L'Espagne a soutenu financièrement le projet d'usine de dessalement d'eau de Casablanca pour un montant global de 340 millions d'euros. Madrid a misé sur ce méga projet qui sera l'usine de dessalement d'eau la plus grande d'Afrique. Le soutien de l'Espagne se fait à travers des prêts accordés par le le Fonds pour l'internationalisation des entreprises (FIEM), l'Agence de crédit à l'exportation (Cesce) et le Fonds pour l'investissement étranger (FIEX), indique l'agence de presse espagnole Efe citant la secrétaire d'État espagnole au Commerce, Amparo López Senovilla. L'usine devrait avoir sa première phase construite pour février 2027, et est construite par un consortium incluant l'entreprise espagnole Acciona, aux côtés d'Afriquia Gaz et Green of Africa, deux entreprises marocaines détenues par la holding Akwa d'Aziz Akhannouch. Selon des sources au sein d'Acciona citées par EFE, les travaux de construction ont avancé de 20%, permettant dans une première phase de mobiliser une avec une capacité de 548 000 mètres cubes d'eau traitée par jour d'ici début février 2027, et 274 000 mètres cubes par jour pour la deuxième phase qui devrait être finalisée en août 2028. La secrétaire d'État espagnole a réaffirmé l'engagement du pays ibérique à continuer de soutenir activement le plan de modernisation des infrastructures du Maroc, lors d'une cérémonie pour sceller l'accord financier entourant la construction de cette usine de dessalement. L'événement a eu lieu en présence de la responsable espagnole, de la ministre de l'Économie et des Finances, Nadia Fettah Alaoui, ainsi que le directeur général de l'Office national de l'électricité et de l'eau potable (ONEE), Tarik Hamane, et l'ambassadeur d'Espagne au Maroc, Enrique Ojeda Vila. La ministre de l'Economie, a rappelé à cette occasion que ce projet d'usine de dessalement de Casablanca est l'un des plus emblématiques que le Maroc construit en ce moment. Il fait partie d'une stratégie nationale de construction d'usines de dessalement d'eau pour assurer la souveraineté nationale en eau potable. Le projet prévoit de mobiliser 1,7 milliard de mètres cubes d'eau potable provenant d'une vingtaine d'usines de dessalement d'ici 2030, contre une capacité actuelle d'environ 320 millions de mètres cubes.