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Collectionner des timbres et des pièces de monnaie peut aussi rapporter gros
Publié dans La Vie éco le 01 - 03 - 2010

Les articles les plus rares rapportent plusieurs fois leur valeur faciale en quelques années.
Des cotations officielles et officieuses existent.
Les timbres thématiques et les pièces rendues uniques par des défauts de fabrication figurent comme des valeurs sûres.
Les matinées du dimanche se font, comme à leur habitude, très calmes dans cette ruelle du quartier Mâarif à Casablanca. Mais l'espace d'un instant, un petit attroupement se forme. Une dizaine de personnes semblent s'être donné rendez-vous. Développant une grande complicité, le groupe discute brièvement avant de se faufiler dans un local. Là, les échanges qui se tiennent entre les présents se font quasi-hermétiques, la confidentialité monte encore d'un cran… Jusqu'à comprendre qu'il s'agit de la réunion hebdomadaire de l'Association philatélique et numismatique de Casablanca, pour traduire, le club local de collectionneurs de timbres (philatélistes) et de pièces de monnaie anciennes (numismates). Un type de collectionneurs encore très rare au Maroc. Mais qu'à cela ne tienne, la communauté existante fait tout pour élargir ses rangs. Alors pourquoi pas vous ?
Manifestement, il y a de quoi se laisser prendre au jeu. «C'est un anti-stress efficace», reconnaît un quadra rodé à l'exercice. Moins terre à terre, d'autres évoquent des aspirations nobles. «Il s'agit d'articles chargés d'histoire qui permettent d'appréhender concrètement le passé», s'enthousiasme un passionné. «Collectionner des billets anciens me permet de satisfaire mon désir de nostalgie», renchérit un numismate… En somme, chaque collectionneur a sa propre vision.
Mais dans tout cela une chose est sûre : accumuler des pièces de monnaie ou des timbres rares peut rapporter gros. Quelques exemples parlants pour s'en convaincre.
S'agissant de pièces anciennes, un rial frappé sous Moulay Abdelaziz en 1313 de l'Hégire, d'une valeur faciale de 10 DH, valait en bon état 800 euros (env. 9 000 DH) en 2007. Sept ans auparavant, la même pièce était estimée à dix fois moins.
Quant aux timbres, celui émis par Barid Al-Maghrib en 1974 en commémoration de la Coupe du monde tenue la même année, spécifiquement la réédition sur laquelle la mention «RFA Vainqueur» (République fédérale d'Allemagne) a été portée en lettres d'or, est estimé aujourd'hui à 150 DH, soit 50 fois sa valeur faciale à la date de son émission.
Mais pour alléchantes qu'elles soient, ces possibilités de plus-values ne doivent pas faire oublier que devenir philatéliste ou numismate nécessite des efforts. Quelques conseils pour bien se lancer.
Des pièces et timbres disponibles à moindre prix sur des sites d'enchères en ligne étrangers
Il faut d'abord savoir comment se constituer une collection. Il y a bien sûr les commerces spécialisés qui ont pignon sur rue ou improvisés dans les anciennnes médinas. Mais au vu de leur petit nombre, d'autres pistes sont à explorer. Visitez donc les sites étrangers d'enchères en ligne qui indexent ces articles à des prix parfois inférieurs à ceux pratiqués au Maroc. Suivez aussi de près les émissions ponctuelles de pièces et de timbres commémoratifs menés respectivement par Bank Al-Maghrib et Poste Maroc. Et si vous n'avez pas pu en profiter, il est toujours possible de s'alimenter sur le marché secondaire entretenu par les collectionneurs opérant échanges et transactions de gré à gré. A ce titre, rejoindre l'une des sept associations de collectionneurs installées dans les grandes villes du Royaume permet d'accéder à un large réseau. Mettre en ligne des annonces ou carrément un site dédié à votre collection facilite également les prises de contact. Avec tout cela, une bonne dose d'improvisation sera nécessaire. Pour les timbres notamment, pensez par exemple à stocker ceux apposés à votre courrier, surtout s'ils proviennent de l'étranger. Cela peut-être payant à terme. Un fonctionnaire en charge du tri du courrier au sein d'une administration en avait pris l'habitude. «Au fil des ans, je me suis retrouvé en possession d'un petit trésor», témoigne-t-il.
Il faut ensuite savoir comment procéder à la revente. Le plus indiqué est de passer par les mêmes circuits qu'à l'achat : réseaux de particuliers collectionneurs, site d'enchères en ligne étrangers, annonces…
Naturellement, toutes vos pièces ne seront pas promises au même succès. Au passage, signalons qu'il n'existe pas de cote officielle pour les pièces et timbres rares au Maroc. Néanmoins, des ouvrages internationaux de référence paraissant à fréquence régulière annoncent la cote de certains articles : Cérès, Yvert et Tellier (pour les timbres) World Coins (pour les pièces)… Les associations se tiennent par ailleurs prêtes à mettre à la disposition des intéressés des exemplaires de ces ouvrages.
Quant à l'évolution des prix en elle-même, elle se justifie essentiellement par une logique de marché. Par exemple, la pièce commémorative de la visite du Pape Jean Paul II au Maroc en 1986, qui ne se trouve presque plus sur le marché marocain en raison de la forte demande étrangère dont elle a fait l'objet dès son émission, a justement vu sa valeur augmenter très rapidement. Dans la même logique, la collection des 87 pièces de la monnaie alaouite, datées entre 1299 et 1336 (de l'Hégire), parmi les plus convoitées par les numismates, voit régulièrement sa valeur augmenter.
Cela fait aussi qu'il est possible d'identifier certaines valeurs sûres qui feront l'objet d'une forte demande et dont le prix ne pourra qu'augmenter à l'avenir. Pour les timbres, par exemple, les articles ayant pour thème la faune, la flore, le sport, les monuments ou l'artisanat connaissent les évolutions de prix les plus intéressantes. Une raison à cela : ces objets intéressent les collectionneurs, locaux et internationaux, qui se spécialisent dans un thème donné et qui sont prêts à mettre le prix quand il le faut pour compléter leur collection. Une autre valeur sûre concerne les articles potentiellement cessibles aux variétistes. Cette catégorie de collectionneurs affectionne les pièces rendues uniques par des défauts de fabrication : un billet de banque dont les motifs sont mal ajustés par rapport aux séries standard, un timbre dont la couleur ressort imparfaite. Plus que d'être chers, ces articles sont inestimables pour les passionnés.


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