Certains lieux de consommation grand public font honte à voir tellement y règne le mépris craché de l'usager qui le dispute au désordre ambiant. Sinon, comment expliquer ces soudaines surfacturations au moment de régler rubis sur ongle pour des produits affichant, par exemple 41,00 DH pièce et comptabilisés 62,00 dirhams à la caisse, soit un écart pénalisant astronomique de...21 dirhams !!! Et toute réclamation est d'avance refusée par les «maîtres de céans» qui ont vite fait de vous faire passer pour un indélicat ou client douteux devant un public contemplant les dégâts sans coup férir. Ces scènes fréquentes dans des supermarchés mal tenus par du personnel «roublard», torpillent à longueur de journée les vertus espérées du Plan Rawaj mal embarqué pour ambitionner la mise à niveau des structures du commerce intérieur dans le Royaume. Mélange anarchique des produits aux différents rayonnages, cafouillage monstre des étiquettes tarifaires, articles sans références ni traçabilité, rapport qualité-prix laissant à désirer...et la liste des travers est encore longue et fastidieuse à énumérer. Et que dire des magasins d'alimentation générale, hors de tout contrôle et agissant à leur guise en toute impunité, qui vous refilent du fromage rouge au goût «gazeux» pour avoir jouxté des bouteilles de butane, des articles dont la date de péremption est illisible ou effacée, des marchandise au grammage déficitaire... Le comble, c'est que des boutiques flanquées en plein coeur battant des centres-villes des grandes agglomérations, ayant pignon sur les grandes artères centrales urbaines, s'entêtent depuis de longues année, encouragées par un laxisme révoltant des autorités, à exposer dans leurs devantures cote à cote, des produits insecticides et des denrées périssables comme les fruits et légumes de saison. Au risque d'intoxiquer l'entourage en vendant aux consommateurs des bananes empoisonnées, sans que le moindre remords ne triture l'esprit du détaillant et, encore moins, inquiéter les services de contrôle affichés aux abonnés absents.