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Lourds tributs marocains et ingratitude algérienne
Publié dans La Gazette du Maroc le 09 - 05 - 2005


Soutien du Maroc à la libération
Dans son élan d'engagement total pour le soutien à la lutte de libération algérienne, le Maroc a payé le prix de sa solidarité sans limites qui lui a valu des “représailles” coloniales depuis la conquête de l'Algérie au 19è siècle. Un lourd tribut qui a abouti à 50 ans de protectorat sans que le Maroc indépendant ne cesse de soutenir la république voisine. Mais l'ingratitude des dirigeants de cette dernière continuent, de nos jours, de compromettre toutes chances d'une coopération bilatérale et d'unification maghrébine.
Avant le protectorat, il y avait eu le débarquement de Sidi Ferruch, près d'Alger par les troupes coloniales françaises en 1830. Une flotte impressionnante de 100 navires et une armée de 38 000 soldats occupèrent la capitale, après une dure bataille. La politique de la "terre brûlée" du général Bugeaud avait fait des ravages dans les camps de la résistance algérienne symbolisée par l'Emir Abdelkader. Ce dernier et ses soldats trouvaient constamment refuge en franchissant les frontières maintenues "fluides" par le Sultan Moulay Abderrahmane. Mieux encore, celui-ci s'appliquait à faciliter le passage des hommes, chevaux, armes et ravitaillement en soutien à la résistance voisine au risque d'encourir les foudres de la puissance occupante. En outre, la spontanéité des populations marocaines et les instructions du Sultan Moulay Abderrahmane ont permis d'accueillir des milliers de réfugiés algériens à Tétouan et ailleurs pour lesquels furent trouvés des emplois dans l'administration et l'armée. La ville de Tlemcen demanda de placer leur cité sous la protection du sultan qui gouverna la ville en y dépêchant son neveu.
L'épisode Abdelkader
En outre, les replis fréquents en territoire marocain d'Abdelkader ont déchaîné des attaques "punitives" contre le Maroc quand les navires français bombardaient les villes de Tétouan et d'Essaouira. Cet épisode de l'histoire reste peu connu et ses enseignements "occultés" dans l'histoire officielle de l'Algérie aveuglée par l'ingratitude. Sacrifiant au mensonge délibéré les efforts énormes consentis par le Royaume au profit d'une propagande nationale-chauviniste. Et que dire alors de la fameuse bataille de l'Oued Isly près d'Oujda, au milieu du 19è siècle, lorsque Moulay Abderrahmane avait engagé 60 000 de ses soldats aux côtés de l'Emir Abdelkader qui ont été mis en déroute après le massacre perpétré par la soldatesque coloniale. Cette dernière poursuivant ses représailles et l'occupation progressive d'un nouveau territoire colonial préparant la future colonie de la métropole sous forme d'un protectorat. Vaincu en 1843 dans la "guerre sainte" qu'il avait proclamée en Algérie, il se réfugie au Maroc où il poursuivit la lutte avec l'appui du Sultan jusqu'à la défaite d'Isly en 1844. L'émir continua pendant trois années à mener des combats périodiques et des embuscades contre les soldats en Algérie en utilisant le territoire marocain et les ressources du Royaume qui n'avait jamais, malgré la déroute les pertes énormes, cessé de soutenir en payant, à chaque fois, de lourds tributs. Avant de se rendre au Général Lamoricière pour être interné, pendant cinq ans, en France puis libéré par Napoléon III pour partir en exil en Turquie et en Syrie. Un vide politique s'installa dans la résistance algérienne jusque dans les années trente du 20 è siècle qui a vu la création de mouvements de libération dont le MTLD de Messahli Hadj et l'Etoile Nord-africaine. Mais ce n'est que le 1er novembre 1954 que fut déclenchée la révolution armée de l'ALN et du FLN dont les chefs historiques avaient érigé leur base arrière dans l'Oriental marocain. Ce nouvel épisode fut riche en aide généreuse prodiguée par le Royaume aux combattants algériens jusqu'à l'indépendance totale du pays le 5 juillet 1962. Feu Hassan II fut le premier chef d'Etat étranger à se rendre en visite dans la république pour témoigner la continuité historique et irréversible de la solidarité du Maroc envers l'Algérie sœur.
Cette époque reste encore mal connue et insuffisamment mise en valeur par la mémoire contemporaine. Et les Algériens ont la mémoire courte sur bon nombre d'événements qui démontrent le soutien constant et multiforme du Maroc à la résistance et à la lutte pour l'indépendance algérienne pendant près de deux siècles, de la conquête d'Alger en 1830 à l'indépendance de 1962. Et le problème du Sahara marocain qui empoisonne les relations entre les deux peuples, en raison de l'aveuglement de Boumédiène et de l'Algérie des colonels, puis de celle des généraux, a été artificiellement monté pour déstabiliser le Royaume, devenu cible de visées expansionnistes. Déjà, vers la fin des années vingt du 19è siècle, les tribus sahraouies faisaient allégeance au Sultan Abderrahmane avant l'occupation espagnole, une vingtaine d'années plus tard.


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