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Abderrazzak Laassel : la position kényane sur le Sahara renforce les partenariats Rabat—Nairobi
Publié dans Hespress le 19 - 10 - 2025

Abderrazzak Laassel, ambassadeur du Maroc au Kenya, a affirmé que l'adhésion de Nairobi à la dynamique internationale soutenant la souveraineté du Maroc sur son Sahara constitue un tournant décisif dans les équilibres régionaux en Afrique de l'Est. Il a souligné que cette nouvelle position reflète la maturité de la vision politique kényane et son audace diplomatique. Cette position est de nature aussi à inciter d'autres pays de la région à réévaluer leurs approches de la question de l'intégrité territoriale du Royaume avec objectivité et réalisme.
Dans cet entretien accordé à Hespress, le diplomate marocain explique que cette dynamique ouvre des perspectives inédites pour approfondir les partenariats entre Rabat et Nairobi dans tous les domaines, de l'économie et de l'agriculture aux énergies renouvelables, à l'éducation et aux technologies financières. Il met en avant le fait que l'ouverture du Maroc sur le marché kényan constitue une porte d'entrée stratégique vers l'ensemble des marchés d'Afrique de l'Est, offrant au Royaume l'opportunité de renforcer sa présence économique dans l'espace de la Communauté d'Afrique de l'Est, qui regroupe plus de 300 millions de consommateurs.
Il a ajouté que parmi les priorités actuelles de l'ambassade figure la correction du déséquilibre de la balance commerciale entre les deux pays, à travers la facilitation de l'accès des produits kényans de haute qualité au marché marocain, la promotion des investissements marocains au Kenya et la traduction de ce rapprochement politique en projets concrets profitant à la fois aux citoyens kényans et marocains.
Après la récente adhésion du Kenya à la position soutenant la souveraineté du Maroc sur ses provinces du Sud dans le cadre de l'initiative d'autonomie, quelle est, selon vous, la portée de cette nouvelle position dans le contexte africain actuel ?
L'adhésion de la République du Kenya à la position soutenant la souveraineté du Maroc sur ses provinces du Sud, dans le cadre de l'initiative d'autonomie, constitue une étape historique aux significations profondes. Cette position officielle, consolidée à l'occasion de la visite historique à Rabat de Son Excellence M. Musalia Mudavadi, Premier ministre et ministre kényan des Affaires étrangères et de la Diaspora, en mai 2025, reflète la maturité de la vision politique du Kenya et et son assentiment au réalisme et au sérieux de la proposition marocaine d'autonomie.
Le communiqué conjoint publié à l'issue des entretiens a exprimé, de manière claire et explicite, que « la République du Kenya considère le plan d'autonomie comme la seule approche durable pour résoudre la question du Sahara ». Cette position ferme du Kenya représente un grand succès diplomatique pour le Maroc et témoigne de l'élan international croissant en faveur de l'initiative marocaine, sous la conduite éclairée du Roi Mohammed VI.
La République du Kenya a également salué le consensus international grandissant et la dynamique conduite par le Roi Mohammed VI en faveur du plan d'autonomie, considéré comme la seule solution réaliste et crédible au différend artificiel autour du Sahara marocain.
Dans le contexte africain plus large, le Kenya a exprimé son adhésion à l'Initiative Royale visant à faciliter l'accès des pays du Sahel à l'océan Atlantique, et a reconnu la sagesse et le leadership du Souverain dans la promotion d'une Afrique prospère. Cette reconnaissance illustre le rôle pionnier que joue le Roi Mohammed VI au service du continent et de ses peuples.
Il convient également de saluer le rôle de leadership et le courage politique du président William Ruto, qui, depuis son élection en août 2022, fait preuve d'une vision prospective et réaliste dans la gestion des questions régionales et internationales. Son Excellence a adopté une approche fondée sur la « Bottom-Up Economic Transformation Agenda (BETA) », une vision globale plaçant le citoyen et les communautés locales au cœur du développement.
Le Royaume du Maroc, sous la conduite éclairée de son roi Mohammed VI, salue et valorise cette approche transformatrice. Les deux pays partagent en effet une vision commune du développement durable et inclusif, le Roi Mohammed VI ayant toujours plaidé pour un modèle africain de développement répondant aux aspirations des peuples et favorisant une croissance à la fois globale et pérenne, une vision qui converge pleinement avec la démarche ascendante menée par le président Ruto au Kenya.
