Le Président mauritanien reçoit le président de la Chambre des représentants    M. Loudyi reçoit le ministre d'Etat, ministre de la Défense de la République de Côte d'Ivoire    La Corée du Sud annonce officiellement son soutien à l'initiative d'autonomie au Sahara marocain et la qualifie de sérieuse et crédible    Le premier responsable de l'Agence française de développement en visite de terrain dans les villes du Sahara marocain    Ouverture du 27e Salon International des Technologies Avancées à Pékin    Le régime algérien interdit aux professeurs d'histoire de s'exprimer dans les médias étrangers sans autorisation préalable : peur du passé ?    Le régime algérien interdit aux professeurs d'histoire de s'exprimer dans les médias étrangers sans autorisation préalable : peur du passé ?    Le régime algérien interdit aux professeurs d'histoire de s'exprimer dans les médias étrangers sans autorisation préalable : peur du passé ?    Hervé Renard salue Fouzi Lekjaa : un homme qui a révolutionné le football marocain    Un vaccin révolutionnaire contre la grippe mis au point par des scientifiques chinois : une protection complète sans aiguilles    Biennale d'architecture de Venise 2025 : Inauguration du pavillon Maroc    Le sommet DeepTech de l'UM6P relie l'innovation africaine aux marchés mondiaux    Cosumar : Une production de 600.000 tonnes de sucre blanc visée en 2026    SM le Roi Mohammed VI adresse un message de félicitations au Pape Léon XIV    La Date de l'Aïd Al-Adha 2025 au Maroc : Une Estimation Basée sur les Calculs Scientifiques    La BERD investit 25 millions de dollars dans le groupe Dislog    Hakimi, Mazraoui et Ezzalzouli à l'assaut des finales européennes    Info en Images. Tomates : Le Maroc, troisième exportateur mondial    Los hombres en el papel de «niñero»: una nueva cara del cuidado infantil en Marruecos    Will the Polisario follow the PKK's lead and lay down arms ?    La cumbre DeepTech de la UM6P conecta la innovación africana con los mercados mundiales.    Espagne: Démantèlement d'un réseau de drogues relié au Maroc    Maroc–Azerbaïdjan : convergence stratégique entre l'Anapec et l'agence publique azérie de l'emploi    Le Sahara, styliste inattendu : La Caftan Week révèle ses atouts cachés    Liesse aux Etats-Unis après l'élection du premier Pape américain    Le Maroc a mis en place officiellement huit aires marines protégées    CAN U20 : les Lionceaux en patrons    Starlink arrive en RDC    Quinze années de prison pour Hicham Jerando, condamné pour menaces à caractère terroriste contre un haut magistrat : ce que l'on sait    Hommage : À la Mémoire de l'Amiral Dwight Lyman Johnson    Football féminin : la FIFA dévoile les huit stades du Mondial 2027    FICAM® 2025 : quand l'animation entre en jeu    Théâtre : bientôt les trois coups du 18e FITC    Noureddine Ayouch : "Nous avons choisi les meilleurs"    Bande dessinée : le 18e FiBaD redessine Tétouan    L'AMMA devient la MAM et élargit son horizon musical    "Morocco Meets Tuscany" : Florence célèbre les talents marocains    L'Algérie s'inquiète des accusations de terrorisme visant le Polisario    Israël approuve un accord de transport maritime avec le Maroc    Huit aires marines protégées officiellement instituées par le Maroc, affirme Leïla Benali    Le Maroc parmi les candidats arabes au conseil de l'OACI    Clôture à Praia de la cinquième réunion ministérielle du Processus des Etats africains atlantiques : un appel réaffirmé à la coordination régionale    CNN encense Taroudant, la « petite Marrakech » où le calme le dispute à un charme authentique    Botola D1 / J29 : Statu quo favorable aux FAR en tête, le HUSA barragiste !    Demi-finale Conférence League / Fiorentina - Bétis : Zalzouli buteur et finaliste en vidéos !    CAN U20 / Groupe A : quel adversaire pour les Lionceaux en quart de finale ?    Drame à Fès : 6 morts dans l'effondrement d'un immeuble    Ligue Europa : Manchester United atomise Bilbao et se qualifie en finale    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Liberté de choix de ses collaborateurs : Des restrictions légales
Publié dans Les ECO le 10 - 12 - 2015

Le Code du travail proscrit expressément toute discrimination fondée sur la race, le sexe, le handicap, la situation conjugale, la religion, l'opinion politique, l'affiliation syndicale, l'ascendance nationale ou l'origine sociale. Le non-respect de ces dispositions est passible d'une amende pénale de 15.000 à 30.000 DH, amende doublée en cas de récidive.
