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E-learning : Questions à Doha Benjelloun, â€...DG de Proactech, éditeur de solutions e-learning
Publié dans La Vie éco le 04 - 11 - 2014

«Il faut du temps pour gagner la confiance, aussi bien des apprenants que des entreprises»
– La Vie éco : La formation à distance peine à séduire managers, apprenants et formateurs au Maroc. Pour quelles raisons?
– Il est vrai que cette activité se développe timidement. Aujourd'hui, on constate que les entreprises sont intéressées, parfois prêtes à mettre en place une solution sauf qu'elles ne s'investissent pas pleinement en argent et surtout en accompagnement et suivi du projet. Une majorité de ces projets tombe à l'eau faute de communication ficelée. C'est normal par la suite d'essuyer des refus de la part des participants.
Autre facteur de réticence, le manque de confiance de l'apprenant-consommateur. L'appropriation de ce mode de formation exige, dès lors, une évolution des mœurs y compris chez l'apprenant habitué à la rigueur de la formation en présentiel.
Enfin, le manque de profils qualifiés dans ce domaine (profils d'ingénieur) qui maîtrisent les aspects pédagogiques du e-learning dénotent quelque part le manque de prestations de qualité.
– Vous restez malgré tout optimiste sur son évolution ?
– Nous sommes sur cette activité depuis plus de 7 ans et je reste optimiste sur l'avenir du e-learning dans la mesure où, sur le marché marocain, certaines entreprises commencent à financer des formations à distance au profit de leurs employés.
Dans le monde de l'éducation, les avantages de ce type d'apprentissage sont bien connus. Par exemple, nous avons travaillé avec Al Akhawayn, Mundiapolis, l'ESCA…, le but étant de créer un prolongement virtuel de l'apprentissage. Les étudiants peuvent à la fois suivre leurs cours à leur rythme et interagir entre eux et avec les enseignants.
Globalement, les langues et l'informatique sont les domaines qui s'y prêtent bien pour être suivis en ligne. Il est clair que d'autres domaines suivront.
– Le e-learning n'est pas réservé uniquement aux grandes entreprises et aux universités et écoles, mais les PME peuvent-elles mettre en place de tels dispositifs ?
– Aujourd'hui, elles ont la possibilité de recourir à des contenus standard sans pour autant impacter leur trésorerie.
Par contre, des contenus spécifiques et personnalisés demandent plus de temps et d'argent que très peu de PME peuvent se permettre. Je dirais que de manière générale, les PME ne sont pas encore imprégnées de la culture de formation. Le e-learning peut constituer un premier pas dans ce sens.
– Quelles sont alors les solutions qui peuvent être apportées ?
– Il faut certes du temps pour gagner la confiance aussi bien des apprenants que des entreprises. Et cette conquête de confiance exige, par conséquent, une évolution des mœurs, mais aussi des catalogues des formations proposées sur le marché.
Plus les donneurs d'ordre investissent dans ces dispositifs, plus les prestataires proposeront des contenus de qualité avec des prix adaptés à toutes les bourses.
Enfin, je pense qu'une réelle politique au niveau national pourrait permettre de généraliser la formation à distance. On peut dès lors imaginer des packs e-learning dans les régions les plus défavorisés afin de développer l'employabilité des individus. On peut également s'attaquer à l'analphabétisme à l'échelle nationale comme l'ont fait certains pays…


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