Dans quelle mesure peut-on considérer cette nouvelle position du Kenya comme un tournant dans les équilibres et les positions sur la cause nationale dans la région de l'Afrique de l'Est ?
Sans aucun doute, la position kényane constitue un tournant majeur dans les équilibres régionaux en Afrique de l'Est. Le Kenya est en effet une puissance régionale de premier plan, influente non seulement au sein de la Communauté d'Afrique de l'Est, mais également dans le cadre de l'Union africaine et des organisations régionales et sous-régionales.
Le leadership avisé du président William Ruto a joué un rôle central dans ce changement stratégique. Depuis son élection en août 2022, Son Excellence a œuvré à renforcer la position du Kenya en tant qu'acteur diplomatique influent dans la région, montrant une capacité exceptionnelle à adopter des positions courageuses et fondées sur des principes, au service des intérêts stratégiques de son pays et du continent africain.
Cette position ouvre de larges perspectives pour consolider la dynamique positive qui commence à se dessiner dans la région et encourage d'autres pays à réévaluer leur approche de la cause nationale avec objectivité et réalisme.
Peut-on considérer que le soutien du Kenya au plan d'autonomie constitue un levier pour renforcer les partenariats maroco-kényans dans différents domaines ?
Il est certain que la position kényane en faveur de l'intégrité territoriale du Maroc constitue une base solide pour approfondir et diversifier le partenariat stratégique entre les deux pays. Cela s'est concrétisé lors de la visite officielle du Premier ministre et ministre des Affaires étrangères et de la Diaspora du Kenya au Royaume, les 26 et 27 mai derniers.
Cette visite, qui s'inscrivait dans le cadre de la célébration du soixantième anniversaire des relations diplomatiques entre les deux pays à l'occasion de l'inauguration de l'ambassade kényane à Rabat, a représenté un tournant décisif dans les relations bilatérales. Cet événement illustre la vision royale éclairée du Roi Mohammed VI, laquelle vise à renforcer les liens intra-africains, et témoigne de la profondeur historique des relations entre Rabat et Nairobi.
Il convient également de rappeler le soutien historique du Royaume du Maroc à l'indépendance du Kenya, notamment à travers l'utilisation des locaux de l'ambassade marocaine à Londres dans les années 1950 par le président Jomo Kenyatta lors de la conférence de Lancaster, symbole d'une solidarité africaine authentique que le Royaume incarne depuis toujours.
La visite s'est conclue par la signature de cinq mémorandums d'entente stratégiques dans des secteurs clés, incluant le développement urbain, le commerce, la jeunesse, la formation diplomatique et le partenariat institutionnel entre l'École d'administration publique du Kenya et l'École nationale supérieure de l'administration (ENSA).
Les deux pays ont également convenu d'accélérer les relations économiques dans les domaines de la pêche, de l'agriculture, du logement, des transports, de la santé, du tourisme et des énergies renouvelables.
Ces accords témoignent de l'engagement commun à traduire le rapprochement politique en une véritable coopération économique et de développement, en cohérence avec l'approche ascendante conduite par le président Ruto et alignée sur la vision royale, basée sur une coopération sud-sud fructueuse et solidaire.
Sous la direction du Roi Mohammed VI, le Royaume du Maroc adopte une vision globale de coopération fondée sur la solidarité et le bénéfice mutuel. Avec le Kenya en particulier, l'objectif est de bâtir un partenariat exemplaire alliant intégration économique et coordination politique, au service des peuples des deux nations et des peuples du continent africain.
Quels sont les principaux secteurs économiques qui enregistrent une croissance dans le cadre de la coopération entre les deux pays ?
La coopération maroco-kényane connaît une croissance notable dans plusieurs secteurs stratégiques et se caractérise par une intégration économique prometteuse entre les deux pays. La vision royale pour la coopération Afrique-Afrique met l'accent sur la construction de partenariats réels tirant parti des avantages comparatifs de chaque partie, ce qui s'applique pleinement à la relation avec le Kenya.
Dans le secteur de l'agriculture et de la sécurité alimentaire, un partenariat agricole stratégique a été mis en place conformément à la vision royale pour la sécurité alimentaire africaine, priorité majeure de la politique africaine du Maroc. Grâce au Groupe OCP et sous les directives royales, le Royaume s'est positionné comme fournisseur principal et facilitateur d'engrais pour le Kenya.
