Le rapport d'évaluation établi par la délégation conduite, le 2 mars dernier, par le Premier ministre égyptien, Ahmed Mahmoud Nadhif en Algérie, concernant des investissements hors hydrocarbures, s'est concentré sur les difficultés émanant aussi bien du système financier algérien que des procédures douanières et administratives. Les investissements égyptiens de 4 milliards de dollars en 2007, proviennent en grande partie d'un seul groupe, Orascom, de Naguib Sawiris, qui est dans la téléphonie fixe et la cimenterie. Ce dernier entretient d'excellentes relations avec le Président, Abdel Aziz Bouteflika. Le reste, relativement modeste, sont des investissements dans les domaines de la pétrochimie, l'énergie, les matériaux de construction et l'agriculture. Les Egyptiens, ont soulevé, lors des réunions à Alger de la 6ème session de la haute commission algéro-égyptienne, ces inconvénients qui entravent le développement du volume des investissements, et ont demandé à leurs interlocuteurs de lever ces obstacles. Si cela sera plus facile côté bureaucratie, il sera par contre, très difficile, côté financier. Notamment, avec un secteur bancaire opaque et un marché financier qui peine à décoller.