Le Bureau des Nations unies pour la lutte contre le terrorisme célèbre à Rabat cinq années de coopération avec le Maroc dans la formation antiterroriste en Afrique    Conseil de gouvernement : réforme du Code de commerce et stratégie du développement durable au menu    Industrie extractive : partenariats renforcés entre l'ONHYM et Fujairah    Rabat-Salé-Kénitra : 2 MMDH pour de nouveaux projets    France : le Maroc, invité d'honneur du 34e Sommet de l'élevage à Clermont-Ferrand    L'innovation moderne révolutionne la médecine traditionnelle au Xinjiang    Le tribunal de Rabat confirme en appel la condamnation d'Ibtissame Lachgar à deux ans et demi de prison pour «atteinte à l'islam»    Hôpital Hassan II d'Agadir : les enquêtes bouclées    Musée Mohammed VI : une nouvelle directrice à la barre    En images : manœuvres aériennes maroco-françaises dans l'Est du Maroc    La signature de l'accord agricole Maroc-UE amendé vient renforcer un partenariat de longue date entre Rabat et Bruxelles (Commission européenne)    Amine Tehraoui suspend le soutien public à sept cliniques privées tandis que la répartition sanitaire nationale révèle de profondes disparités régionales    En huit mois, le Maroc importe plus de 660 000 tonnes de produits agricoles russes pour 1,46 milliard de dirhams    Applications VTC : le ministère du Transport clarifie la vérité sur des prétendues licences    Gel des subventions aux Cliniques privées : Amine Tahraoui livre des détails inédits    Mohamed Oujar : Les protestations des jeunes sont un exercice démocratique qui confirme la maturité des nouvelles générations au Maroc    Data & IA. Un Master inédit en faveur des jeunes talents    African Young Women in Action : le cinéma africain s'écrit au féminin    Elvis Ntambua Mampuele : "Mon père désarmait les enfants-soldats"    Espagne : Le procès du Marocain responsable de l'attaque d'Algésiras commencer    L'Egyptien Khaled El-Enany désigné nouveau directeur général de l'UNESCO    Patrice Motsepe : « Le Maroc est le plan A, le plan B et le plan C »    Nayef Aguerd brise le silence après son agression à Marignane    La CAF retrouve la rentabilité et hausse les dotations de manière significative    Botola Pro 1. Journée 4 : WAC en trône, Raja rattrapé, « Militaires » en marche...    GenZ212 : Plaidoyer de Baraka pour un débat national apaisé    Chantiers navals, plaisance et croisière : L'ANP relance son étude stratégique    Maroc/Jordanie : Signature à Amman de deux accords dans le domaine de la coopération judiciaire et juridique    Décès à l'hôpital d'Agadir : le MSPS saisit la justice et suspend les responsables concernés    Fallecimiento de Mohamed Hamidi, pionero del arte moderno marroquí y figura de la Escuela de Casablanca    Akdital denies receiving public funds amid transparency calls    Spain : Moroccan YouTuber accused of running a «scam» by multiple investors    Manifestations au Maroc: Des pages étrangères utilisent des fausses vidéos    Lutte antiterroriste : L'ONU satisfaite du partenariat continu avec le Maroc    Flottille pour Gaza: Israel annonce l'expulsion de 171 militants, 2 Marocains encore retenus    Lecornu déplore les "appétits partisans" ayant motivé sa démission    FNM: Nadia Sabri, nouvelle directrice du Musée Mohammed VI d'art moderne et contemporain    Mohamed Hamidi, pionnier de l'art moderne marocain, s'éteint à 84 ans    Zagora: lever du rideau sur le 19è Festival international du film transsaharien    Australie : Fusillade à Sydney, jusqu'à 100 coups tirés et 20 blessés    Epson et le FIAV forment la nouvelle génération d'artistes marocains au vidéo mapping    La Chine déclenche une alerte d'urgence après le typhon "Matmo"    Marrakech: le musée Yves Saint Laurent accueille une exposition sur le couturier et ses chiens    Le Parti du Progrès et du Socialisme : la plus longue présence au ministère de la Santé, mais la plus courte distance vers la réforme    Tour du Faso : top départ prévu le 24 octobre    Match amical : Le Maroc U17 affronte le Sénégal    Mondial U20 : Le Maroc joue la Corée en huitièmes de finale    France : Lecornu a remis sa démission, quelques heures après l'annonce d'un nouveau cabinet    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Sortir de l'ornière de la sous-traitance
Publié dans La Gazette du Maroc le 24 - 03 - 2003


TEXTILE
L'Association marocaine du textile et de l'habillement (AMITH) a organisé les 14 et 15 mars 2003 le 1er Salon marocain des matières, accessoires et services textiles, “ Maroc Sourcing ”. Ce salon s'est assigné comme objectif d'identifier les potentialités et sources de compétitivité du secteur textile-habillement afin de développer l'offre globale marocaine.
