Les autorités locales de la province d'Al Haouz rejettent, dimanche, que les allégations proférées par un marchand ambulant, disant avoir été menacé de viol par des éléments des Forces auxiliaires. Ce marchand aurait affirmé que des éléments des forces auxiliares l'auraient obligé, selon lui, à embrasser leurs chaussures, sont "dénuées de tout fondement". "Après avoir reçu une plainte d'un citoyen affirmant avoir été victime, au siège de la caïdat d'Aghouatim, de coups et blessures de la part de quatre éléments des forces auxiliaires qui l'ont menacé, selon ses dires, de viol et l'ont obligé à embrasser leurs chaussures, l'inspection des Forces auxiliaires (zone Sud) a mené , sur instruction du ministère de l'intérieur, une enquête interne". Cette enquête, a précisé la même source, a révélé qu'une altercation verbale a eu lieu, le 14 juillet, entre deux éléments des Forces auxiliaires en civil et un marchand ambulant. "Ayant ressenti une humiliation de la part de ce marchand ambulant, ajoute la même source, les deux éléments sont revenus en uniforme sur les lieux de la dispute pour le conduire au siège de la caïdat où il a subi un mauvais traitement ". Apres enquête, Il s'est avéré que "les déclarations du marchand ambulant alléguant avoir été menacé de viol et obligé à embrasser les chaussures sont dénuées de tout fondement", a souligné la même source, indiquant que les deux éléments des Forces auxiliaires ont été suspendus et que des mesures disciplinaires ont été prises à leur encontre, conformément au règlement en vigueur. La même source a conclu que les autorités concernées ont procédé, le 15 juillet 2013, immédiatement après avoir reçu la plainte du citoyen en question, à l'ouverture d'une enquête et pris les mesures disciplinaires en vigueur à l'encontre des deux éléments fautifs. MAP
