Les responsables de la gestion du volleyball national doivent avoir une bonne raison de se réjouir. Ils n'ont cessé depuis des lustres de quémander le soutien de la télévision sans laquelle ne cessaient-ils de ressasser il ne pouvait y avoir de promotion de ce sport. Le miracle vient de se produire, et il a pour nom «Arriyadia». La toute nouvelle chaîne spécialisée vient en effet d'inaugurer la retransmission, et en direct s'il vous plaît, de matchs de championnat, par un TSC/FAR instructif à plus d'un titre. C'était là l'affiche de la journée, mais les gradins désespérément vides disaient tout le contraire. Il faut dire que ce match au sommet n'avait de sommet que cette rivalité parfois exagérée entre les protagonistes, ponctuée qui plus est par des protestations trop répétées et trop intempestives. Celui qui s'est le plus distingué, à ce niveau est le capitaine militaire qui, à un moment de la partie a servi un triste spectacle, en se permettant de s'en prendre aux arbitres et à la table, tout en se baladant, à sa guise, dans tous les coins et recoins distribuant gracieusement des leçons qui se voulaient magistrales mais d'un fairplay plus que douteux. Le plus triste dans l'histoire, c'est qu'il n'y avait personne pour le raisonner et encore moins pour l'avertir. La télé, mon capitaine, ce n'est pas fait pour cela, ni pour toutes ces erreurs arbitrales pour le moins inexplicables ! Désormais, la fédé peut bien aspirer attirer quelques sponsors qui seraient peu soucieux du niveau de jeu proposé du moment qu'ils sont assurés de pouvoir apprécier leur logo durant de longues minutes à l'écran. Et puis qui sait ? peut-être le niveau viendra-il avec l'argent des sponsors. Parce que, et de l'avis d'un expert, l'entraîneur national Boukhar, le problème du volleyball national réside dans le service et la réception. C'est tout dire !