Dans une nouvelle expression de convergence politique, le Congrès péruvien a adopté une motion reconnaissant l'Initiative marocaine d'autonomie comme une solution sérieuse et conforme au droit international, tout en dénonçant les liens du Front Polisario avec des groupes extrémistes et des réseaux terroristes et criminels. Un acte politique fort qui s'inscrit dans une dynamique internationale croissante en faveur de la souveraineté du Maroc sur ses provinces du Sud. Lima vient d'adresser un signal politique clair en ce qui concerne la question du Sahara marocain et les relations avec le Royaume. Lundi dernier, le Congrès péruvien a adopté, pour la deuxième fois en 2025, une motion réaffirmant son soutien sans ambiguïté à l'initiative marocaine d'autonomie pour le Sahara. Dans ce texte solennel, l'organe législatif ne se contente pas d'un simple appui de principe : il exhorte formellement l'exécutif péruvien à endosser la position du Royaume du Maroc, tout en alertant la communauté internationale sur les dérives inquiétantes du Front polisario. Cette motion s'inscrit dans le sillage d'un mouvement diplomatique mondial de plus en plus affirmé, en faveur de la reconnaissance de la souveraineté marocaine sur ses provinces du Sud. Elle consacre ainsi l'élargissement d'un consensus international autour de l'Initiative d'autonomie présentée par le Maroc en 2007, qualifiée par de nombreux États, dont les États-Unis, la France et l'Espagne, la base la plus réaliste et viable pour une solution durable au conflit artificiel autour du Sahara. Une dénonciation ferme des dérives du polisario Portée par la députée Carmen Patricia Juarez Gallegos, la motion adoptée par le parlement péruvien ne se limite pas à une déclaration de soutien. Elle dresse un réquisitoire sans concession à l'encontre du Front polisario, mettant en lumière ses liens documentés avec des organisations extrémistes, au premier rang desquelles le Hezbollah, ainsi qu'avec des réseaux de trafic d'armes et de traite d'êtres humains. Ces accusations sont étayées par des rapports émanant de centres de recherche internationaux, qui alertent sur l'influence délétère de l'axe Téhéran-Hezbollah-polisario dans la région. Selon le texte, ces alliances troubles visent à déstabiliser la région du Maghreb et à y implanter une idéologie extrémiste par la prolifération d'armes et le financement d'activités radicales, constituant une menace directe pour la stabilité de l'Afrique du Nord et de l'espace euro-méditerranéen. Le Congrès péruvien invite, dans ce contexte, la communauté internationale à reconsidérer la nature même du Polisario, en explorant sa possible requalification en tant qu'organisation terroriste, au vu des faits relevés. Cette démarche, précise la motion, serait en phase avec l'exigence d'adopter des mesures cohérentes pour endiguer les menaces sécuritaires régionales. En rappelant la longue tradition d'amitié qui unit le Pérou et le Maroc depuis l'établissement de relations diplomatiques en 1964, le texte adopté souligne la volonté du législatif péruvien de renforcer les liens avec les pays œuvrant pour la paix, le développement et le respect des droits humains. Le soutien à la souveraineté du Maroc est ainsi présenté non seulement comme une prise de position géopolitique, mais également comme une affirmation des principes de légalité internationale et de sécurité partagée.