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L'ascendance de la femme marocaine
Publié dans La Gazette du Maroc le 08 - 12 - 2003

La lutte des femmes pour leurs droits légitimes ne date pas d'aujourd'hui : commencée il y a de nombreux siècles dans plusieurs pays à travers le monde, elle n'est nullement l'apanage de l'Occident, dans la mesure où elle est universelle. C'est la thèse que défend M'hamed Drissi dans cette contribution.
La femme actuelle bénéficie du combat des femmes des générations précédentes qui ont âprement lutté pour acquérir les mêmes droits que les hommes et reprendre pleinement possession d'elles-mêmes, de leur corps, de leurs esprits et de leurs talents, tout au moins dans les pays développés.Jusqu'à un moment très proche de l'histoire de l'humanité, le monde entier était convaincu que la destinée de la femme était de rester au foyer et d'obéir à son mari conformément aux préceptes religieux et aux traditions ancestrales préétablies : pour les gens de l'époque, le rôle de la femme s'arrête uniquement en l'éducation des enfants et la satisfaction des besoins érotiques de l'homme.
Pour eux, il était difficile de penser autrement; ils ne pouvaient imaginer que la vocation de la femme pourrait être autre que génitrice et épouse. Celle qui avait une carrière et qui travaillait à l'extérieur du foyer risquait de développer tôt ou tard, croyait-on, des problèmes psychologiques, car avoir une carrière, qui est propre au mâle, entre en contradiction avec les “qualités” proprement féminines (la douceur, le désir de soigner et de protéger, la dépendance et la passivité). Chaque percée dans cette lutte longue et incessante coïncide avec un avènement historique, une révolution d'un peuple assoiffé de démocratie ou tout simplement une révolution industrielle ou culturelle à travers les âges.Ainsi, l'avènement de l'Islam a été suivi de la réforme de l'interdiction absolue de l'enterrement des petites filles vivantes à leur naissance, ce qui a assuré au Prophète Mohammed un nom inoubliable dans l'histoire de son temps et d'être compté au nombre des plus grands bienfaiteurs de l'humanité. Cet avènement est une grande révolution culturelle et civilisationnelle qui a marqué le monde arabe et islamique : la Révélation coranique est intervenue certes, dans un milieu arabe, sur un système patriarcal, mais elle a neutralisé les abus qui tendaient à déposséder la femme de ses droits. Du vivant du Prophète, les femmes avaient droit à la parole et elles participaient directement à la construction de l'idéologie de la société musulmane. Cette idéologie ne prêche pas seulement la spiritualité et le rapport entre Dieu et l'homme, mais aussi la science et les rapports entre l'homme et la femme, l'homme et tout ce qui l'entoure dans l'univers. Ces rapports bien organisés dans l'Islam forment les piliers de la communauté musulmane dont fait partie la femme.
Partageant aussi bien les devoirs que les responsabilités, l'homme et la femme sont complémentaires et égaux en vertu de l'égalité garantie par la “Qiwama”. Celle-ci ne veut pas dire qu'ils doivent tous les deux partager les mêmes fonctions, les mêmes devoirs et les mêmes habits ; elle veut dire qu'ils ont tous les deux les droits équivalents à leurs obligations eu égard à leurs capacités physiques et mentales respectives dans la communauté. Cette communauté, qui n'a pas besoin uniquement de la femme en tant qu'épouse et mère, mais aussi en tant que médecin, infirmière, enseignante, pilote, ingénieur …etc.
