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AU MILIEU DE L'OCEAN CORRUPTIF ET NEPOTIQUE : Les fonctionnaires intègres, ça existe !
Publié dans La Gazette du Maroc le 31 - 07 - 2006

Depuis quelques années, nous nous révélons à nous-mêmes comme un peuple mal administré, mal encadré et mal représenté. Tantôt vindicatifs, tantôt lucides, des milliers sinon des millions de kilomètres de pages ont tenté de camper la réalité du «laisser-aller» telle que vécue par le commun des citoyens. Les mœurs corruptives, clientélistes et népotistes que chacun peut aisément tout à la fois constater et subir, ont été décrites et dénoncées en long et en large. A dire qu'il n'existe plus dans ce pays un seul honnête fonctionnaire ! Que chaque document administratif coûte à son demandeur un « billet » conséquent ! Mais, au milieu de ce capharnaüm où la démocratie est fouettée à longueur de journée, au cœur d'un océan de non droit, des femmes et des hommes se préservent jalousement contre l'indignité. Ils ne sont pas si rares que cela. Oui…des fonctionnaires honnêtes, cela existe encore. Reportage.
En amont, au stade de la définition de l'assiette, la cartographie fiscale contient des secteurs géographiques à la tête desquels sont nommés des inspecteurs des impôts. Responsable de l'un des secteurs les plus importants, El O. Mohamed peut s'enorgueillir de n'avoir jamais accepté un seul dirham corrupteur. En trente-cinq ans de carrière, il a pourtant vu défiler dans son bureau des enveloppes, des écrins, des lots de terrain, des propositions de voyages… « Je n'ai jamais permis à mon âme de se laisser soudoyer par ce genre de tentations. Chaque fois qu'un fonctionnaire accepte de se faire corrompre, il signe un attentat contre la dignité de son pays ». Pourtant, l'inspecteur « hors cadre » ne vit pas le jour sur un landau tapissé de soie de Birmanie. Son père était un humble « taleb», « Mon père était fier d'appartenir à la communauté des « porteurs du Livre de Dieu » (hamalat kitab Allah) ». Orphelin de mère, il a été élevé par sa belle-mère. Quand il s'énerve, il sourit ; il baisse la voix quand l'indignation l'étouffe. Une règle d'or : ne jamais heurter la sensibilité d'un concitoyen. En d'autres temps, sous d'autres cieux, ce fonctionnaire modèle aurait fini sa carrière à la tête d'une direction centrale du ministère des finances. Il n'en a rien été. Il sauva l'honneur à la faveur du fameux DVD.
La corruption : un choléra étatique
Militant de Transparency Maroc, Hafid E. refuse toute relativisation du phénomène de la corruption. Pour lui, cette dernière «ressemble au choléra. Tous les deux sont contagieux et mortels. Le pire est que l'acte de corrompre et/ou de se faire corrompre soit devenu la norme. Un fonctionnaire honnête est un élément dangereux pour ses collègues. Il est l'empêcheur d'«extorquer en rond». Il est marginalisé, fragilisé, mis sur la voie de garage» Quelle peut être alors la proportion des fonctionnaires honnêtes au sein de notre administration ? «Sûrement pas la majorité. Les tentations fleurissent au regard des salaires ridicules et de la multiplication des besoins. Je vais être vraiment gentil en vous répondant : un peu moins que le tiers» Hafid a voué son temps libre à la traque des pratiques corruptives et népotiques. Pour piéger les brebis galeuses, il va jusqu'à jouer le pauvre citoyen sans appui, prêt à débourser pour obtenir quelque droit. Lorsque le fonctionnaire est prêt à encaisser le «billet», Hafid lui administre la « raclée citoyenne » : rappel des textes de lois, des discours royaux et jusqu'aux versets coraniques…etc. Mais des citoyens «justiciers» comme Hafid ne courent pas les rues. La pression des besoins accule les corrupteurs et les corrompus à adopter un profil bien bas. L'essentiel est de «régler l'affaire» (qdi l'gharad). «Qui dispose d'assez de temps et de nerfs pour entreprendre une procédure et la mener jusqu'au bout ?», s'interroge Mustapha G. avocat au barreau de Casablanca.
«Tu connaîtrais pas quelqu'un qui… ?»
En réalité, face à une contrainte civile ou pénale, le Marocain dégaine un réflexe de type clanique. Il ne téléphone pas pour s'enquérir des formalités requises ou des procédures en cours. Il ne consulte pas son avocat. Il n'a a la bouche qu'une seule et unique question : «Tu connaîtrais pas quelqu'un qui … ?» Arrêté pour un délit, il envoie les siens à la chasse de quelque policier véreux pour stopper la procédure avant la phase judiciaire proprement dite. Passé sous mandat de dépôt, sa famille cherchera l'avocat corrupteur qui «réglerait l'affaire» avec le juge. La pression exercée sur les fonctionnaires de la P.J et les magistrats du pénal est tellement forte qu'il faudrait être armé d'une bonne batterie de valeurs morales pour y résister.
