La Libye se dirige vers des élections, quelques années après la chute de Mouammar Kadhafi en 2011. Jeudi 28 février, le chef du Gouvernement d'union nationale (GNA) Fayez al-Sarraj et son rival, le maréchal Khalifa Haftar se sont accordés pour la tenue des élections. Conclu à Abu Dhabi, l'accord entre les deux rivaux doit mettre fin à la période de transition dans laquelle la Libye est plongée depuis la chute de Mouammar Kadhafi. « Les deux parties se sont entendues sur la nécessité de mettre fin à la période de transition à travers des élections générales mais aussi sur les moyens de préserver la stabilité de la Libye et d'unifier ses institutions », a indiqué un tweet de la Mission d'appui des Nations unies en Libye (Manul). Divisée, la Libye est actuellement gouvernée par un pouvoir bicéphale, le gouvernement d'union nationale est dirigée par Fayez al-Sarraj (reconnu par les instances internationales) et dans l'Est, c'est le maréchal Khalifa Haftar qui dirige, soutenu par l'Armée nationale libyenne (ANL). Les deux hommes rivaux s'étaient rencontrés la dernière fois en mai 2018 à Paris pour discuter de la tenue des élections, mais ils étaient sortis sans trouver d'accord, laissant le pays dans un état lamentable, divisé par les miliciens et les guerres de pouvoir.