Contributions de femmes occidentales En Occident, la Révolution française du XVIIIe siècle a donné à la femme “le droit de monter à la tribune alors qu'elle n'avait droit auparavant que de monter sur l'échafaud”, en référence à la fameuse Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne publiée en 1791 par Olympe de Gouges (1755-1793) qui revendique l'extension aux femmes de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen. Dès cette époque, les femmes occidentales commencent à s'illustrer dans de nombreux domaines comme dans la littérature et les sciences. Ainsi, George Sand (1804-1876) a apporté une contribution très importante à la littérature comme elle s'est également engagée dans la politique française et a affiché des positions ardemment démocratiques. Sophie Germain (1776-1831) a suivi les cours par correspondance de l'Ecole polytechnique car les femmes n'y étaient pas admises. On lui doit d'importantes contributions consacrées à l'étude de l'élasticité et à la théorie des nombres. Sofia Kovaleveskala (1850-1891) est une femme de lettres et surtout une mathématicienne dont le nom reste attaché à la théorie des équations aux dérivées partielles.En 1884, elle est devenue maître de conférence à l'université de Stockholm. Caroline Herschetl (1750-1848) détecta au télescope trois nébuleuses et comètes et en 1828, la Société astronomique lui remit une médaille d'or…
Mais c'est la Révolution industrielle qui a produit sans conteste le changement le plus décisif et irréversible du statut de la femme occidentale : l'ampleur prise par les mouvements féministes s'explique aussi par la situation créée pendant les deux guerres mondiales. En effet, en temps de guerre, ce sont les femmes, en l'absence des hommes, qui organisent la vie des camps, veillent à l'hygiène, dirigent les écoles et les hôpitaux, travaillent dans les usines et les champs, distribuent l'aide humanitaire et veillent à l'unité de la famille. Elles ont prouvé qu'elles étaient parfaitement capables de remplacer les hommes à tous les niveaux de responsabilité, surmontant ainsi leur lourd complexe d'infériorité.L'évolution de la femme à travers le monde ne s'est pas opérée avec la même cadence, ni selon le même scénario. Elle a été plus ou moins lente, en considération des conditions politiques et économiques de chaque nation et de la dimension socio-culturelle de chaque peuple. Si la situation de la femme dans les pays occidentaux est appréciable, il n'en est pas de même dans les autres pays, d'Asie, d'Afrique et d'Amérique latine.Jusqu'au milieu du XXe siècle, la plupart de ces pays étaient des colonies ou des protectorats et se distinguaient par des économies traditionnelles et faibles. C'est dans ces pays où se trouve actuellement le plus grand nombre de femmes pauvres et dépourvues de statut économique. Néanmoins, l'accès de la femme à l'éducation a constitué un facteur dynamisant pour la promotion des femmes dans ces pays. Bien que l'illettrisme soit encore très répandu, il n'en demeure pas moins que les femmes font preuve d'une prise de conscience extraordinaire de leur situation ainsi que de courage et d'ingéniosité pour améliorer leurs conditions de vie et intégrer le développement.Si l'écart entre pays développés et pays à faible revenu reste important, vu du côté du statut de la femme, on constate que certains pays en voie de développement ont brûlé les étapes et sont arrivés à un degré de promotion de la femme, analogue à celui des pays occidentaux. La volonté politique, les stratégies adoptées et les mesures d'accompagnement, ont conforté les efforts accomplis par les femmes de ces pays.Grâce à la paix fermement établie, à la prospérité économique et aux découvertes technologiques, les années soixante se caractérisent par les revendications féministes se faisant plus pressantes en Europe.Dans les années 1970, le mouvement féministe se développe intensément dans le monde entier, ce qui se traduit par une véritable explosion de groupes et d'associations dont les actions devraient s'orienter vers le renforcement des droits naturels de la femme, la préservation des acquis et la fixation de la place de la femme dans la civilisation moderne. Non dans l'idée d'une concurrence vis-à-vis de l'homme, mais dans celle d'une égalité de principe (à travail égal, salaire égal) avec partage des attributions respectives (fonctions complémentaires et non subordonnées) ; non par l'imitation servile des formes d'activités masculines (horaires et conditions de travail différents). C'est ainsi que l'année 1975 est déclarée “Année de la femme” et la date du 8 mars “Journée internationale de la femme” par l'Organisation des Nations Unies (ONU).L'avènement du Code de la famille
Depuis, la femme est au centre des débats: les écrits, les manifestations et les séminaires qu'on lui a consacrés ne se comptent plus. C'est dans ce cadre que les Nations Unies lui ont réservé une session extraordinaire de l'Assemblée générale pour dégager les voies et moyens à mettre en œuvre pour favoriser sa promotion et sa protection. Des recommandations ont été émises et des conventions ont été signées en la matière. Les institutions régionales telles que la Ligue arabe et l'Union africaine ont fait de même. Partout dans le monde on multiplie les structures d'observation, d'analyse et d'évaluation de la situation des femmes. La plupart des pays ont initié des commissions ou des départements ministériels chargés de la promotion des femmes. Les associations des femmes foisonnent partout…Au Maroc, pays de culture arabo-musulmane dominé par des pratiques traditionnelles, la femme a toujours été respectée mais n'avait jamais de statut digne de ses efforts, jusqu'à l'avènement des derniers amendements qualitatifs du nouveau code de la famille qui consacre l'égalité des deux époux en plaçant la famille sous leur responsabilité conjointe. La femme marocaine peut dorénavant jouir des conditions d'une vie décente, empreinte de quiétude à tous les niveaux, politique, social, économique et culturel.Cette réforme tant attendue, constitue sans conteste un nouvel acquis non seulement pour la femme qui retrouve ses droits mais aussi pour l'homme qui croit à l'égalité des sexes, dans les droits et les devoirs. C'est une importante réalisation qui a pour conséquence une évolution sensible au niveau de la vie familiale dans notre pays à savoir : la constitution d'une famille solidaire à responsabilité commune, sur la base de justice et d'égalité entre l'homme et la femme en instaurant un équilibre entre les deux sexes. Bref, en créant un équilibre au sein de la société, ce qui met fin à toutes les divergences susceptibles de nuire à notre avenir plein d'espoir.Réconfortée par cet acquis bien mérité, la femme marocaine qui a contribué jadis à côté de l'homme à l'indépendance du pays, est invitée aujourd'hui à participer davantage à son développement socio-économique et culturel. Elle doit se souvenir que c'est une de ses aïeules qui a construit “Al Qaraouiyne”, l'une des plus prestigieuses universités du monde et que de nombreuses femmes ont joué un grand rôle dans l'empire almoravide ou dans le Jihad contre les Espagnols et les Portugais. Elle doit surtout être consciente que les acquis resteront fragiles si elle ne s'implique pas pour les consolider en investissant l'espace associatif, partisan ou syndical et en travaillant sur le terrain. Elle doit militer pour l'intégration des droits dans le vécu quotidien des différentes couches sociales, surtout les plus défavorisées. Elle doit aussi prouver son identité sociale propre (ne pas être la fille ou la femme d'un tel, mais posséder une valeur personnelle) et prendre conscience de l'importance de son rôle politique et social. Elle doit enfin instaurer une conception d'activités féminines qui lui permette d'en élargir le champ sans renoncer aux devoirs que lui assignent les lois biologiques et son rôle d'éducatrice dans la famille qu'elle peut très bien concilier simultanément avec sa vie professionnelle si elle arrive à s'organiser.