Ce partenariat stratégique vise à réduire le coût des intrants agricoles pour les agriculteurs kényans tout en garantissant la fourniture d'engrais de haute qualité adaptés aux spécificités des sols africains. Il s'inscrit dans une approche ascendante centrée sur le soutien aux petits exploitants et l'amélioration de leur productivité.
De son côté, le Kenya produit notamment du thé, du café et des produits frais de haute qualité, le marché marocain représentant une opportunité prometteuse pour ces produits. Les efforts se concentrent sur la facilitation de leur accès et le renforcement des échanges commerciaux afin d'améliorer l'équilibre de la balance commerciale entre les deux pays.
En matière de technologies agricoles, le Maroc a réalisé des progrès significatifs, notamment dans les techniques d'irrigation moderne, l'agriculture résistante à la sécheresse et l'agriculture climato-intelligente, grâce à la vision prospective du Souverain. Le Kenya se distingue par sa forte dynamique dans l'innovation agricole et les technologies numériques appliquées à l'agriculture.
Cette complémentarité ouvre de larges perspectives de partenariats entre start-ups et instituts de recherche des deux pays pour développer des solutions technologiques innovantes répondant aux défis de la sécurité alimentaire en Afrique, incarnant la vision royale d'une Afrique innovante et autosuffisante.
Dans le domaine de la fintech, le Kenya est un leader mondial en technologies financières et paiement électronique, avec l'expérience « M-Pesa » qui a révolutionné l'inclusion financière. Le Maroc, quant à lui, dispose d'un secteur bancaire et financier développé et d'une expertise solide en microfinance et innovation financière, soutenue par les directives royales pour renforcer l'inclusion financière.
Cette complémentarité offre des opportunités exceptionnelles pour développer des solutions financières numériques innovantes servant l'approche ascendante et facilitant l'accès aux services financiers, notamment dans les zones rurales. Les institutions financières marocaines et kényanes peuvent collaborer pour créer des plateformes communes desservant les deux marchés et s'étendant aux marchés d'Afrique de l'Est.
D'autres secteurs de coopération incluent les énergies renouvelables. Le Maroc a réalisé des avancées de premier plan dans l'énergie solaire et éolienne, tandis que le Kenya dispose d'un potentiel important en géothermie et énergie solaire. Cette complémentarité ouvre la voie à des partenariats stratégiques pour développer des projets d'énergie propre et échanger des expertises et technologies.
Dans le secteur pharmaceutique, le Maroc possède une industrie développée couvrant une grande partie des besoins du continent, et le marché kényan et régional offre d'importantes opportunités pour les entreprises marocaines d'investir et d'établir des unités de production locales, contribuant à réduire les coûts et à créer des emplois.
Dans le domaine du logement et de l'aménagement urbain, le Maroc a acquis une expertise notable en logement social et villes nouvelles grâce aux programmes ambitieux lancés par le Roi Mohammed VI. Cette expertise peut aider à relever les défis du logement au Kenya, en cohérence avec l'approche ascendante qui accorde une grande importance à la fourniture d'un logement décent pour les citoyens.
Le secteur du transport aérien représente également une opportunité importante. L'ouverture du ciel et la mise en place de vols directs entre villes marocaines et kényanes renforceront considérablement les liens commerciaux et touristiques et faciliteront la mobilité des hommes d'affaires et des touristes.
Dans le domaine de l'éducation et de la formation, l'Agence marocaine de coopération internationale offre des bourses aux étudiants kényans, et leur nombre est en augmentation pour répondre à la demande croissante. L'échange d'expertises dans l'enseignement, notamment des langues, constitue un champ prometteur de coopération.
Enfin, dans le cadre de la vision royale de l'Islam modéré et tolérant, l'Institut Mohammed VI de formation des imams prédicateurs et des prédicatrices attribue 200 bourses sur cinq ans pour former des leaders religieux kényans. La première promotion, composée d'environ 120 imams, a commencé un programme de deux ans au Maroc, illustrant l'engagement royal à promouvoir les valeurs de tolérance et de modération religieuse en Afrique, initiative essentielle pour renforcer la paix et la stabilité sur le continent.
Comment l'ambassade du Maroc au Kenya contribue-t-elle à renforcer les investissements marocains dans le pays, notamment dans les secteurs des infrastructures et des énergies renouvelables ?
