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Sous le signe des réjouissances, des dépenses, du business et de la sécurité
Le réveillon au Maroc et dans le monde Meilleurs voeux de santé, de bonheur et de prospérité pour l'année 2010.
Publié dans L'opinion le 04 - 01 - 2010

De l'Océanie à l'Amérique, le monde a vécu avec faste, dans un climat de sécurité renforcée, le réveillon marquant le Nouvel An. Chacun, selon ses dispositions et ses moyens, a fêté à sa manière l'évènement. Ce fut d'ailleurs le cas, et depuis plusieurs décennies, au Maroc.
Considérée comme une fête païenne, le réveillon du Nouvel An est célébré par plusieurs catégories socioprofessionnelles ici et maintenant sans parler du flux de touristes étrangers qui ont opté pour la destination Maroc à cette occasion. L'industrie du voyage, de l'hôtellerie, de la restauration et du loisir s'est mise en branle pour profiter de l'opportunité et réaliser un chiffre d'affaires conséquent. La poste et les opérateurs téléphoniques ont également fait du chiffre avec la masse des colis et cartes de vœux expédiés, le nombre exponentiel de communications, de SMS et MMS échangés. Le business des cadeaux de fin d'année a profité lui aussi à plusieurs secteurs, partant de la chocolaterie à l'imprimerie, et dont les budgets spéciaux sont arrêtés par les entreprises des mois à l'avance. Ceci quoi que les choses ne sont plus comme avant ; rationalisation des dépenses exige. Quant à un grand nombre des consommateurs des services et produits de fin d'année, lorsque leur compte en banque n'est pas bien garni, le financement reste assuré, lorsqu'ils en ont droit, par le 13ème, voire le 14ème mois de salaire et les primes de rentabilité. L'argent, pour ne pas parler d'autre chose pour le moment, a donc coulé à flot!
Coup de pouce économique
Quoi qu'il en soit, et personne ne peut le nier, la fin d'année a contribué, l'espace de quelques jours, à faire tourner l'économie. A Marrakech, les hôtels les mieux étoilés n'étaient pas tout simplement pleins mais ont fait du surbooking et la soirée du réveillon était facturée à 10.000 DH par l'établissement phare de la place, rapporte une source bien informée.
Marrakech, faut-il le rappeler, ce sont 135 hôtels et 700 riads classés, offrant une capacité litière totale de 42.000 lits, sans compter les hôtels non classés, les riads et les appartements meublés qui représentent une part non négligeable dans l'infrastructure d'hébergement. Et les prix n'ont pas été d'ailleurs bradés ni dans cette ville ni partout ailleurs car ils sont restés fermes en dehors de ceux pratiqués par les établissements adhérents au programme Kounouz Biladi dont l'offre est valable certes toute l'année mais dans la limite des places disponibles. Pour dire que l'hôtellerie à bien marché.
Pour profiter pleinement de l'occasion, lorsque l'agenda le permet, certains ont fait un grand pont, devançant de plusieurs jours l'arrivée du gros des troupes. Comme il y en a d'autres qui, les moyens aidant, ont pris des destinations plus lointaines, préférant passer leur fin d'année en Espagne, en France, quelque part en Europe voire aux Etats-Unis ou quelques îles paradisiaques du Pacifique.
Offre diversifiée
Mais revenons à terre ! Une majorité de Marocains s'est contentée de l'indémodable soirée de visionnage d'Al Oula, de 2M ou de zapping des télés satellitaires. D'autres ont réveillonné en famille ou cotisé entre amis à la maison. C'est ce qu'il y a de plus économique et de plus hygiénique lorsqu'on n'a pas opté pour un traiteur afin de s'épargner les tracts de la cuisine. Selon le standing, le dîner avec service est facturé, comme pour les mariages et autres occasions, entre 1500 et 8000 DH la table de 10 personnes voire plus. Et les surprises et les arnaques ne manquaient pas.
