L'office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA) a mis fin aux rumeurs circulant sur le prétendu renvoi d'huile d'olive marocaine depuis l'Europe. Selon l'institution, aucune cargaison nationale n'a été refusée par les autorités européennes pour cause de résidus de pesticides. Les allégations évoquant la présence de chlorpyrifos ont été qualifiées d'infondées. L'ONSSA précise que le retrait d'un lot signalé par l'Agence fédérale belge de sécurité de la chaîne alimentaire (AFSCA) en 2024 était uniquement lié à des informations manquantes sur l'étiquetage, notamment le numéro de lot et la date de péremption, rendant impossible la traçabilité de l'origine exacte du produit. Sur le plan national, les inspections menées par l'ONSSA dans les unités de production concernées ont confirmé le respect strict des normes sanitaires. Le bureau souligne que la filière oléicole est étroitement encadrée : près de 780 autorisations sanitaires ont été délivrées, et des centaines d'inspections annuelles garantissent la conformité des produits, avec des actions correctives allant de la suspension de licences à la destruction de lots non conformes. L'ONSSA renforce également le contrôle des résidus de pesticides, avec un programme d'analyses passant de 1 536 échantillons en 2020 à plus de 6 600 en 2025, incluant fruits, légumes et olives. Les tests sont réalisés dans des laboratoires agréés et supervisés par des experts, conformément aux standards internationaux. Cette communication vise à rassurer les consommateurs et les partenaires internationaux sur la qualité de l'huile d'olive marocaine, pilier de l'export agroalimentaire du Royaume.