Le collectif de jeunes Marocains GenZ 212 – dénommé d'après l'indicatif téléphonique national – traverse un passage critique marqué par l'essoufflement de ses rassemblements, la dispersion de ses partisans et la confusion de son message. Créé à l'origine pour faire entendre la voix d'une jeunesse connectée et exigeante, le mouvement paraît désormais s'enliser dans la lassitude de ses propres soutiens. Des internautes ont décrit «des sit-in quasi vides, des slogans sans vigueur et une atmosphère d'indifférence générale dans les villes du Maroc oriental». Selon leurs propos, «l'élan initial s'est dissipé au fil des semaines, laissant place à une impression de vacuité et d'épuisement moral». Plusieurs estiment «que la jeunesse régionale, d'abord curieuse et pleine d'ardeur, s'est progressivement retirée, déçue par l'absence de propositions concrètes et par l'orientation incertaine du collectif». Les mêmes observateurs en ligne affirment encore «que GenZ 212, présenté comme un espace libre d'expression citoyenne, aurait perdu toute cohérence en devenant un canal de revendications hétérogènes, parfois sans lien entre elles». L'un d'eux note «que le mouvement s'est égaré dans une succession de mots d'ordre fluctuants, sans véritable fil conducteur ni vision politique identifiable». Certains commentaires soulignent «qu'il ne s'agit pas d'une organisation enracinée, mais d'un phénomène de réseaux sociaux dont la structure repose davantage sur la viralité numérique que sur une base militante réelle». D'autres mentionnent «l'existence d'un décalage croissant entre la rhétorique patriotique du collectif et les réalités quotidiennes des jeunes Marocains, plus préoccupés par l'emploi, la cherté de la vie et l'accès à la formation que par des mots d'ordre abstraits». Plusieurs voix, issues du même environnement numérique, rappellent «que le collectif avait su, au départ, susciter une adhésion sincère par son ton indépendant et son refus des codes partisans», avant d'ajouter «que cette authenticité s'est peu à peu altérée sous le poids des querelles internes et des récupérations idéologiques». Pour nombre d'observateurs, «GenZ 212 n'a pas su préserver l'équilibre entre expression libre et cohésion de groupe ; il s'est fragmenté sous l'effet de contradictions internes et de divergences d'agendas». Confusion idéologique et soupçons de récupération politique D'autres internautes évoquent «l'apparition de clivages profonds entre les composantes du collectif, certains militants se réclamant d'un patriotisme intransigeant tandis que d'autres défendaient un discours plus radical, parfois critique à l'égard des institutions». Plusieurs commentaires affirment «que ces divergences, longtemps tues, ont fini par éclater publiquement à travers des campagnes d'invectives réciproques sur les réseaux». Des analyses en ligne décrivent «un enchevêtrement de courants aux orientations disparates, allant d'une gauche contestataire à des sensibilités nationalistes, unies seulement par une défiance commune à l'égard du discours officiel». Selon ces internautes, «l'absence de direction claire et la multiplicité des voix prétendant parler au nom du collectif ont achevé de miner sa crédibilité». Certains vont jusqu'à évoquer «la présence d'influences extérieures cherchant à exploiter le mécontentement juvénile pour faire avancer des desseins éloignés des préoccupations marocaines». Des observateurs affirment encore «que plusieurs participants du Maroc oriental se seraient retirés précisément pour dénoncer la récupération de leur engagement à des fins opaques». Un ensemble de témoignages numériques mentionne «que la ferveur des débuts, nourrie par un sentiment d'appartenance et par la fierté d'une jeunesse consciente de sa valeur, s'est diluée dans des querelles d'ego et dans une succession de campagnes improvisées». Certains utilisateurs estiment «que les figures qui se présentaient comme porte-parole ont perdu toute légitimité, faute de constance et de cohérence dans leurs déclarations». Selon plusieurs réactions, «GenZ 212 s'est peu à peu vidé de son sens, devenant une étiquette sans contenu, oscillant entre agitation virtuelle et incapacité à agir sur le terrain». Ces mêmes observateurs décrivent «un collectif désormais réduit à des échanges en ligne où se mêlent lassitude, ironie et désenchantement». Des internautes concluent «que le mouvement aura plus illustré la fragmentation de la jeunesse marocaine qu'il n'aura incarné sa vitalité». Ils affirment «qu'à force de vouloir représenter une génération entière, GenZ 212 s'est enfermé dans un miroir trompeur, celui d'une communauté numérique confondant indignation passagère et engagement durable».