Quatre membres d'une même famille ont été retrouvés morts dans leur domicile du quartier Al Manzah à Soualem, dans la province de Berrechid. La découverte macabre, faite après la détection d'une forte odeur nauséabonde, a conduit la justice à ordonner une autopsie pour déterminer les causes exactes du drame. Le parquet compétent de la juridiction de Settat a ordonné, ce lundi, de soumettre les corps des quatre victimes à une autopsie afin de déterminer les causes réelles de leur décès. Les corps ont été découverts dans un état de début de décomposition dans leur maison. Selon des sources officielles, la famille avait disparu de la circulation avant que les voisins ne remarquent une odeur suspecte, les incitant à alerter les autorités locales et la gendarmerie royale de Soualem Kettani, province de Berrechid, région de Settat. Sur place, la gendarmerie a été assistée par l'équipe judiciaire, des spécialistes en identification médico-légale et scène de crime, ainsi que par les éléments de la protection civile, des représentants de l'autorité locale et des forces auxiliaires. Les voisins se sont spontanément rassemblés pour tenter de comprendre les circonstances de cette disparition. Le domicile était verrouillé, sans bruit ni mouvement, à l'exception de l'odeur nauséabonde. Quelques vêtements, laissés à sécher, semblaient avoir été lavés deux jours auparavant, ce qui a poussé les autorités à solliciter le procureur général près la cour d'appel de Settat, qui a ordonné l'ouverture de la maison. À l'intérieur, les forces de l'ordre ont découvert quatre corps : le père, « H.A. », né en 1988 à Taounate, son épouse « S.A. », née en 1998 à Bni Smih, Chefchaouen, leur enfant de 5 ans, «A.H.», ainsi qu'un fœtus retrouvé entre les jambes de la mère. L'odeur intense a obligé les agents de la protection civile et les gendarmes à porter des masques, certains ayant eu recours à des bouteilles d'oxygène pour sécuriser la zone avant l'examen et l'évacuation des corps. Les premières constatations ont révélé que le père avait été retrouvé en tenue de bain, laissant soupçonner une intoxication au monoxyde de carbone comme cause possible du drame, hypothèse qui sera confirmée ou infirmée par les résultats des autopsies supervisées par le procureur compétent à Settat. L'examen de la scène a duré plus de deux heures avant que les corps ne soient transférés sur deux véhicules dédiés au transport mortuaire, vers le service de médecine légale du centre hospitalier Hassan II de Settat. Ils seront ensuite remis à la famille pour l'inhumation, après l'accomplissement des formalités légales prévues dans ce type de dossier.