Forte de ces acquis consolidés et jalousement préservés, la femme marocaine doit continuer résolument son combat pour émerger en tant que chef d'entreprise, en tant qu'investisseur et promoteur de biens et services.Patiente et minutieuse, elle constitue déjà une main-d'œuvre appréciable dans bon nombre de secteurs tels que le textile, l'industrie agroalimentaire, contribuant indéniablement au dynamisme de l'économie nationale. Elle doit s'occuper davantage des problèmes qu'il lui faudra affronter avec détermination tels que le chômage, la pauvreté, la maladie et autres fléaux sociaux qui sévissent dans notre société dont notamment l'analphabétisme qui sévit d'une manière inquiétante sur les femmes et les petites filles particulièrement en milieu rural, malgré les efforts déployés dans ce domaine par le secrétariat d'Etat chargé de la lutte contre l'analphabétisme dirigé par une femme.
Il est certain que la femme ne pourra réussir que dans la mesure où les pouvoirs publics font l'effort nécessaire pour améliorer sa capacité économique, augmenter sa participation dans le processus de décision, l'aider techniquement et financièrement en tenant compte de ses intérêts dans le développement à tous les niveaux, la faire associer à la définition des politiques au niveau des collectivités locales.Aussi les pouvoirs publics doivent-ils l'encourager en soutenant financièrement et moralement les associations des femmes et en les aidant à se mettre en réseau. Ceci est d'autant nécessaire que le développement du Maroc ne peut se faire efficacement que par la participation de la femme et sa promotion.Une réalité incontournable Pour ce faire, cette promotion doit être orientée par une éducation féminine adaptée, portant sur l'économie familiale et la vie sociale, ouverte sur une initiation professionnelle dans les métiers assurant à la femme une participation plus active dans le développement économique et social du pays. Il faudra impérativement que les pouvoirs publics prennent les dispositions qui s'imposent pour mener rapidement, à travers leurs instances concernées par la promotion de la femme marocaine, des campagnes de sensibilisation de grande envergure auprès des femmes défavorisées dans les domaines sanitaire, alimentaire et éducatif. Et ce, dans le cadre de la mise en œuvre de l'application du nouveau code de la famille, tout en renforçant la coordination entre les départements ministériels, les associations et les organismes non-gouvernementaux qui œuvrent pour la promotion de la femme.Cette politique nationale doit être menée sous la houlette d'un “Conseil supérieur de la promotion de la femme”, selon des axes stratégiques pour atteindre l'objectif général à savoir l'amélioration du statut de la femme marocaine et des objectifs spécifiques tels que la réduction du taux d'analphabétisme de la femme en général et de la petite fille en particulier, l'amélioration de sa santé de reproduction et le renforcement de l'équité homme/femme, la lutte contre la pauvreté de la femme et l'amélioration de son image.La réalisation de ces objectifs passe impérativement par le renforcement du cadre législatif et social de la promotion des droits individuels et civiques de la femme et de la fille et le renforcement de leur rôle dans l'espace communautaire.Pour y arriver, les pouvoirs publics doivent assurer d'une part, l'intégration de la femme dans toutes les politiques de planification nationale et dans les instances décisionnelles et renforcer d'autre part, le cadre institutionnel de la femme en développant le professionnalisme du secteur associatif, meilleur instrument pour s'épanouir et contribuer efficacement au développement socio-économique et culturel du Maroc nouveau.


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