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Gestion des déchets : Suez livre sa recette libanaise
Publié dans Les ECO le 23 - 03 - 2016

L'entassement des déchets a accéléré la pollution du littoral.
Pour les 250.000 habitants de Saïda, au Liban, le cauchemar prend fin. La montagne de déchets qui s'est amoncelée sur la façade maritime de la ville, va enfin disparaître. Il aura fallu 30 mois de travail pour le Groupe Suez et à l'entreprise locale AlJihad-Group for Commerce and Contracting (JCC) pour venir à bout de ce dépotoir qui s'est constitué depuis 40 ans au rythme moyen de 200 tonnes par jour. Objectif: déclarer «Saïda, ville écologique» à l'horizon 2020.
Le 21 avril est à marquer d'une pierre blanche pour Saïda, la ville libanaise qui a fait beaucoup parler d'elle. Si Saïda est «célèbre», c'est en raison de sa montagne de déchets, haute de 58 mètres et étendue sur 6 hectares, avec de nombreux effondrements dans la Méditerranée. Une situation écologique désastreuse, donc, au point de susciter la colère de Chypre qui a porté plainte contre le Liban. Aujourd'hui, c'est en grande pompe que la fin de cette situation est annoncée.
Si bien que pour exposer l'ampleur de la tâche, le Groupe Suez, a convié la presse, cette semaine, à Saïda. Il aura ainsi fallu 30 mois de travail pour mettre fin à un dépotoir cauchemardesque qui s'est constitué depuis 40 ans au rythme moyen de 200 tonnes par jour, soit 1,5 million de m3 de déchets cumulés qui venaient polluer les côtes du pays. Outre ses effets délétères sur la santé, cette décharge affectait directement l'une des principales activités économiques de Saïda: la pêche.
Les dégâts financiers sont estimés à des centaines de millions de dollars. Par ailleurs, le site constituait également un fardeau environnemental pour les 250.000 habitants de la ville et la municipalité. «Nous avons réussi à résoudre ce problème même si nous n'avons pas assez de moyens. C'est dans le cadre d'un partenariat public-privé que cette décharge a été réhabilitée. Il faut dire que ce problème de déchets qui persiste est une honte pour ce beau pays.
Aujourd'hui, les déchets sont partout», déclare le maire de Saïda, Mohamed Zouhaier Seoudi, aux Inspirations ECO. Pour rappel, c'est en 2013 que le gouvernement a confié au Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) la gestion du contrat de 25 millions de dollars pour la réhabilitation de cette décharge financée par le gouvernement libanais et l'Arabie Saoudite. Les autorités ont fait appel, à l'époque, à l'entreprise locale de BTP, Al‐Jihad for Commerce and Contracting (JCC) et au Groupe Suez, afin de mettre en place un modèle performant pour le traitement et la valorisation des déchets.
Modèle d'avenir
Aujourd'hui, le rêve devient enfin réalité. Les habitants découvriront dans quelques jours un nouvel espace de vie. En effet, ce projet a permis la création d'un parc public de 33.000 m2 offrant des espaces récréatifs aux résidents, notamment un théâtre en plein air. Cet espace devrait s'agrandir dans les prochaines années avec la disparition définitive du site d'enfouissement, d'ici 7 ou 10 années. Dans le détail, la réhabilitation du Djebel prévoyait l'établissement d'un site de stockage, de valorisation des déchets ainsi que d'une usine assurant le tri des déchets excavés en fonction de leurs caractéristiques (poids, taille...). 600.000 tonnes de déchets ont ainsi été triées. L'objectif ultime est de déclarer Saïda ville écologique à l'horizon 2020, dès que les trois tanneries, mitoyennes au site, seront déplacées.
Il faut dire qu'il s'agit du premier projet de cette ampleur au Liban, ouvrant la voie à la réhabilitation d'autres décharges sauvages au Liban (au nombre de 700). Cela fera-t-il de Saïda un modèle d'avenir pour la gestion des déchets au Liban? Rien n'est moins sûr! De nombreux dépôts, nés le long des routes, des plages... rendent la vie dure aux Libanais. La ville de Beyrouth est particulièrement emblématique en matière de défi de la gestion des déchets au Liban. Le Conseil des ministres libanais a approuvé, le 12 mars 2016, un plan destiné à résoudre la crise des déchets à Beyrouth, qui dure depuis juillet 2015 quand la décharge de Naameh avait été fermée sans mise en place de solution alternative. Néanmoins, les mesures temporaires prévues dans ce plan ne semblent pas convaincre les habitants.


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