Défense : Une délégation des FAR s'est rendue en Mauritanie    Laayoune : La délégation américaine a examiné la réduction des effectifs de la MINURSO    TICAD 9 : Le Japon affirme sa non-reconnaissance du Polisario    Royal Air Maroc et Al Barid Bank adoptent une solution SoftPOS conçue avec IBA Group et Berexia, essai grandeur nature à l'aéroport Mohammed-V de Casablanca    Koch Solutions équipe l'OCP à Benguérir d'un pont régleur de 3 600 tonnes par heure, prolongeant l'héritage industriel de thyssenkrupp et FLSmidth    Maroc : Grâce royale au profit de 881 personnes    Le Maroc en train de mener ses négociations finales avec Embraer pour des KC-390, probables livraisons prévues dès 2027    Le roi Mohammed VI ordonne l'envoi d'une aide humanitaire supplémentaire à Gaza    Moroccan women's futsal team prepares for World Cup with Xanxerê tournament in Brazil    Futsal : L'équipe féminine du Maroc au Brésil pour préparer le Mondial    Arrest made in connection with the rape of a minor at the Moulay Abdellah Amghar festival    Laayoune: La delegación estadounidense analizó la reducción del personal de la MINURSO    Is Algeria using its natural resources to gain Washington's support in the Sahara dispute?    Maroc : Une arrestation après le viol d'un mineur au moussem Moulay Abdellah Amghar    Rabat émet un mandat d'arrêt international contre Abdelouahed Sedjari pour «escroquerie» et «émigration illégale» dans un réseau dirigé par Mehdi Hijaouy, lui-même recherché    Le Maroc forme un pourvoi en cassation dans l'affaire Pegasus devant la Cour fédérale allemande de justice, audience le 11 novembre    Anniversaire de la Révolution du Roi et du Peuple : Grâce Royale au profit de 881 personnes        Boualem Sansal, un homme libre    À Rabat, Abdellatif Hammouchi (DGSN-DGST) reçoit le Qatari Khalid Ben Mohammad Al-Attiyah, président du pôle USQP-USAP    Plus de 3,2 millions de passagers et 700 000 véhicules relient l'Espagne au Maroc depuis janvier    Zelensky n'aurait pas rejeté directement l'idée d'un "échange de territoires" lors de sa rencontre avec Trump    Interview avec Dr Aziz El Kobaiti : « Le soufisme invite chacun à agir avec justice et à servir la société »    Washington contribuera à garantir la sécurité de l'Ukraine, assure Trump    Affaire Sion Assidon : Les investigations toujours en cours, les effets juridiques appropriés seront établis    Coupe du monde de la FIFA 2026 : Environ 65.000 volontaires seront mobilisés    Le Portugal mise sur le Maroc pour sécuriser son électricité    Ticad-9 : le Japon engagerait des discussions de libre-échange avec l'Afrique tandis que la participation du Maroc demeure incertaine    Incendies en Espagne: 30.000 hectares dévastés en 24 heures    Canada: Fin de la grève à Air Canada    IPC en juillet : évolution par division de produits    Fracture numérique : Les lignes de faille territoriales    La bourse de Casablanca termine en négatif    Aziz Chikh, cet ambassadeur de la cuisine meknassie qui a fait élever sa cuisine au rang de gastronomie    Plus de 600.000 visas Schengen accordés aux Marocains en 2024    « Les élèves du toit du monde » – teaser    Affaire Moussem Moulay Abdellah: Un homme en garde à vue après soupçons de "viol collectif" sur mineur    Kitesurf : plus de 500 km au fil du Sahara pour le Dakhla Downwind Challenge    Restauration en terrasse : Marrakech classée 2e meilleure destination de la région MENA    Aéroport Mohammed V: arrestation de deux femmes suspectées d'escroqueries    Le temps qu'il fera ce mardi 19 août 2025    Festival des Plages Maroc Telecom. Concerts et animations à Martil, Nador et Saïdia    CHAN 2024 : Une fin de phase de poules sous haute tension ce mardi    Liga 25-26 / J1: Entrée en lice du Real d'Alonso ce soir    HB-FB : Deux CDM juvéniles quasiment en simultané bientôt au Maroc    La 21e édition de la FIL Panama, consacrant le Maroc comme invité d'honneur, a enregistré une affluence historique de plus de 108 000 visiteurs selon les organisateurs    El Jadida : Clap de fin des festivités du Moussem Moulay Abdallah Amghar    MAGAZINE : « Carte de Séjour », le livre qui métisse des liens    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