L'ambassade du Maroc à Nairobi agit comme un pont stratégique entre les investisseurs et les acteurs économiques des deux pays, jouant un rôle central dans le suivi de la mise en œuvre des engagements issus des cinq mémorandums d'entente signés en mai 2025. Cela correspond aux directives royales visant à concrétiser les partenariats entre les pays africains.
Nous travaillons en étroite coordination avec les autorités gouvernementales kényanes et marocaines pour traduire ces accords en projets concrets. Parmi nos priorités figure la correction du déséquilibre de la balance commerciale, en facilitant l'accès des produits kényans de haute qualité au marché marocain et en encourageant les investissements marocains au Kenya.
Nous jouons un rôle proactif en identifiant les opportunités d'investissement prometteuses, en particulier celles qui servent directement le citoyen kényan à travers la création d'emplois, le transfert de technologies et le renforcement de la productivité dans des secteurs clés, incarnant ainsi la vision royale pour un partenariat africain basé sur la solidarité réelle et le bénéfice mutuel.
Dans le secteur des infrastructures, de grandes opportunités existent pour les entreprises marocaines spécialisées afin de participer aux projets majeurs en cours au Kenya. L'expertise accumulée par le Maroc dans ce domaine, développée grâce aux grands projets lancés sous l'impulsion du Roi Mohammed VI, constitue une véritable valeur ajoutée pour les initiatives kényanes.
Nous organisons également des forums économiques et des rencontres régulières réunissant investisseurs et chefs d'entreprises des deux pays, tout en fournissant des informations précises sur l'environnement d'investissement et les opportunités disponibles. Par ailleurs, nous facilitons la mise en œuvre du mémorandum d'entente sur la formation diplomatique afin de renforcer la compréhension mutuelle et le coordination dans les instances régionales et internationales.
Dans quelle mesure l'ouverture du Maroc au marché kényan constitue-t-elle une passerelle vers les marchés de l'Afrique de l'Est ?
Certainement, le Kenya représente une porte stratégique pour le Maroc vers l'ensemble des marchés de l'Afrique de l'Est, ce qui s'inscrit parfaitement dans la vision royale de renforcer la présence économique marocaine sur l'ensemble du continent africain.
Grâce à sa position géographique stratégique, ses infrastructures développées et son port de Mombasa, le plus grand de la région, le Kenya constitue un centre logistique et commercial vital pour toute la région. En renforçant le partenariat avec le Kenya, le Maroc peut accéder au marché de la Communauté d'Afrique de l'Est, qui compte plus de 300 millions de consommateurs.
Les cinq accords signés en mai 2025, ainsi que l'inauguration de l'ambassade kényane à Rabat à l'occasion du 60e anniversaire des relations diplomatiques, offrent une base solide pour construire ce partenariat stratégique.
Cette ouverture ne se limite pas aux aspects économiques, mais englobe également la coopération diplomatique et la coordination dans les instances internationales.
Elle s'inscrit pleinement dans la vision royale visant à renforcer la coopération sud-sud et à bâtir des partenariats solides avec différentes régions du continent africain. Avec le retour du Maroc au sein de l'Union africaine en 2017, décision historique du Roi Mohammed VI, l'Afrique est placée au cœur de ses priorités stratégiques, et le Royaume s'emploie à construire des ponts de coopération et de solidarité authentique avec tous les pays africains.
Le Kenya a reconnu le leadership du le Roi Mohammed VI dans la promotion d'une Afrique prospère et a salué l'initiative royale visant à faciliter l'accès des pays du Sahel à l'océan Atlantique, initiative reflétant la volonté du Souverain de renforcer l'intégration africaine et d'ouvrir de nouvelles perspectives de développement pour les États africains frères.
L'avenir offre de grandes perspectives pour le partenariat maroco-kényan, notamment grâce à l'existence de deux leaderships sages et visionnaires. Aujourd'hui, les relations maroco-kényanes constituent un modèle exemplaire de coopération sud-sud, fondé sur la confiance mutuelle, le respect et la volonté partagée de construire un meilleur avenir pour nos peuples, incarnant la vision royale pour une Afrique unie et prospère.
Le développement positif des relations bilatérales depuis l'élection du président William Ruto en août 2022 augure de perspectives prometteuses pour la coopération dans tous les domaines, en particulier grâce à la convergence entre la vision royale et l'approche ascendante, toutes deux centrées sur le citoyen et le développement durable.


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