sur la gestion future des terres. Chaque seconde, quatre terrains de football de terres arables se dégradent, ce qui équivaut à une perte annuelle de 100 millions d'hectares. L'Engagement des ONG et du Secteur Scientifique Face à ces défis, le rôle des ONG écologistes et de la communauté scientifique est plus crucial que jamais. En effet, des organisations locales et internationales se mobilisent pour sensibiliser et éduquer le public sur l'importance de la lutte contre la désertification. Par exemple, à l'occasion de cette journée, plusieurs associations et institutions à Oujda, telles que l'Université Mohammed Ier, le collectif écologiste de la région orientale, l'association Moulouya pour l'environnement et le développement, et de nombreuses autres ont organisé une campagne de sensibilisation et de nettoyage au parc forestier de Sidi Maâfa le 22 juin 2024. Ces entités travaillent en étroite collaboration avec des agences gouvernementales telles que l'Agence nationale des eaux et forêts et des entreprises locales engagées dans la préservation de l'environnement. La célébration de cette journée a pris la forme d'une série d'initiatives exemplaires. Les efforts de sensibilisation sont accompagnés d'actions concrètes. Cette initiative, menée sous le slogan « Unis pour la Terre : Notre Héritage, Notre Avenir », visait à restaurer cet espace vert essentiel, gravement affecté par la sécheresse et les maladies. L'importance de l'éducation et de la Sensibilisation Les volontaires, comprenant des jeunes, des étudiants, des enseignants et des membres de la société civile, ont participé à des opérations de reboisement, soulignant l'importance de la restauration écologique pour contrer les effets dévastateurs de la désertification. Ces activités soulignent l'importance de la restauration écologique pour lutter contre les effets néfastes de la désertification. De plus, les ONG plaident pour des politiques plus robustes et des mécanismes de financement afin de soutenir ces initiatives locales et garantir leur succès à long terme. Actuellement, environ 40 % des terres mondiales sont déjà dégradées, affectant plus de la moitié de l'humanité. Toutefois, des solutions existent. La restauration des terres dégradées peut non seulement sortir des populations de la pauvreté, mais également renforcer la résilience face aux changements climatiques. Le thème de cette année, « Unis pour la Terre : Notre Héritage, Notre Avenir », reflète cette volonté de mobilisation collective pour une gestion durable des terres. Malgré les progrès réalisés, les défis restent immenses. Le Maroc, comme beaucoup de pays arides et semi-arides, est confronté à une dégradation rapide de ses terres. Chaque année, ce sont l'équivalent de quatre terrains de football de terres arables qui disparaissent chaque seconde, totalisant une perte annuelle de 100 millions d'hectares dans le monde. Sensibilisation et actions concrètes L'avenir de la planète dépend de la capacité à agir maintenant. Les ONG écologistes jouent un rôle indispensable dans cette lutte en mobilisant les communautés, en plaidant pour des politiques environnementales efficaces et en mettant en œuvre des projets de restauration des terres. Les défis sont nombreux, mais les opportunités de faire une différence le sont tout autant. En renforçant les collaborations et en intégrant les jeunes générations dans ces efforts, il est possible d'inverser les tendances actuelles et de garantir un avenir durable pour tous. Bref, la lutte contre la désertification et la dégradation des terres est une bataille ardue, mais indispensable. Les efforts des ONG écologistes, combinés à un soutien institutionnel et à une prise de conscience globale, sont essentiels pour relever ce défi environnemental majeur et assurer un avenir dans lequel l'homme et la nature peuvent prospérer ensemble. Heureusement, des solutions existent et sont déjà en place. Le Fonds Mondial pour l'Environnement et d'autres institutions financières internationales soutiennent activement des projets de restauration et de gestion durable des terres.