Amélioration du climat des affaires, le Maroc peut mieux faire. Du moins à en juger par le rapport 2011-2012 du World Economic Forum (WEF) sur la compétitivité mondiale. Bien qu'il ait gagné deux places cette année dans le classement international, arrivant ainsi à la 73e place sur près de 142 pays, le Maroc continue de faire face à des problémes de taille, qui ne cessent d'être soulignés par les institutions internationales, comme c'est d'ailleurs le cas pour le WEF. Dans le détail, le royaume se classe 54e au niveau de l'équipement de base, 83e en ce qui concerne le renforcement de l'efficience et l'innovation, et 79e pour le perfectionnement des activités commerciales. Une notation qui pourrait être satisfaisante, avec un score de 4,16/7, contre 4,08/7 pour le précédent classement. Seulement voilà, selon toujours le rapport du WEF, l'accès au financement et la corruption restent encore et toujours les «plus grands problèmes pour faire des affaires» au Maroc. Par ailleurs, le document de la WEF précise également que l'économie marocaine est classée parmi les 28 «Efficiency driven economy». Généralement, ces économies sont stimulées par l'efficacité et non par l'innovation, comme c'est le cas pour les pays riches.