Des offres de plus en plus compétitives, des crédits accessibles, des promos à couper le souffle... autant d'initiatives pour démocratiser l'accès aux voitures neuves. Un pari plus au moins réussi, si l'on en juge par les résultats du premier baromètre automobile (Eqdom-Ipsos) et dont les résultats ont été dévoilés, il y a quelques semaines. Bref, les Marocains sont davantage portés sur le neuf que sur l'occase. Voilà ce qu'il faut retenir de ce baromètre. Et pourtant, une certaine catégorie de consommateurs reste toujours fidèle aux véhicules d'occasion. Mieux encore, le marché de l'occasion ne semble pas connaître de crise. Du moins à en juger par les propos de plusieurs revendeurs interrogés. «Le facteur prix n'est pas le seul critère qui motive les clients potentiels. La preuve : certains modèles sont vendus à des prix plus élevés compte tenu des options disponibles», fait savoir Salah Eddine Gam, directeur de BEL.AIR Auto. On le sait, la revente des modèles importés représente l'essentiel du chiffre d'affaires réalisé par les revendeurs des véhicules d'occasion. Une chose est sûre : si ce marché résiste, c'est surtout grâce à la bonne tenue du business des voitures de luxe. On apprend ainsi que la demande a connu une forte hausse. Aucun revendeur interrogé n'a souhaité livrer le moindre chiffre à propos de cette augmentation. Selon les professionnels du secteur, les marques allemandes attirent de plus en plus de clients et se placent en tête des ventes. Viennent en second lieu les modèles français, surtout pour ce qui est du segment des citadines, précise-t-on. Auprès de plusieurs revendeurs, on souligne que la majorité des véhicules importés ont une moyenne d'âge se situant aux alentours de six ans.