«Mon adrénaline, c'est le travail»
Publié dans Les ECO le 02 - 01 - 2015

Son nom est sur toutes les bouches, tout le monde le connaît et il connaît tout le monde. Mais qui est-il vraiment ? Celui qui s'est fait connaître grâce à son groupe Fnaïre, a réussi à construire une carrière solo, costaud avec pour leitmotiv : la passion et le travail. Zoom sur une valeur sûre de la scène marocaine actuelle.
DJ Van
DJ et producteur
Il est sur tous les fronts avec ses représentations et ses différentes collaborations à succès. Celle qui aura fait le plus de bruit est le duo avec Saad Lamjarred «Enty». Que l'on aime ou que l'on n'aime pas, une chose est sûre, DJ Van travaille et cela se sent. «Le secret de la réussite c'est le boulot. Cela fait des années que je travaille, que je fais des recherches, et que je me réveille le matin en me disant que je vais y arriver. Même s'il n'y a rien à l'horizon», confie le DJ producteur qui se fait appeler «Parrain de la Moroccan Touch» et cette touche marocaine, il en fait son label. En effet, influencé par le Hip-Hop, la NuSoul, le RnB et la House, il nage entre folklore marocain, sons ethniques et sons modernes et a su enflammer les scènes maghrébines et internationales. Originaire de la ville de Marrakech, DJ Van s'est trouvé une vocation en tant que Disc Jockey pendant ses années de lycée et s'est, petit à petit, fait une place dans le monde de la nuit. Enchaînant sur sa notoriété nouvellement constituée, DJ Van se consacre plus à la composition et se lance dans la production. Fort de son expérience depuis les années 90 derrière les manettes et la table de mixage, il a su gérer, à ce jour, sa carrière et celle de plusieurs autres rappeurs marocains.
Créateur du son de Fnaïre, ce son electro marocain particulier, il a su imposer son empreinte et a collaboré avec Don Bigg pour son premier album «Mgharba Tal Mout». «En 2004, lorsque j'ai gagné l'Boulevard avec Fnaïre, on sentait avec le groupe que quelque chose se passait, que l'on commençait à toucher les gens. On a commencé à tourner, faire des concerts, des festivals, rencontrer le public», se souvient DJ Van qui n'a pas eu peur de continuer en solo après la séparation du groupe. «C'était difficile sur le plan humain car Fnaïre est une famille pour moi. Mais sur le plan artistique je sentais que je voulais accomplir plus de choses», continue celui qui a travaillé sur la musique de Barry et qui a fait la musique du film «Casanegra» de Nourredine Lakhmari. En 2013, c'est la consécration internationale avec l'album «Moroccan Touch», qu'il considère comme une mixtape, un concept, une compilation de tout ce qu'il a entrepris depuis plus d'un an et demi. Parmi les nombreux artistes ayant collaboré avec DJ Van à ce jour, on compte de grands artistes marocains tels que le groupe H-Kayne, Bigg, Steph Raggaman, Oum, Khansa Batma et de grandes noms de la scène internationale tels que Cilvaringz (du groupe Wu Tang Clan) ou Salah Edin (Pays-Bas). Il n'oublie pas les jeunes talents puisqu'il remarque une jeune chanteuse marocaine : Manal BK qu'il signe tout de suite. À 21 ans, elle a la musique dans le sang mais se prédestine pour une école de commerce : l'ENCG de Marrakech et met son rêve de côté, jusqu'au jour où elle rencontre DJ Van.«Je l'ai découverte sur Youtube et j'ai demandé à la rencontrer.
Elle est venue avec sa guitare, m'a chanté sa chanson, elle m'a tout de suite convaincu», confie le DJ producteur qui cherchait la prochaine voix féminine au label. Il la trouve en Manal BK qui collabore dans le collectif «Mantssayach» avec Ahmed Soultan, Dizzy Dro, Muslim & Shayfeen. «Il y en a marre de ce qu'il y a. Je voulais de la douceur et de l'originalité». Et c'est ce qu'il trouve chez cette jeune artiste. «Le problème de ce pays c'est qu'il considère la culture comme secondaire alors que c'est la culture qui fait un pays. Cela a été prouvé dans d'autres pays. C'est pour cela qu'on voit plusieurs de nos artistes aller ailleurs, et même s'ils partent ailleurs ils sont mal dirigés. On les voit chanter en une autre langue, choisir n'importe quoi», continue DJ Van. «On peut voir des Marocains chanter en marocain ailleurs. Cela peut s'exporter. Il faut y croire». En tout cas, avec sa Moroccan Touch, DJ Van y croit et compte bien participer à la création d'une véritable industrie musicale au Maroc...


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.