Le président algérien, Abdelaziz Bouteflika, qui a annoncé, lundi, sa décision de renoncer à briguer un 5è mandat présidentiel, a dans la même foulée, mis fin aux fonctions du Premier ministre, et allié des premiers jours, Ahmed Ouyahia. Un tandem a été désigné pour assurer la direction des affaires. Pour diriger la période de transition devant précéder les élections, également reportées, le choix a été porté sur des figures de vieille garde, à savoir Noureddine Bedoui, désigné comme Premier ministre et Ramtane Lamamra, qui assurera les fonctions de vice-Premier ministre, ministre des AE. Noureddine Bedoui Le nouveau Premier ministre algérien (59 ans), assurait depuis 2015, les fonctions de ministre de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagement du territoire. Auparavant, il gérait le portefeuille de la Formation et de l'Enseignement professionnels. Ce diplômé de l'Ecole nationale administration (ENA), a fait la totalité de sa carrière au sein de l'administration algérienne. Ramtane Lamamra Celui que Bouteflika a nommé vice-Premier ministre, ministre des Affaires étrangères, est un vieux routier de la politique algérienne. Lamamra qui a déjà occupé le poste de chef de la diplomatie algérienne entre 2013 et 2017, a fait la majorité de sa carrière dans la vie diplomatique, en étant plusieurs fois ambassadeur et en menant différentes missions de médiation sous les auspices des Nations unies et de l'Union africaine (UA). A 67 ans, il est rappelé pour occuper les devants de la scène algérienne. Il y a quelques semaines, Lamamra a été nommé ministre d'Etat, conseiller diplomatique auprès du président.