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Marché du chocolat : Les commandes pour la fin d'année demeurent timides
Publié dans La Vie éco le 27 - 12 - 2020

La demande des entreprises et des particuliers risque de ne pas enregistrer son pic habituel.
Les chocolatiers ont adressé leurs nouveaux catalogues aux clients mais ceux-ci tardent à passer les commandes.
En raison de la crise sanitaire, le chocolat, très prisé en cette période des fêtes, est devenu un achat superflu...
Le chocolat est incontestablement le produit phare de cette période de fin d'année. Pour cela, les diverses enseignes du marché se préparent bien à l'avance, soit deux à trois mois avant, pour répondre aux besoins de leur clientèle, particuliers et entreprises. Ces dernières en ont fait, au fil du temps, un must pour leurs cadeaux de fin d'année. «L'objectif est d'offrir un chocolat de qualité et adapté aux exigences de nos clients. Nous innovons chaque année aussi bien au niveau des recettes que des emballages, à la fois pour fidéliser nos clients habituels et en attirer de nouveaux sur ce marché qui est devenu, durant ces dernières années, très compétitif», avance le gérant d'une enseigne de chocolat du quartier Mâarif à Casablanca. Il ne manque pas, cependant, d'exprimer son inquiétude pour cette année: «Les commandes ne sont pas au même niveau que les années antérieures, les entreprises qui achètent habituellement chez nous ne se sont pas encore toutes manifestées. Nous les avons contactées et envoyé nos offres, mais nous attendons...».
En effet, cette fin d'année est très particulière, la crise du Coronavirus a contraint les ménages et les entreprises à des restrictions budgétaires, ce qui va, selon notre source, «largement impacter notre business comme celui des parfumeurs et de tous les filières du cadeau d'entreprises». Au-delà des considérations commerciales, plusieurs chocolatiers disent s'être adaptés à cette période exceptionnelle de pandémie. «Nous avons pris des mesures exceptionnelles pour répondre à la demande. La grande priorité cette année c'est de proposer un produit qui répond certes au goût et à la qualité requis, mais aussi et surtout qui respecte scrupuleusement les mesures sanitaires spécifiques au contexte Covid-19. Nous avons donc mobilisé et renforcé les équipes et nous avons investi dans un laboratoire spécialisé qui emploie à lui seul 70 personnes spécialement recrutées pour l'occasion», avance Mohamed Amine Berrada, président-directeur de la Compagnie chérifienne de chocolaterie Aiguebelle. Et d'ajouter : «Nous sommes conscients que la crise a affecté les budgets des familles et des entreprises et nous avons pris cela en considération pour adapter notre offre de fin d'année à tous les goûts et à tous les budgets».
Le secteur a été impacté par la crise sanitaire qui a été sérieusement ressentie aussi bien par les enseignes de distribution que par les industriels. Alors, les fêtes de fin d'année, période de haute saison pour l'industrie du chocolat, permettront-elles d'atténuer l'impact de la crise ?
Les opérateurs sont dubitatifs : En temps normal, durant cette période de l'année, les ventes enregistraient un pic entre novembre et janvier et représentaient 80% du chiffre d'affaires annuel des chocolatiers. Mais cette année, les performances risquent fort d'être aussi importantes. «Nous avons envoyé notre nouveau catalogue à nos clients et nous attendons leurs commandes. Certains ont été réactifs tandis que d'autres ne se sont pas manifestés, alors que nous sommes à une semaine des fêtes...», explique le gérant d'un magasin de chocolat de la place. Pour un autre gérant, «la consommation des ménages sera certainement à la baisse car avec l'interdiction des rassemblements et des festivités publics et privés, les familles achèteront moins de chocolat». Et d'ajouter que «le pouvoir d'achat des ménages a été sérieusement touché par cette crise dans la mesure où plusieurs personnes ont perdu leur travail ou encore ont vu leurs salaires réduits… De ce fait, acheter du chocolat devient un achat superflu dont on peut se passer».
Une consommation moyenne de 1 kilogramme par an
Par ailleurs, les chocolatiers ne manquent pas de souligner que deux autres facteurs influencent désormais les achats de chocolat : les préoccupations de certains consommateurs, notamment ceux à revenu élevé, qui optent de plus en plus pour une alimentation healthy, d'une part, et, d'autre part, il y a les consommateurs qui évitent de manger des produits sucrés dans le cadre de la prévention de la Covid-19. Ces deux tendances impacteront certainement, selon les enseignes de chocolat, la demande cette année.
Cependant, chez Aiguebelle, on se veut plus optimiste. L'entreprise a en effet, en dépit de la conjoncture, souhaité s'adapter le plus possible au marché et répondre aux goûts et besoins des clients : «En terme de nouveautés et de tendances, nous avons mis à contribution 6 grands maîtres chocolatiers pour concocter des recettes innovantes et exclusives réalisées de façon artisanale sans conservateurs ni additifs tout en respectant les mesures de sécurité qui s'imposent, notamment un emballage unitaire pour plus de sécurité et pour garder la qualité gustative. Une large gamme de fourrés au praliné ou à la ganache est ainsi proposée aux catégories pro et aux cadeaux de fin d'année pour les entreprises et pour les familles», avance Amine Berrada. Et son offre cible toutes les catégories sociales, dans la mesure où «le grand public se voit également adresser une offre spéciale fin d'année à travers la marque Collection qui propose des boîtes de chocolat enveloppées avec des prix accessibles pour démocratiser l'accès au chocolat festif». Cela permettra à ce chocolatier, qui été à l'arrêt complet pendant 2 mois cumulés suite à la crise sanitaire, de reprendre son activité. Celle-ci, note le président-directeur, «tourne au ralenti, puisqu'elle est en grande partie liée au secteur des Cafés Hôtels Restaurants qui est fortement impacté par la crise sanitaire. Aussi, les écoles n'étant pas toutes en présentiel, une bonne partie de notre demande adressée au marché des écoliers et étudiants a été perturbée». L'objectif est de développer le marché que l'on évalue à prés de 700 kilogrammes de chocolat annuellement. La consommation moyenne est d'un kilogramme par habitant et par an. Ce qui place le Maroc loin derrière les pays voisins comme la Tunisie où l'on consomme 3 kilos ou encore certains pays européens où la consommation se situe entre 7 à 8 kilogrammes.


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