Dans le cadre de l'embauchage, le Code du
travail proscrit expressément toute discrimination fondée sur la race, la couleur, le sexe, le handicap, la situation conjugale, la religion, l'opinion politique, l'affiliation syndicale, l'ascendance nationale ou l'origine sociale (C. trav., art. 9). Le non-respect de ces dispositions est passible d'une amende pénale de 15.000 à 30.000 dirhams, amende doublée en cas de récidive. La preuve d'une telle violation, en l'absence d'un aménagement du régime de la preuve, est toutefois très difficile à rapporter. S'il est interdit de tenir compte de l'appartenance d'un candidat à une nationalité, une race ou une ethnie pour arrêter une décision d'embauche, l'employeur est tenu de suivre la procédure relative au contrat de travail d'étranger, avant toute embauche d'un candidat de nationalité étrangère. Le délit pénal de travail dissimulé (non déclaration des salariés aux organismes sociaux) ou clandestin (salarié étranger sans autorisation de travail) n'existe toutefois pas en tant que tel en droit marocain et ces situations sont très peu sanctionnées, ce qui rend la réglementation locale en la matière très peu dissuasive.
Le ministère de l'Intérieur a ainsi récemment «constaté que de plus en plus de ressortissants de pays européens, espagnols, français et autres, qui visitent ou séjournent au Royaume du Maroc, y occupent, à titre temporaire ou permanent, des emplois ou y créent des entreprises», et il les a en conséquence invités à se conformer à la réglementation en remplissant, auprès des services concernés, les formalités relatives à leur séjour et à leurs occupations professionnelles. Les mineurs ne peuvent être employés ni être admis dans les entreprises ou chez les employeurs avant l'âge de quinze ans révolus. Certains métiers et activités sont par ailleurs interdits aux mineurs de moins de 16 ans et de moins de 18 ans. De même, certaines activités sont interdites aux femmes (C. trav., art. 172). Il convient enfin de rappeler que lorsque l'agent chargé de l'inspection du travail lui en fait la demande, l'employeur a l'obligation de recruter des mutilés de guerre ou du travail, des salariés ayant la qualité de résistant ou des anciens combattants. Cette obligation est toutefois limitée à une proportion de salariés ne pouvant excéder les 10% de salariés permanents (C. trav., art. 509).
Lexique
Pantouflage: c'est le passage d'un fonctionnaire de la fonction publique au secteur privé. Un tel passage est autorisé en droit marocain; en revanche, ce qui est prohibé, c'est le cumul d'emplois. En effet, le dahir n°1-58-008 du 24 février 1958 portant statut général de la fonction publique pose, pour les agents publics, le principe de non-cumul des fonctions publiques et privées. Ainsi, il est expressément «interdit à tout fonctionnaire d'exercer à titre professionnel une activité lucrative privée ou relevant du secteur privé, de quelque nature que ce soit, sous peine de sanction disciplinaire [...] » (Da. stat. gén. fonct. pub., art. 15).
Conseil
Il est important de veiller à ce que les candidats à un poste soient libres de tout engagement. La clause de non concurrence a pour objet d'interdire au salarié, après la résiliation de son contrat de travail, l'exercice de certaines activités professionnelles chez un autre employeur si elles sont susceptibles de nuire à l'ancien. Le nouvel employeur doit vérifier que le candidat à l'embauche n'est pas lié par une clause de non concurrence avec un précédent employeur. L'embauche par un employeur d'un salarié qu'il savait lié par une clause de non concurrence peut le conduire à être condamné à verser des dommages et intérêts au profit de l'employeur initial. L'employeur qui a embauché un salarié qu'il ne savait pas lié par une clause de non concurrence pourra être contraint par l'employeur initial de licencier ce salarié par application des dispositions de l'article 43 du Code du travail.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.