A une dizaine de kilomètres de Marrakech, sur la route d'Aït Ourir, se trouve le Caïdat d'Oulad Hassoune. Il est 8 h. Le jeune Caïd, homonyme d'un grand guerrier de l'époque antéislamique, est déjà là. Nous passerons toute la matinée à voir évoluer les administrés dans la cour de l'édifice. Le bureau du Caïd est constamment ouvert. Il ne se fermera à aucun moment. De temps à autre, ce dernier sort et s'enquiert lui-même des doléances des citoyens. Il écoute, analyse et dispache les tâches vers les chioukhs, moqaddems et autres responsables de services. Ici, en cette veille d'élections sénatoriales partielles, les problèmes quotidiens des citoyens sont prioritaires. Cheikh Omar est catégorique : «M. le Caïd est très humain avec les gens aussi bien qu'avec ses collaborateurs. Mais gare à ceux qui se jouent du service public dans son arrondissement !» Je demeure, malgré tout, sceptique. D'autant que je n'ai guère décliné ma fonction de journaliste. Et voilà que la voix d'un moqaddem me parvint toute tranchante : «Si tu ne reprends pas ton argent, j'appelle les agents des forces auxiliaires de suite !» Encore un citoyen qui se croit obligé de glisser un billet dans la main d'un agent. La riposte du moqaddem finit par nous convaincre de l'esprit rigoureux instauré dans ce Caïdat. A la Wilaya de Marrakech, nous rapportons ce que nous vîmes durant la matinée. Chef de service et responsable associatif, Abdelouahab E. confirme la rectitude morale du Caïd avant d'ajouter : «La nouvelle génération arrivée aux services centraux et dans le corps préfectoral a été tellement bien sélectionnée par Sa Majesté que la moralité est devenue l'impératif premier. La génération de M. Mounir Chraïbi est intraitable au chapitre des égarements immoraux. Responsable de la division économique et de la coordination, M. Azzouzi, évoquant les «choses de la ville», développe une vision du service public qui doit intégrer de la valeur ajoutée dans la gestion de l'espace territorial. «Pensez que les différents types de négligence du service public peut endommager sérieusement l'attractivité économique. Au même titre que l'insécurité ou la contrebande», nous dit-il. Au Maroc, la corruption peut atteindre bon an mal an jusqu'à 2 points de moins en termes de PNB. Compréhensible. Les fonds qui devraient aller à la construction d'écoles, d'hôpitaux et autres services sociaux s'évaporent au prix d'enveloppes empochées par les ripoux. Sans compter les pertes sèches subies par le fisc.
Le mal du favoritisme de type corruptif ou népotique a investi également le secteur privé. Même les institutions financières. Présidant un groupe qui fait une progression fulgurante en termes de création d'emplois, Kamal L. a vu son dossier de crédit purement et simplement refusé. Le dossier, crédible et bien ficelé, a pourtant reçu le feu vert du directeur d'agence. J'ose à peine vous raconter les conditions dans lesquelles ce refus fut ordonné. Lors d'un dîner privé, à l'évocation du nom du lient, entre deux bouchées de pastilla, le directeur général de banque ordonna le rejet du dossier ! La «tête du client» ne lui est pas revenue. Acculé à «avancer pour ne pas reculer», l'investisseur a dû vendre deux biens personnels pour irriguer son groupe en cash flow. «C'est proprement désespérant que l'une des plus grandes banques de la place puisse user de mœurs aussi dégueulasses. Même pour acheter l'argent, qui plus est aux taux dignes du capital risque, il faut se garder de déplaire au patron de ta « banque de trente ans». A l'ère de la mondialisation des flux financiers, ces épiciers du fric «prennent leur pied» en assassinant votre entreprise par étouffement. Le financement bancaire n'est-il pas à l'entreprise ce que l'oxygène est à l'être humain ? Des mœurs nauséabondes continuent à survivre au sein du monde de la finance », nous dit Kamal L. qui insiste pour préciser : «Les brebis galeuses doivent être évacuées de nos banques nationales qui, de l'avis des meilleurs experts internationaux, comptent parmi les performantes de notre continent. En témoigne leur pénétration des espaces maghrébin et, plus généralement, africain».
Sans rigorisme, ni excessive tolérance
Port de Tanger. Il est 9 h. Le bateau «Le Marrakech» déverse ses passagers et leurs véhicules. Omar E., responsable des douanes, est debout. Ses agents contrôlent les arrivants. «Nous devons bien contrôler tout en faisant montre du maximum de célérité possible. C'est une équation très éprouvante, vous savez», nous confie l'un des agents en poste. En tenue civile, Omar E. est là, pointé à quelques mètres du point de contrôle. Les dispositions législatives et réglementaires au bout de la langue, il arbitre promptement. Sans rigorisme. Sans tolérance excessive non plus. Chez ce fonctionnaire pétri de modestie, le service du citoyen fait figure de onzième Commandement. «La loi doit être appliquée sans caporalisme. Comment se permettre d'engueuler ceux-là même qui constituent notre raison d'être sans compter le fait que nous soyons payés grâce à leurs contributions fiscales ? Après tout, nous sommes les gardiens de la sécurité économique, financière, territoriale et même sanitaire des Marocains. C'est une responsabilité fondamentale. Y faillir équivaudrait à mettre la vie de nos concitoyens en péril», nous dit Omar E. De 9h à 11h30, aucun incident. Pas un seul billet malsain dans la poche d'un douanier. Là aussi, notre discrétion était de rigueur ; notre identité journalistique n'a pas été révélée. L'exemple de ce fonctionnaire modèle force l'admiration en ces temps où la déflation de l'obsession sécuritaire est bien souvent assimilée à l'impunité.
