Fidèle à lui-même, l'Etat terroriste d'Israël défie une fois de plus la communauté internationale et le droit international qui lui a donné naissance en 1948 et, bien entendu, le droit humanitaire. Cet Etat colonialiste qualifié à juste titre d'ailleurs par le Général De Gaulle d'arrogant et de dominateur s'en prend déjà bien avant sa création en complicité avec les « grandes puissances » de l'époque culpabilisées par ce qu'a fait Hitler, à un peuple palestinien démuni, forcé à un Exodus et vivant aujourd'hui non seulement prisonnier dans son propre pays mais un apartheid pire que celui qu'a connu l'Afrique du Sud. Encouragé par un soutien inconditionnel et aveugle des Etats-Unis dont le président actuel George W. Bush avait déclaré un jour que « Les Etats-Unis sont une partie d'Israël et Israël est une partie des Etats-Unis », l'enfant naturel donc et le 51éme Etat américain implanté au cœur du monde arabe continue imperturbablement son génocide programmé. Pour ne pas remonter loin dans le conflit israélo-arabe, rappelez-vous qu'en 1982, le bourreau Ariel Sharon avait commis les pires massacres contre l'humanité avec ce qu'il a fait à Sabra et Chatila. Et comme l'avait dénoncé l'artiste français en son temps et en chantant : « les victimes témoignent du fond de leur tombeau qu'un génocide est israélien.» Aujourd'hui, c'est son successeur Ehud Olmert et sa clique qui poursuivent la sale besogne, une symphonie sioniste et macabre encore inachevée en Palestine et au Liban. Ce dernier subit pratiquement depuis prés d'un mois une guerre de destruction massive. Dans les deux cas de figure, l'Etat voyou d'Israël justifie sa barbarie par l'enlèvement de trois soldats donnant au passage la preuve par neuf que trois soldats valent plus que deux peuples. Israël et ses protecteurs appartenant au « monde dit libre et civilisé » oublient ou refusent de comptabiliser les dizaines de milliers d'innocents palestiniens et libanais abattus froidement par l'armée sioniste et les destructions de dizaines de milliers de foyers sans parler du mur de la honte qu'il érige. Par la folie raciste et meurtrière sioniste, le Liban est à feu et à sang. Un petit pays réduit à néant, plus d'un millier de morts et des milliards de dollars d'infrastructure partis en fumée sous le fallacieux prétexte d'extirper le Hezbollah du sud du Liban. Pour comprendre les jeux et les enjeux de ce qui se déroule, La Gazette du Maroc a contacté et en exclusivité des personnalités arabes et étrangères. Pour Walid Joumblatt, chef politique libanais : « Le Liban brûle entre les surenchères des Arabes, l'expansionnisme iranien et le régime criminel israélien». De son côté, l'ancien grand reporter de France inter Alain Ménargues, affirme que par leurs actes, « les Israéliens ont perdu confiance en eux-mêmes ». Pour Uri Avnery, ancien fondateur du mouvement « La Paix Maintenant », « le massacre de Cana est un crime de guerre. » Pour sa part, le Dr. James Zogby estime qu'une fois le conflit arrêté « la solution doit être trouvée par les Libanais eux-mêmes, sans la menace d'une force interne ou externe. » Pour les Palestiniens, le porte-parole du mouvement Hamas, Moushir Al Masri «Le temps de l'indignation et de la dénonciation est révolu ». En attendant que nos cousins reviennent à la raison et se rappellent l'holocauste dont ils ont été victimes et qui n'a pas été l'œuvre du monde arabe, la machine infernale israélienne continue sa politique de la terre brûlée, mais la grande Histoire retiendra et se souviendra. Toutefois, les Arabes qui ont la « qualité » d'avoir une mémoire courte doivent s'en prendre à eux-mêmes également. Et pour cause : ils avaient refusé d'entendre et d'écouter deux voix de sagesse maghrébine. La première en la personne de Feu Habib Bourguiba qui en 1965 et dans son célèbre discours prononcé à Jéricho, avait suggéré aux Palestiniens en particulier et aux Arabes en général d'accepter le partage initié par l'ONU et en homme de droit, il leur a dit que si Israël refusait la résolution onusienne qui constitue son acte de naissance, dans ce cas-là, Israël est caduc. Le même discours et les mêmes conseils précieux leur ont été prodigués par Feu Hassan II. Les deux visionnaires ont été traités de traîtres par le panarabisme conduit par Jamal Abdel Nasser. Mais que le monde entier sache ou se rappelle que sous Israël, il y a la Palestine.