La dernière sortie médiatique du chef du gouvernement a permis, entre autres, de clarifier son point de vue quant au fait que c'est l'Intérieur qui sera chargé des préparatifs et de l'élaboration des lois devant encadrer les échéances électorales de 2026. Pour lui, c'est cette méthode qui devrait être adoptée dans le futur. Suivez La Vie éco sur Telegram Lors de sa sortie médiatique de mercredi dernier sur les chaines Al Oula et 2M, Aziz Akhannouch a coupé court à la polémique autour de la question de la supervision du ministère de l'Intérieur des préparatifs des prochaines législatives et l'élaboration de l'arsenal devant les encadrer. Pour le chef du gouvernement, la question n'a pas lieu d'être, d'autant plus que le département de l'Intérieur est le plus à même d'observer la même distance entre les différentes formations du landerneau politique national. Etayant son argumentaire, le chef du gouvernement n'a pas manqué de rappeler que sous le gouvernement précédent, c'était Saad Eddine El Otmani qui avait certes lancé le processus des préparatifs des échéances de 2021, mais cela n'avait pas abouti du fait des divergences qui ont surgi. Et de rappeler, à ce propos, que les chefs des partis n'avaient, en fait, tenu qu'une seule réunion avec El Otmani. Ce dernier avait, après, orienté les partis politiques vers le département de l'Intérieur. Les discussions, sous le même format que celui enclenché aujourd'hui, ont suivi. Ceci dit, Akhannouch n'a pas non plus manqué de rappeler l'évidence que le ministre de l'Intérieur fait partie du gouvernement, dont le travail s'inscrit dans le cadre de l'action gouvernementale. Maintenant, si l'on admet que l'Intérieur s'occupe de l'aspect logistique et opérationnel de ces échéances, reste la dimension politique, notamment du fait que le ministre de l'Intérieur préside des réunions auxquelles prend part, en tant que chef de parti, le chef du gouvernement. La question ne s'est même pas posée. Akannouch n'avait d'ailleurs pas pris part à la réunion du lancement des consultations. «Le RNI dispose d'assez de cadres qualifiés pour éviter ce genre de situation», assure-il. Plus encore, ce processus tel qu'il a été lancé évitera, à terme, d'accuser le gouvernement d'avoir élaboré des lois électorales sur mesure. Raison pour laquelle Akhannouch indiquera qu'il est « sincèrement content que la mission soit confiée au ministère de l'Intérieur ». Et de souligner : « A mon avis, c'est cette méthode qui devrait être adoptée dans le futur ».