Organisé par Renault Maroc, en marge de la Semaine de la sécurité routière, le «Village Tkayes» a permis de sensibiliser de futurs conducteurs. Une énième preuve de l'engagement volontariste du losange dans cette cause nationale. Sensibiliser de façon pratique ceux qui en sont encore à leur jeune âge, mais qui seront amenés demain à prendre la route, le guidon ou le volant, tel a été le thème de la deuxième édition du «Village Tkayes». Organisée par le groupe Renault Maroc du 17 au 23 du mois dernier, cette opération a concerné quelque 1.800 enfants, dont ceux des collaborateurs même de Renault. Objectif: sensibiliser cette jeunesse sur les dangers de la route. Contrairement à la première édition qui s'était déroulée à Tanger, l'opération de cette année s'est voulue de plus grande envergure. Ainsi, sur la place Nevada, dans le prolongement de l'avenue Hassan II (Casablanca), la filiale marocaine du losange a érigé un grand chapiteau, abritant cinq ateliers différents s'articulant autour du même thème: la prévention routière. Durant les six jours de l'opération, des groupes de jeunes collégiens âgés de 10 à 14 ans se sont succédés au sein de ces ateliers pratiques. Parmi eux, l'atelier «Circuit» a permis de reproduire des situations réelles rencontrées dans l'espace public avec une signalétique routière reproduite à petite échelle et offrant (aux enfants) la possibilité de mettre en pratique diverses notions de sécurité routière. Et parce qu'ils sont généralement tentés par les deux-roues ou potentiellement amenés à en utiliser durant leur cursus scolaire, un atelier «Simulateur-Scooter» a également été mis en place. À la fois ludique et pédagogique, cet outil informatique reproduisant des situations de conduite réelles en scooter a apporté son lot de notions instructives et pratiques. Idem pour l'atelier «Quizz» qui, comme son nom l'indique, a invité les participants à répondre à une série de questions, via des boîtiers électroniques comme ceux que l'on utilise lors du passage du permis de conduire. Le tout, à travers une séance plaisante d'animation à la fois éducative et interactive. Un peu plus sérieuses étaient les rencontres avec des agents de la Sûreté nationale et des équipes du Croissant rouge marocain, à travers respectivement l'«Atelier préparatoire de sensibilisation» et celui de «Secourisme». Dans le premier, il était strictement question de prévention routière, avec tout le caractère coercitif de la loi que pouvaient suggérer ces hommes et femmes en uniforme. Dans celui de secourisme, les jeunes ados ont été initiés aux gestes de premiers secours, histoire de développer la fibre de «citoyens responsables» dans des situations d'urgences liées aux accidents. Fait marquant concernant précisément ces deux ateliers : ils montrent combien l'opération pédagogique de Renault s'inscrit dans une approche de «partenariat public-privé». Au demeurant, d'autres partenariats ont été noués par le groupe Renault avec d'autres instances publiques actives en matière de prévention routière, comme le ministère de l'Equipement, du transport et de la logistique, le ministère de l'Education et de la formation professionnelle, ou encore -et surtout- le Comité national pour la prévention des accidents de la circulation (CNPAC). Ce sont là des partenaires avec lesquels Renault n'en est pas à sa première collaboration. Pour rappel, et à titre d'exemple, le concours annuel «La route et moi», destiné à la sensibilisation des enfants dans les écoles primaires, a touché en 2013 plus de 25.000 écoliers répartis entre 150 établissements à travers 13 villes du royaume. Ce n'est donc pas par prétention si le constructeur au losange, à travers sa vision des choses, affirme «concevoir la sécurité routière comme un droit pour tous».