Sous pression dès le match d'ouverture, la sélection marocaine a assuré l'essentiel face aux Comores (2-0) dans un Stade Prince Moulay Abdellah comble. Avec patience et efficacité, les Lions de l'Atlas ont lancé leur tournoi dans le tempo si particulier de la Coupe d'Afrique des Nations. Suivez-nous sur WhatsApp Suivez-nous sur Telegram Match d'ouverture, stade plein, pression maximale. Le Maroc devait gagner. Il l'a fait. Pas dans la facilité, mais dans le tempo de la CAN. Lent, parfois frustrant, puis soudain décisif. Un penalty raté par Rahimi pour rappeler que le football africain adore le suspense. Des Comores bien regroupées, courageuses, presque insolentes. Un capitain, Saïss, contraint de sortir trop tôt. Et pendant longtemps, cette impression désagréable que le ballon tourne... sans mordre. Puis Brahim Diaz a fini par trouver la faille, comme une évidence que l'on repousse trop longtemps. Et quand Ayoub El Kaabi est entré, il a fait ce qu'il fait de mieux : sentir le moment. Un retourné acrobatique, pur, inutilement beau. Le genre de but qui sert aussi à marquer un tournoi. Le stade chavire. La CAN est officiellement lancée. Victoire 2-0, trois points, et une première place provisoire dans le groupe A. Rien d'extraordinaire, diront certains. Mais dans un match d'ouverture, à domicile, sous pression maximale, le Maroc a fait l'essentiel : gagner, sans se désunir, et avec une signature esthétique pour la route. La suite ? Le Mali et la Zambie s'expliqueront lundi à Casablanca. Le Maroc, lui, peut souffler. La CAN est longue. Mais les Lions ont montré qu'ils savaient attendre... avant de frapper.