En vérité, les peuples n'ont que les fonctionnaires qu'ils méritent. La société marocaine traîne, en effet, deux traditions calamiteuses : l'héritage administratif français qui a fait des procédures l'alpha et l'oméga de la vie publique et la tradition, éminemment tribale, de quintessence maraboutique et d'essence makhzénienne, qui a inventé les concepts de « ziara », «biad», «barok», «hlaoua»…etc. D'inspiration jacobine, les procédures françaises menottent la réforme de l'Hexagone lui-même au registre de la compétitivité, face aux Américains et, plus encore, aux Asiatiques. Quant à la tradition «caïdale» de «hlaoua» -devenue entre-temps «café» (qahwa) - elle cloue le Royaume sur un réflexe qui intoxique continuellement le corps de l'Etat. Pourtant, l'ensemble des Marocains voudrait que ce dernier devienne moderne et démocratique. Il y a là un paradoxe dont on néglige constamment la portée et les conséquences. En effet, nos concitoyens sont passés maîtres dans la dénonciation des turpitudes de leur administration tout en en commettant les pires dans l'exécution de leurs propres tâches quotidiennes. On prend plaisir à s'indigner de ce qu'on met un malin plaisir à commettre soi-même. L'exemple du chauffeur de taxi est édifiant à cet égard : on refuse le viol du feu rouge aux autres. Jamais à soi-même !
Quand les politiques «percussionnent», les citoyens dansent…
Cet imaginaire rétif aux devoirs a longtemps privilégié les raccourcis amoraux et immoraux. Puisque l'on peut tout acheter, à quoi bon respecter les délais, les procédures et les normes ? Cette conception très élastique de l'Etat a engendré la configuration parlementaire qui nous est de plus en plus lointaine. Allègrement hautaine. La presse fait quotidiennement état des assauts lancés par nombre de nos parlementaires contre l'Etat de droit en construction. Les dernières semaines ont vu pas mal d'entre ces messieurs s'adonner aux enchères pour rejoindre la Chambre haute. Quand l'élite politique joue aux percussions délictuelles, les citoyens, peuvent-ils s'empêcher de danser ?
Lorsque le Roi, la société civile, les tenants internationaux de la guerre des parts de marché recommandent la morale aux registres de l'administration, de la justice et des comportements économiques, ils ne visent nullement l'étouffement de la société. Ils savent que, à l'instar des Italiens, des Coréens ou des Thaïlandais, le vieux Royaume du Maroc gardera des substrats de son histoire seigneuriale. «La question en la matière n'est pas celle de savoir si nous arriverons à éradiquer les comportements malsains à l'intérieur de l'Etat, mais bien celle d'être sûr d'arriver à la primauté du droit sur les réflexes claniques», nous déclare Mohamed El Faïz, professeur d'économie politique à l'Université Cadi Ayyad.
En tous cas, force est de constater que le comportement de la communauté des fonctionnaires n'est pas totalement avarié. Les exemples que nous avons évoqués plus haut sont édifiants. Mais le chemin demeure long. L'urbanisation des mœurs se fait, certes. Mais à quel rythme ? Deux ou trois générations de citoyens devront encore supporter les flottements et les sauts périlleux de notre administration. «Il faudrait que la tradition des contraintes légales, démocratiquement délibérées et minutieusement exécutées, soit suffisamment ancrée dans le mental collectif pour que les réflexes inciviques battent en retraite face au droit», ajoute Mohamed El Faïz
Disons qu'il est (encore) possible d'être un fonctionnaire honnête dans ce pays. Même si la gangrène corruptive, clientéliste et népotique a longtemps bénéficié du laxisme des gouvernants et de l'irresponsabilité des citoyens. PPSiste passé au PSU, Abdelkrim F. assure : «S'il est malhonnête de nier les avancées spectaculaires accomplies par l'Etat lui-même dans le domaine de la moralisation de la vie publique, il est juste de dénoncer la nonchalance – pourquoi ne pas le dire ? – criminelle de nos concitoyens, responsables de la chose publique en tête. L'Etat se doit de protéger ses fonctionnaires intègres contre les assauts de leurs collègues véreux et corrompus»
La balle est-elle dans le camp de l'Etat ou dans celui de l'imaginaire collectif ? Une autre histoire…


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