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«Les industriels doivent être accompagnés afin de mettre à niveau leurs équipements»
Publié dans Les ECO le 21 - 04 - 2017

Mohamed Fikrat, président de la Fédération nationale de l'agroalimentaire (Fenagri)
Mohamed Fikrat, président de la Fenagri, revient sut les détails du contrat-programme de l'agroalimentaire signé lors des Assises de l'agriculture, ainsi que sur les conditions nécessaires à l'aboutissement de ses objectifs.
Les Inspirations ECO : le contrat-programme dédié à l'agroalimentaire a été enfin signé lors des Assises de l'agriculture. Quels sont les engagements de la Fenagri pour réussir ce contrat ?
Mohamed Fikrat : Le contrat-programme relie la Fenagri et la Commader avec les ministères de l'Agriculture, et de la pêche maritime en plus de celui de l'Industrie et des finances pour le volet lié à l'investissement. S'ajoute à cela du côté de la profession, les représentants de six filières agricoles et d'autres associations. L'ambition de ce contrat-programme est de rendre plus complémentaire l'amont agricole, notamment la production issue des filières végétales ou animales, mais aussi la question de la transformation en produits alimentaires. C'est cette volonté d'accélérer l'intégration de la chaîne de valeurs qui a été parmi les grandes motivations de ce contrat-programme.
Comment comptez-vous arriver à cette accélération de l'intégration de la chaîne de valeurs ?
Pour y arriver, les professionnels de l'industrie alimentaire doivent être accompagnés afin de mettre à niveau leurs équipements. Ceci dit, il faut passer par la mise en place de nouvelles installations afin que les professionnels disposent d'outils de transformation pour qu'ils soient compétitifs, mais surtout modernes en répondant aux dernières technologies. L'accompagnement est axé sur une incitation à l'investissement. L'enveloppe globale mobilisée est de 12 MMDH. Les deux tiers de ce montant, à savoir 8 MMDH, devraient êtes apportés par les industriels alors que 4 MMDH seront mobilisés par l'Etat. Pour cet encouragement à l'investissement par le privé, nous allons fonctionner par projet. Dans ce sens, chaque opérateur doit présenter son projet d'investissement avec l'analyse d'un ensemble de critères avant que l'Etat ne lui accorde le tiers de l'investissement, alors que les deux tiers seront mobilisés par les professionnels.
Cette incitation à l'investissement sera t-elle octroyée sous forme de subvention ou de contribution directe ?
Ce n'est pas une subvention à fonds perdu, mais une contribution directe aux professionnels de l'industrie agroalimentaire qui est faite d'une façon contractuelle en faveur des unités de conditionnement, de transformation et bien d'autres. C'est une logique saine, mais aussi virtuose dans la mesure où les industriels doivent respecter les critères en termes de création d'emplois, mais aussi de génération de chiffres, notamment à l'export.
Qu'en est-il des autres volets de ce contrat-programme ?
L'autre partie concerne la formation pour l'amélioration et le perfectionnement des compétences. Sur cinq ans, durée du contrat-programme, il va y avoir plusieurs actions de formation consacrées au personnel qui opère dans le secteur agroalimentaire. S'agissant de la troisième partie, elle est relative à l'accompagnement des opérateurs pour accéder aux marchés, en particulier internationaux, avec une concentration sur les marchés africains dans le cadre de l'organisation de contact avec les distributeurs. Ce paramètre a été introduit dans ce contrat-programme, car les PME ne peuvent pas supporter ce genre d'actions promotionnelles. Il y a également une quatrième partie qui est beaucoup plus transverse. Elle sera portée directement par la Fenagri. Notre fédération est amenée à faire des études sectorielles, toujours avec le même principe : deux tiers par les professionnels, un tiers par l'Etat. Une autre partie sera consacrée au Centre de technologie de l'industrie alimentaire (CTA) qui se trouve à Casablanca. Ce centre est équipé par des laboratoires pour faire les essais. L'Etat va également nous aider à l'animer et le faire fonctionner.
D'ici cinq ans, quel serait le chiffre d'affaires qui sera généré par la filière ?
Si on réussit ce programme durant les cinq ans à venir, nous devrions mettre à niveau 371 unités industrielles réparties sur les différents maillons de production. À terme, le secteur s'attend à la création de 38.500 emplois et générer un chiffre d'affaires supplémentaire de plus de 40 MMDH par an. Le contrat générera aussi un chiffre d'affaires à l'export qui sera de l'ordre d'environ 12 MMDH. Ce contrat-programme est le fruit d'une étude stratégique tripartite menée, l'année dernière, par la Fenagri, mais aussi le ministère de l'Agriculture et de la pêche maritime en plus de celui de l'Industrie. C'est le livrable de cette étude qui a servi de base pour la réalisation de cette feuille de route. Dans cette étude, il y avait une analyse globale et un diagnostic qui ont identifié les secteurs d'activités à fort potentiel de valorisation, mais aussi de création d'emploi et d'export.
Est-ce que la question de la TVA pose toujours problème à votre secteur ?
Cette question a été discutée depuis un certain temps et un premier pas a été franchi l'année dernière avec les fruits et les légumes. Cette année, nous espérons que cette disposition soit élargie à d'autres produits dans le cadre de la loi de Finances.


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