Les choses semblent bouger dans le secteur textile-habillement (STH) marocain. C'est sans doute l'accord-cadre conclu entre l'AMITH et le gouvernement qui commence à produire ses effets. L'organisation du Salon cité ci-dessus s'inscrit dans la logique d'une nouvelle vision stratégique du secteur. Salon qui a permis d'étudier les moyens
de développer les synergies entre les professionnels du secteur et de débattre des instruments pour stimuler la coopération interentreprises et promouvoir l'offre globale. Cette dernière question a fait l'objet d'une conférence-débat qui a porté sur la place du STH dans l'économie mondiale, les défis que doit affronter l'industrie textile nationale et les moyens d'y répondre pour mieux affronter la concurrence internationale.
Contrairement à une vieille idée tenace qui veut que le STH soit en régression, il apparaît plutôt comme une activité d'avant-garde et constitue un secteur précurseur dans la mondialisation. Cette affirmation de P. Morand, DG de l'Institut français de la mode, reposent sur des arguments-constats. D'une part, c'est le secteur où la circulation des biens est la plus rapide : les exportations augmentent à un rythme annuel supérieur à 10 %, contre 6 % pour les autres biens. D'autre part, le STH se retrouve en pointe dans divers domaines : au niveau du concept et de la création (collections, mode), au niveau du marketing de l'offre et en matière de services, notamment les logiciels.
Quant à l'industrie marocaine du textile-habillement, elle semble être, selon un spécialiste des marchés mondiaux, dans une phase importante de mutation. Le secteur doit répondre aux défis de la mondialisation et de la mutation des marchés. En effet, la mondialisation va s'élargir avec le démantèlement de l'accord multi-fibres en 2005 et l'intégration des pays de l'Europe centrale et orientale dans l'économie mondiale, qui sont les principaux concurrents du Maroc sur le marché européen. De leur côté, les marchés internationaux sont en pleine mutation et sont de plus en plus dominés par les grands distributeurs, qui ont une connaissance précise des attentes des consommateurs. Ils développent aujourd'hui une stratégie commerciale basée sur des commandes spécifiques dont ils fixent les prix à l'avance. Il faut donc être en mesure d'y répondre, ce qui pose de gros problèmes, notamment au niveau des ressources humaines. D'où la nécessité pour l'entreprise intéressée de mettre en place individuellement ou collectivement un dispositif de veille économique. Ce qui explique que les grands groupes industriels sont en train de développer une stratégie identique, basée sur la sous-traitance, l'intégration des NTIC, l'accroissement de la productivité et de la compétitivité et le développement des relations de coopération.
Sur le plan technique, il existe au Maroc de grands gisements de productivité et de compétitivité susceptibles de permettre aux entreprises nationales de développer leur part sur le marché international. Mais à certaines conditions toutefois. Elles doivent intégrer les NTIC, et être performantes en matière de réactivité et de délai en améliorant la logistique afin de répondre aux besoins des grands distributeurs.
Pour sauvegarder leur place sur le marché européen, les entreprises nationales doivent tout mettre en œuvre pour sortir de la bulle de la sous-traitance, car l'horizon s'assombrit pour l'offre marocaine. En effet, les salaires, bien qu'ils soient les plus bas de l'économie nationale structurée, sont élevés comparés à des pays comme l'Inde. Le coût de la main-d'œuvre n'est plus un facteur de compétitivité. Le STH national doit donc se repositionner pour mieux répondre aux besoins de la demande européenne en étoffant son offre globale qui inclut le travail à façon, l'acquisition des matières et des accessoires et le développement des services.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.