Pour ce qui est du dîner dans un restaurant, un hôtel ou un pub, il fallait bien entendu définir un budget plus conséquent et chercher une bonne adresse. Lorsqu'on est sobre et quand on fait dans la simplicité, la note fixée par certains établissements ne dépassait pas dans certains cas les 350 DH par personne. Et on s'étonne en trouvant au menu comme entrée un feuilleté au saumon, comme plat un roulé de sole aux crevettes et risotto (ou une tranche de gigot d'agneau farci accompagné de son gratin de pommes de terre) et même un dessert. A 750 DH, on pouvait avoir du foie gras, du sushi, un filet de saint-pierre ou une pièce de bœuf, du saumon de Norvège et autre ballottine de pintade ainsi qu'un gâteau, le tout dans une ambiance festive, avec cotillons et musique. Et plus classe, on pouvait dîner à 900 DH et plus avec de quoi combler les papilles les plus fines, avec au menu entre autres foie gras, de la truffe, de la noix de Saint-Jacques et d'autres succulents fruits de mer dont les irremplaçables huitres de Oualidia ou de Dakhla.
Ceci dit, les prix affichés pour le manger n'englobent pas souvent les alcools qui sont consommés sans modération par la plupart des fêtards et qui font le chiffre des restaurateurs et des hôteliers. Ceci est d'ailleurs également le cas pour les discothèques qui engagent des DJ's spécialement à l'occasion pour mobiliser les foules jusqu'à l'heure de la fermeture. Toujours pour l'alcool, convient-il aussi d'indiquer que les bars, les épiceries et les supermarchés ont en débité à gogo.
Sécurité
Afin d'assurer l'ordre public, les autorités se sont prises bien à l'avance pour prévenir et contenir les débordements. La fin d'année a été d'ailleurs toujours l'occasion pour mener des campagnes musclées contre la délinquance et la criminalité qui s'activent davantage pour profiter de l'ambiance particulière qui marque le Nouvel An. A commencer par la prostitution et le proxénétisme. Le vol, l'ivresse publique et la conduite en état d'ébriété sont également du lot ainsi que les éventuels actes de malveillance. Mais cette fin d'année a été surtout marquée à Casablanca par le retrait provisoire de licence et la fermeture de plusieurs débits de boissons alcoolisées en raison d'infractions à la réglementation qu'ils ont commises avec la bénédiction soupçonnée des fonctionnaires chargés du contrôle de ce secteur. Un coup de pied ponctuel dans une fourmilière pleine de filous.
Partout ailleurs dans le monde, des dispositifs exceptionnels ont été déployés pour sauvegarder la quiétude, la sécurité et la santé de la population. Justement, en Italie par exemple, une vaste opération baptisée Janus a permis de contrôler quelques 12750 entreprises et revendeurs, la saisie par les garde-côtes de 500 tonnes de poisson avarié destiné à être consommé lors du réveillon et par les carabiniers du département spécialisé dans l'alimentaire de plus de 46 tonnes de produits boulangers périmés avant les fêtes de fin d'année. En France, les contrôles de vitesse et d'alcoolémie ont été renforcés, l'usage ou le port de tout objet en verre dans la rue interdit, la gratuité des transports en commun accordée notamment en Ile-de-France de jeudi 17h à vendredi midi, les gares et stations de métro mises sous surveillance et une opération anti hold-up a été lancée avec une attention particulière pour les établissements susceptibles de faire l'objet d'une attaque à main armée.
Aux Etats-Unis, qui viennent d'échapper à un attentat, les mesures de sécurité ont été partout renforcées non seulement dans les aéroports mais également dans les lieux recevant les festivités notamment à New-York où les sacs à dos et l'alcool ont été interdits sur la place proche de Broadway où des dizaines de milliers de touristes et de badauds viennent assister traditionnellement au décompte de la dernière minute de l'année. Des policiers en civil ou en uniforme, des caméras de surveillance, et des équipes de détection de matériel radioactif ou biologique ont été mobilisés pour l'occasion.
Le monde a ainsi vécu une fin d'année et célébré l'arrivée d'une autre au milieu des festivités mais aussi d'un climat de sécurité renforcée.


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