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Le ras-le-bol
Publié dans La Gazette du Maroc le 30 - 04 - 2007

Le conflit du Sahara marocain, qui s'éternise depuis plus de 30 années et qui risque, au constat des positions irréconciliables des parties en présence à cause de l'arrogance et de l'entêtement des algéro-séparatistes, de s'enfoncer dans un statu quo durable, commence à embarrasser sérieusement les chancelleries étrangères et les organisations internationales, en charge de la paix entre les Nations et les peuples. Si bien que ce «pourrissement» à l'infini d'une situation artificiellement créée par les adversaires irréductibles de la cause nationale légitime du Royaume, a fini par mettre les nerfs de la communauté internationale à fleur de peau. Une communauté excédée par les atermoiements d'une affaire qui dissimule, non sans grande peine, son irritation et son impatience, en pointant à l'index des «parties prenantes» cultivant paradoxalement, à l'image de l'Algérie, une propagande mensongère autour de sa prétendue «neutralité», pour le moins douteuse, vis-à-vis du conflit du Sahara. A l'instar de l'Envoyé spécial du Secrétaire général des Nations Unies, qui vient d'épingler la république voisine, en déclarant, lors d'une récente conférence de presse au Palais de verre new-yorkais, que «dans tout ce dossier, l'Algérie a joué un rôle prééminent et dominant et ce, depuis 1975». Tout en persistant et signant qu'il «serait complètement malhonnête de ma part de ne pas dire qu'ils (les Algériens) n'ont pas joué un rôle important». Mais Peter Van Walsum, va plus loin dans son réquisitoire contre le «sabotage» des plans de paix perpétré par les ennemis du Royaume, en exprimant sa stupéfaction, à l'annonce de l'initiative polisarienne. En effet, le représentant spécial pour la question du Sahara, a affirmé que «la proposition du Polisario est venue comme une surprise, du moins pour moi, d'autant plus qu'elle reprend les positions déjà connues». Cette attitude sage et responsable, reflète le degré d'irritabilité croissante manifestée par toutes les bonnes volontés, outrées par une Algérie imbue d'hégémonie et une bande de mercenaires fantoches à sa solde, braquée sur la sécession et l'indépendance. Alors qu'ils s'étaient vus mettre en demeure de ne pas verser dans la confusion des rôles et des genres par ceux-là même qui ont rappelé que «l'autodétermination ne signifie pas l'indépendance». Ce qui contraste radicalement avec le soutien du diplomate onusien à l'initiative marocaine, lorsqu'il a souligné, avec force, que «la proposition marocaine a été l'aboutissement d'un effort de longue date et d'un processus de consultations élargi aux niveaux national et international». Il faut dire que le monde entier s'attendait bien à ces développements qui ont fini par installer le ras-le-bol au sein de la communauté internationale. Une communauté qui «en a marre» de l'impasse actuelle, tout en montrant sa sympathie pour la démarche «sérieuse et crédible» du Maroc et en exprimant son indignation suscitée par la stérilité des initiatives du camp adverse. Tant il est vrai que les déclarations et témoignages en faveur de notre pays, se sont multipliés à la veille du verdict qui sera rendu par le Conseil de Sécurité ce lundi 30 avril. Un appui clair et sans faille illustré par le soutien des Etats-Unis d'Amérique au Plan d'Autonomie marocain, en qualifiant notre initiative de «sérieuse et responsable». Foi de Gordon Gray, sous-Secrétaire d'Etat adjoint chargé du Maghreb et du Moyen-Orient, qualifiant l'initiative marocaine de «crédible et sérieuse». Non sans montrer des signes d'un ras-le-bol de la première puissance mondiale, face à un conflit qui n'a que trop duré, en incitant les parties à se mettre à la table des négociations «sans conditions préalables» et de rechercher un consensus ou un compromis acceptables avec « bonne foi». Il s'agit là, plus d'une mise en garde adressée à ceux qui entravent le processus de paix dans la région du Sahara, qui fait suite à la déclaration, il n'y a pas longtemps de cela, du sous- Secrétaire d'Etat américain aux Affaires politiques. En effet, Nicholas Burns avait souligné que l'initiative marocaine est une «proposition sérieuse et crédible, visant à octroyer une réelle autonomie au Sahara occidental». Mieux encore, c'est le tout-puissant Congrès américain qui met son poids dans la balance, en soutenant l'initiative marocaine d'autonomie, au moment où pas moins de 170 membres de la Chambre des Représentants, républicains et démocrates confondus, parmi lesquels des chefs de file et des présidents de Commissions, ont uni leurs voix pour inviter le président George W. Bush à «épouser» la proposition d'autonomie présentée par le Maroc et qualifiée de «prometteuse», «historique» et «novatrice» en ajoutant qu'elle fournit «un cadre réaliste pour une solution politique négociée» au conflit du Sahara.
D'autres pays, non moins importants, à l'image des Pays Bas et de la Belgique, viennent de confirmer ce «revirement» de la communauté internationale en faveur de notre cause première. Si le premier s'est félicité de l'initiative marocaine en considérant qu'elle constitue «une étape dans la bonne direction», le second nommé renforce cette conviction en qualifiant le projet d'autonomie de démarche «très positive et intelligente». Ce même sentiment, nettement favorable pour notre cause, a été également appuyé par des députés britanniques représentant les deux principaux partis de Grande-Bretagne jugeant, eux aussi, «très positif» le plan d'autonomie marocain. Tandis que l'Allemagne, présidente en exercice de l'Union européenne, a «»salué»» par la voix de son ministre des affaires étrangères, Frank Walter Steinmeier, l'initiative du Maroc destinée à faire avancer le dossier du Sahara qui se trouve dans l'impasse depuis de nombreuses années. La Russie, autre membre permanent du Conseil de Sécurité, a pour sa part «salué la disposition du Maroc à prospecter des voies mutuellement acceptables pour sortir de la situation de conflit». Le même son de cloche a retenti à Dakar, Buenos-Aires, Brasilia, Bogota, Asuncion, Santiago, au Pérou, à Mexico et tant d'autres capitales de la planète. Car, fort de l'image avantageuse construite autour des audacieuses réformes entreprises ces dernières années, en matière de respect des droits de l'homme, de primauté accordée à un Etat de droit, de refontes institutionnelles et politiques, d'approfondissement de la transition démocratique, de développement socio-économique et d'ouverture sur le monde, le Maroc réunissait en effet tous les ingrédients d'un pays en phase avec les défis de la modernité, l'autorisant pleinement à proposer une démarche crédible et pertinente, qui ne pouvait pas laisser indifférents les pays démocratiques de référence dans le concert des nations. C'est dire que la campagne diplomatique conduite par les Benmoussa, Al Himma, El Mouatassim, Bénaïssa, Fassi-Fihri, Yassine Mansouri, Khali Henna Ould Rachid, a porté ses fruits avec un capital de sympathie et une solidarité pour notre cause légitime, s'ajoutant à celles déjà manifestées par nos partenaires stratégiques comme la France et l'Espagne, l'Italie ou encore la Chine et les pays arabes. Mais ces nations, dont la patience est mise à bout par la mauvaise foi délibérée des ennemis de l'intégrité territoriale du Royaume, n'hésitent plus à traduire dans leurs sentiments le ras-le-bol de la communauté internationale.

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