Le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, a affirmé, mardi à la Chambre des conseillers, que les réformes menées par l'Exécutif ont permis d'améliorer les indicateurs économiques et financiers. Suivez La Vie éco sur Telegram Le Maroc est devenu une destination privilégiée pour les entreprises et institutions mondiales. S'exprimant lors la séance plénière mensuelle des questions de politique générale consacrée au « bilan économique et financier, et son impact sur la dynamique de l'investissement et de l'emploi », le chef du gouvernement a souligné que cette attractivité est principalement due à la stabilité politique et institutionnelle que le Maroc maintient, même dans un contexte mondial marqué par des bouleversements géopolitiques. Ce positionnement unique n'est pas le fruit du hasard, mais résulte de la Vision Royale, qui a su préserver les équilibres internes du pays tout en renforçant sa position géopolitique. Le Maroc répond aujourd'hui à ces critères grâce à un cadre légal clair, un positionnement géographique stratégique, des infrastructures modernes et une main-d'œuvre qualifiée. Ces éléments combinés font du pays une destination de choix dans plusieurs secteurs économiques. sur le plan des indicateurs économiques, Aziz Akhannouch a noté que le PIB a affiché une croissance moyenne de 4% entre 2021 et 2024, contre seulement 1,5 % lors des années précédentes. Cette performance fait du Maroc l'une des économies les plus dynamiques de la zone MENA. Pour le premier trimestre de 2025, la croissance économique est anticipée à 4,6 %, en hausse par rapport à 3 % au premier trimestre de 2024.
Le chef du gouvernement a également exposé un bilan des réformes introduites par le gouvernement visant à améliorer les indicateurs sociaux, notamment à travers le renforcement du système de protection sociale au Maroc. Le taux de couverture de l'AMO est passé de 42% à 88%, permettant ainsi à plus de 11 millions de citoyens, soit environ 4 millions de familles, de bénéficier d'un accès élargi aux soins médicaux gratuits dans les établissements publics. Ce système cible particulièrement les personnes ne pouvant pas assumer les cotisations, grâce à un mécanisme de solidarité financé par l'Etat à hauteur de près de 9,5 milliards de dirhams par an, garantissant la pérennité du dispositif. Par ailleurs, près de 4 millions de familles, comprenant environ 12 millions de bénéficiaires, profitent du système de soutien social, incluant 5,5 millions d'enfants, plus d'un million de personnes âgées de plus de 60 ans, ainsi que plus de 420.000 veuves. Le total des aides versées dans le cadre de ce programme a dépassé 34 milliards de dirhams depuis son lancement.