Le gouvernement chinois a invité plusieurs médias de par le monde, dont Hespress FR, à faire le déplacement à Urumqi, à l'ouest du pays, pour s'informer des efforts déployés par les autorités locales dans toute la région de Xinjiang, pour lutter efficacement contre le terrorisme et l'extrémisme religieux violent. Le point avec notre envoyé. Depuis quelques temps, la région autonome Ouïgoure du Xinjiang, sous l'influence combinée des séparatistes, des extrémistes religieux et des terroristes, a connu des attaques terroristes fréquentes, qui ont été préjudiciables à la vie et à la propriété des gens de tous les groupes ethniques au Xinjiang. Pour éclairer l'opinion publique internationale sur ce phénomène qui prend de l'ampleur dans le monde entier, le gouvernement chinois a invité plusieurs journalistes représentant des supports médiatiques, dans le cadre d'un voyage de presse, en vue de faire la lumière sur la situation dans ce pays qui inaugure, par la même occasion son grand événement sur l'initiative « la Ceinture et la Route ». Dans ce sens, un rapport a été présenté aux participants sur les progrès, les contributions et les perspectives de cette initiative. Le document, rédigé par le bureau du groupe dirigeant pour la promotion de l'initiative « la Ceinture et la Route », a été rendu public à la veille du deuxième Forum de « la Ceinture et la Route » pour la coopération internationale (FCR), prévu du 25 au 27 avril à Pékin. « La Ceinture et la Route » est une initiative pour un développement pacifique et une coopération économique, au lieu d'une alliance géopolitique ou militaire, selon le rapport, qui explique qu'« il s'agit du processus d'un développement ouvert, inclusif et commun, et non d'un bloc exclusif ou d'un 'club de la Chine' ». « Elle ne fait pas de différence entre les pays en fonction d'une idéologie ni ne joue un jeu à somme nulle. Les pays sont invités à rejoindre cette initiative selon leur volonté », est-il souligné, pour faire remarquer que l'initiative « la Ceinture et la Route » a transformé des idées en actions et une vision en réalité, et s'est transformée en un produit public largement accepté par la communauté internationale. Proposée par la Chine en 2013, cette initiative fait référence à la ceinture économique de la route de la soie et de la route de la soie maritime du 21e siècle. Elle a pour but de construire un réseau commercial et d'infrastructures reliant l'Asie avec l'Europe et l'Afrique le long de l'ancienne route de la soie dans le sud du Xinjiang, où vivent toujours environ 1,63 million d'habitants dans une situation d'extrême pauvreté. Des milliers d'attaques au Xinjiang Outre des journalistes chinois, les autres reporters, ayant pris part à la journée du briefing, viennent du Japon, Belgique, Israël, Etats-Unis, Suisse, Turquie, Egypte, Jordanie, Maroc, Arabie Saoudite, Emirats arabes Unis, Qatar, Kirguistan, Iran, Afghanistan, Inde, Pakistan, Bangladesh, Malaisie, Kasakistan, Biélo-russie et Russie, ainsi qu'une délégation du bureau de presse de l'Union européenne. Durant leur séjour au Xinjiang, les journalistes du monde ont commencé leur séjour par visiter des communautés, des agriculteurs et des entreprises de haute technologie, et ont eu des entretiens avec des étudiants de l'Institut islamique, spécialisé dans l'enseignement des préceptes de l'Islam. Créé en 1982, ce centre de formation, administré par le bureau des Affaires ethniques et religieuses de la région, dispose de 12 organisations d'internats. Il a été construit en 2012 et agrandi en 2017 pour occuper une superficie de 50.000 mètres carrés, pour un investissement de 279 millions de Yuan. D'après son directeur Cheikh Abdurrazik, ce centre de formation, qui prend en charge 1100 étudiants, est essentiellement un internat, où un hébergement gratuit incluant la nourriture musulmane est offert, et les stagiaires rentrent chez eux régulièrement. « L'établissement est conforme à la loi anti-terroriste, au code pénal et à la Constitution de la Chine », a-t-il indiqué. Selon des statistiques incomplètes, entre 1990 et fin 2016, les forces séparatistes, terroristes et extrémistes ont lancé des milliers d'attaques au Xinjiang, tuant un grand nombre de personnes innocentes et des centaines de policiers, et causant des dégâts matériels considérables. Au Centre international de convention et d'exposition du Xinjiang, les journalistes ont assisté à une exposition sur les principales affaires de terrorisme dans la région. La situation revient à la normale Aujourd'hui, la situation est revenue calme, parce que le Xinjiang s'est concentré, au cours de ces dernières années, sur la prévention du terrorisme en frappant à la racine et à la source des problèmes. La région aspire à déjouer les attaques terroristes en fournissant une plateforme aux personnes qui ont été influencées par des pensées extrémistes et ont commis des crimes mineurs, pour qu'ils puissent réformer leur façon de penser, apprendre le mandarin, renforcer leur sensibilisation au droit et maîtriser des compétences professionnelles. Jusqu'à présent, aucune activité terroriste violente n'a été rapportée dans le Xinjiang au cours des 25 derniers mois, selon les autorités. D'après les responsables de la région, rencontrés par Hespress FR, « les efforts du Xinjiang dans la lutte contre le terrorisme et l'extrémisme basés sur l'expérience internationale anti-terrorisme ont obtenu des progrès évidents et les habitants au Xinjiang sont satisfaits de leur vie et se sentent plus en sécurité ». Pour Chen Quanguo, chef du comité du Parti communiste chinois (PCC) pour le Xinjiang, les différents groupes ethniques du Xinjiang, ainsi que d'autres groupes ethniques à travers le pays avaient constitué une communauté de destin. « Depuis le 18e Congrès national du PCC, le Comité central du PCC ayant Xi Jinping comme noyau dirigeant attache une grande importance au Xinjiang », a-t-il expliqué. Et d'ajouter que « le Xinjiang applique de manière globale la politique ethnique du Comité central du PCC, défend fermement l'unité ethnique, respecte et protège intégralement la liberté de religion de la population de tous les groupes ethniques ». Pour Shohrat Zakir, président du gouvernement régional, « la bonne situation actuelle du Xinjiang est le résultat des mesures efficaces de lutte contre le terrorisme ». Le livre blanc Pour rappel, le Bureau de l'information du Conseil des Affaires d'Etat (gouvernement chinois) vient de publier un livre blanc, intitulé « La lutte contre le terrorisme et l'extrémisme et la protection des droits de l'Homme au Xinjiang ». Le gouvernement chinois s'oppose fermement à toutes les formes de terrorisme et d'extrémisme, et reste résolu à frapper fort, conformément à la loi, contre tout comportement prônant le terrorisme et l'extrémisme et tout acte impliquant l'organisation, la planification et la mise en oeuvre d'activités terroristes ou la violation des droits de l'homme des citoyens, annonce le livre blanc. Dans le monde d'aujourd'hui, aucun pays ne peut se détourner des défis du terrorisme et de l'extrémisme, indique-t-il. « C'est seulement en renforçant notre communauté de destin, en abandonnant le deux poids deux mesures, en intensifiant la confiance politique mutuelle, en atteignant le consensus stratégique et en promouvant les échanges et la coopération, que nous pouvons effectivement freiner et combattre le terrorisme et l'extrémisme dans l'intérêt de la paix et de la stabilité du monde », met en avant le document.